31 janvier 2009

 

Manifestation contre le Forum économique mondial interdite à Genève ; des affrontements avec la police


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Un article dans la Tribune de Genève rend compte en temps réel de la manifestation

La Tribune rapporte la présence de policiers français (?)

Pétition contre la remise en cause de nos droits démocratiques

Le mercredi, 21 janvier 2009, le Conseil d’Etat genevois a décidé d’interdire la manifestation contre le Forum économique mondial (WEF). Cette manifestation, organisée par une coordination de groupes altermondialistes et de gauche, devrait avoir lieu le samedi 31 janvier 2009 à Genève.

Dans l’appel de la coordination, on trouve la phrase suivante qui souligne le caractère pacifique de la manifestation : « Manifester à Genève de façon pacifique mais avec un contenu radical, dans le cadre de la construction d’un mouvement social large, signifie donc porter nos revendications au cœur du système capitaliste. »

Le Conseil d’Etat, par contre, légitime les raisons du veto gouvernemental de la sorte: «La personne qui a signé la demande pour la manifestation ne nous paraît pas en mesure de garantir le respect d'un itinéraire et la tenue d'un service d'ordre (…) Nous sommes en face à des gens qui veulent casser.»

Cette attitude du Conseil d’Etat est inacceptable. Premièrement, en focalisant le débat autour de la sécurité et la violence, il détourne l’attention des vraies raisons de cette manifestation, notamment l’illégitimité du WEF et les conséquences de la crise économique : chômage, précarisation des conditions de vie etc. Deuxièmement, l’interdiction d’une manifestation signifie la remise en cause d’un droit démocratique fondamental, le droit à la liberté d'opinion et d'expression, par quelque moyen d'expression que ce soit.

Les organisations signataires de l’appel à la manifestation contre le WEF appellent à signer cette pétition contre la remise en cause de nos droits démocratiques, pour que le Conseil d’Etat revienne sur sa décision et autorise définitivement la manifestation du 31 janvier 2009 à Genève.

Appel à la manifestation contre le WEF: http://www.suisse.attac.org/spip.php?article=1982

Organisations signataires (Etat au 10.12.) : Action Autonome, ATTAC Suisse, Gauche anticapitaliste, Organisation socialiste libertaire (OSL) Lausanne, Parti du Travail Genève, Parti suisse du travail, POP & Gauche en mouvement, Revolutionärer Aufbau Schweiz, Revolutionäres Bündnis Region Zürich, Révolutionnaire contre le WEF

Site de l'organisation trotskiste Gauche anticapitaliste

Commentaire

La répression contre le mouvement social, ce n'est pas qu'en France. Solidarité avec nos camarades helvètes !

Dépêche de Reuters : Manifestations contre le WEF à Davos et à Genève

Déclaration de la Coordination anti-WEF ...

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L'Europe en crise

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Un journaliste britannique, Peter Popham, dessine un tableau rapide de la crise qui secoue l'Europe - de l'Islande, où la rue a fait tomber le gouvernement, à la Lettonie, scène d'émeutes violentes, en passant par la France, où la grève et les manifestations du 29 janvier ont rappelé aux dirigeants européens que le peuple n'est vraiment pas d'accord avec leur gestion de la crise. L'article, très superficiel, a le mérite de nous rappeler que nos luttes et nos débats politiques français ne sont pas isolés. La crise est mondiale, la solution aussi.

Egalement dans The Independent, Sarkozy vs the street

Irlande : Dell supprime 1 900 postes. Dell, c'est le premier exportateur de l'Irlande et représente 5% du PIB. Ce n'est donc pas rien que l'entreprise décide de délocaliser sa production vers la Pologne, où bien évidemment les coûts de la main-d'oeuvre sont moins chers. Le pays a longtemps surfé sur une vague d'investissements étrangers. Il est maintenant une des premières victimes de la crise.

Des salariés de Waterford Glass, un des fleurons de l'industrie irlandaise, occupent leur usine après la mise en liquidation judiciaire de la société, qui employaite 700 salriés. 90% des salariés sont membres du syndicat Unite.

En Grande-Bretagne, des ouvriers du bâtiment ont défie les lois anti-grèves pour protester contre l'utilisation de la main-d'oeuvre étrangère. Sur leurs banderoles on peut lire : "Des emplois britanniques pour des travailleurs britanniques". C'est une conséquence tragique de l'inaction des syndicats face au libéralisme et à la crise. Si la gauche ne remplit sa fonction, le vide sera forcément rempli par des forces réactionnaires. C'est un avertissement qu'il ne faut pas négliger. Ici, la réaction du Socialist Workers Party ...

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"This Land is Your Land"

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Merci à Laurent Lévy pour cet article sur Woody Guthrie

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30 janvier 2009

 

Par millions en grève et dans la rue : la peur change de camp !

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Voir les photos de Farfahinne ici ...



par le NPA

Cette journée de grève et de manifestations unitaires est un grand succès : des grévistes par millions, dans le public comme dans le privé, 2,5 millions de salariés dans les rues de toutes les grandes villes avec des cortèges souvent plus gros que ceux de décembre 1995 ! L'exaspération de voir les conditions de vie se dégrader sans cesse, la colère face au cynisme des profiteurs et des gouvernants à leurs service ont débouché sur un tsunami social.

Début juillet, Sarkozy n'a pas pu s'empêcher de faire le malin en disant que lorsqu'il y avait des grèves dans ce pays, on ne s'en apercevait pas. Aujourd'hui, c'est lui qu'on n'a pas entendu. Et la peur a changé de camp. Ils essayent de faire profil bas maintenant en espérant que l'orage passe. Pas question d'en rester là ! Pas question de payer leur crise ! Pour faire reculer le gouvernement et le patronat, pour empêcher la casse des services publics, bloquer les licenciements, imposer l'augmentation des salaires et des pensions de retraite, il faut un mouvement prolongé, il faut la grève générale ! Préparons là ensemble.

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29 janvier 2009

 

L'"objectivité" dans les médias

DE L'ARGENT POUR GAZA
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Un article dans The Evening Standard vient de démontrer à quel point la supposée "objectivité" de la BBC est un mythe. Suite à une série de reportages par des correspondants de la BBC qui ont sérieusement déplu aux autorités israéliennes et à leur partisans dans l'establishment sioniste britannique, la direction de l'entreprise a repris la situation en main. Dorénavant il ne fallait surtout pas prendre le risque d'apparaître comme étant "pro-palestinien". Dans une situation ou le Tsahal commet régulièrement des "bavures" (pour ne pas en dire plus) cela revient inévitablement à minimiser toutes les atrocités israéliennes et évidemment pour assurer l'"objectivité" dramatiser à volonté les incidents survenus en Israël ou les cas de vengeance infligée aux occupants. D'autant plus que les correspondents de la BBC prennent nettement moins de risques de se faire tirer dessus par des soldats de l'armée sioniste en couvrant les attentats ou les tirs de roquettes en Israël qu'en voulant enquêter sur les tirs des tanks israéliens ou les bombardements de l'armée de l'air.

En réalite, dans un conflit aussi assymétrique que celui-ci, le seul journalisme digne du nom consiste à faire le maximum pour montrer les effets de l'occupation et des représailles du Tsahal - la quatrième armée au monde contre une poignée de résistants et des jeunes lanceurs de pierres. Tout en respectant absolument les faits observés.

La méthode de la BBC est exactement le contraire : tordre le bâton en faveur de l'occupant parce qu'il est le plus fort et il dispose d'un puissant lobby.

L'article du Evening Standard nous apprend également qu'un livre à paraître révèle un document jusqu'ici gardé secret dans lequel la BBC dicte à ses journalistes quels termes utiliser - et surtout lesquels il faut éviter - en rendant compte du conflit israélo-palestinien. Parmi les expressions censurées il y a l'"occupation" de Gaza, qui doit être remplacée par "présence militaire permanente".

The Evening Standard ne peut guère être accusé d'être pro-palestinien. C'est un journal de droite qui a tout fait pour faire gagner l'opposition de droite lors des dernières élections municipales à Londres - et qui a même réussi. Un de ses principaux griefs contre le maire travailliste Ken Livingstone était sa défense des Musulmans. Mais il est vrai que dans cette affaire (1) qui a choqué une grande partie de l'opinion publique britannique - de l'archévêque de Cantorbéry au syndicat de journalistes - le parti conservateur que soutient le Standard paraît nettement plus progressiste que la petite clique qui dirige la BBC.

Pendant que des enfants palestiniens meurent par manque de soins, Mr Mark Thompson, directeur-général de la BBC, refuse donc de diffuser un appel à l'aide. Il a du sang sur les mains.

Alors, si vous entendez parler une fois encore du prétendu "sérieux" et de l'"indépendance" de la BBC comme source d'informations, citez ce document.
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(1) Jusqu'à aujourd'hui, la BBC a reçu 21 000 messages se plaignant de sa décision de ne pas diffuser l'appel des associations caritatives pour le peuple de Gaza, et 380 l'approuvant.
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VIDEO : Tony Benn (anciennement Lord Stansgate, ancien ministre travailliste, militant de la gauche radicale, président d'honneur de la Coalition Stop the War, "retraité") met une intervieweuse de la BBC en grande difficulté. Une régale ! Et son discours devant le siège de la BBC - magnifique !
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Un prix Nobel de la Paix boycotte la BBC ...

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Ce n'est pas aux retraités ou aux futurs retraités de payer leur crise !

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Une nouvelle menace plane sur les retraites. Cette fois-ci il s'agit des retraites complémentaires, qui représentent plus du tiers du montant total des pensions versées - notamment pour les cadres. Qu'on ne se trompe pas : c'est la retraite complémentaire qui permet à des millions de travailleurs d'avoir un niveau de vie à moitié décent, car la pension de base versée par la CNAV (Caisse nationale d'assuarnce vieillesse) représente dans le meilleur des cas 50% du salaire, calculée sur les 25 (pour l'instant) meilleures années. Combien parmi nous pourraient vivre avec moins de la moitié de son salaire ?

Comme toujours, le dossier reraites peut paraître assez technique. Mais on a tous intérêt à comprendre ce que nous prépare le Medef et son gouvernement - si on ne se mobilise pas.

Pour les détails, lire cet article de Sophie Hancart...

Lire également : La retraite à 70 ans : non merci !

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28 janvier 2009

 

Les Guadeloupéens toujours en lutte


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La grève générale se poursuit en Guadeloupe (dans L'Humanité)

Et dans le journal Lutte Ouvrière...

Un article d'Alain Krivine: Guadeloupe : Une grève exemplaire

Voici quelques traductions, avec mes connaissances très modestes du kweyol gwadloupéyen:

Nou péké konstwi on sosyété nèf si nou rété anba dominasyon é pwofitasyon kapitalis é kolonyalis (Nous ne pouvons pas construire une société neuve si nous restons sous la domination et l'exploitation capitaliste et colonialiste)

Yo péké fè sa yo vlé an péyi an nou (Ils ne peuvent pas faire ce qu'ils veulent dans notre pays)

Ansamm ansamm nou ké gagné (Ensemble nous gagnerons)

Les revendications du collectif Liyannaj Kont Pwofitasyon (pdf)

Ici, le philosophe guadeloupéen Jacky Dahomay se livre à des réflexions sur le mouvement social en cours en Guadeloupe et la possibilité qu'il crée, selon lui, de l'émergence d'une véritable "société civile". C'est plutôt pour des gens qui connaissent bien le pays et cela provoquera sans doute des polémiques au sein du microcosme intellectuel guadeloupéen. Mais il est vrai que la société antillaise présente tellement de caractéristiques paradoxales qui entrent mal dans nos grilles d'interprétation habituelles qu'il faut bien un philosophe - ou un poète comme Césaire - pour commencer à la comprendre.

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Squat Gabriel Péri à Saint-Denis

Squat Gabriel Péri : L'État se mobilise en Seine-Saint-Denis
Vidéo envoyée par cap24-wizdeo

Les résidents de 76 Gabriél Péri Saint-Denis (cela se trouve dans une des rues commerçantes de la ville tout près de la Basilique et de la Mairie), dont plusieurs enfants sont atteints de saturnisme, obtiennent que l'État se saisisse enfin du dossier. Relogements et travaux de réhabilitation sont prévus. Mais le comité de soutien reste vigilant.


 

Solidarité avec Gérard Filoche

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Membre du PS, inspecteur du travail, Gérard Filoche (1) a été mis en examen dans un conflit qui l’oppose à a un patron. La LCR tient à lui manifester sa solidarité et appelle à signer l’appel suivant :

Tous les syndicats de l’inspection du travail en sont d’accord : la justice est extrêmement laxiste en matière de droit du travail, les employeurs qui ne respectent pas le code du travail restent largement impunis.

Trois procès-verbaux sur quatre de l’inspection du travail sont classés sans suite par le Parquet. Patrons impunis, inspecteurs du travail poursuivis : paradoxalement, ces trois dernières années, ce sont des contrôleurs et inspecteurs du travail qui se sont vu mis en cause dans l’exercice de leurs fonctions alors que Laurence Parisot a affirmé que « la liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail ».

Le dernier en date, c’est Gérard Filoche.

L’inspecteur du travail est mis en examen pour un prétendu « chantage » vis-à-vis d’un patron qui refusait la réintégration dans son poste antérieur d’une salariée de retour de congé maternité et qui a demandé trois fois de suite, à l’égard de cette employée, déléguée syndicale, une autorisation de licenciement.

Si c’est du « chantage » que de menacer dans ce cas un employeur d’un PV, alors toute l’inspection du travail fait du « chantage » sans le savoir !

Comment alors que le Parquet débordé, manque de moyens au point de classer la majorité des PV de l’inspection du travail, choisit-il de donner suite à une plainte patronale prétendant de façon invraisemblable que Gérard Filoche fasse « entrave à un Comité d’Entreprise » ?

Nous tenons, en de telles circonstances, à exprimer notre totale solidarité avec Gérard Filoche.

Pour signer, c’est ici : http://www.solidarite-filoche.fr/

(1) Longtemps militant de la LCR, auteur, animateur d'un courant de gauche au sein du Parti socialiste, rédacteur au mensuel Démocratie et Socialisme, animateur de la campagne pour le Non au Traité constitutionnel européen en 2005.

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L'"autre gauche" fait front commun derrière les grévistes

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Reuters, mardi 27 janvier, 13h10

Dans un élan unitaire peu courant en France, dix partis et organisations situés à la gauche du PS ont lancé un appel de soutien aux grèves de jeudi parce que "ce n'est pas à la population de payer la crise."
Déplorant l'absence du Parti socialiste et de Lutte ouvrière, les responsables de "l'autre gauche" ont promis mardi d'inscrire leur "front commun" de soutien aux luttes dans la durée. Une nouvelle réunion est ainsi prévue le 3 février.

"Au moment où la droite s'attaque au service minimum, ce qu'on attend de la gauche, c'est qu'elle fasse le maximum", a expliqué Olivier Besancenot, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) lors d'une conférence de presse.

Cette étape sociale "est une vraie bonne motion de censure et l'expression d'un ras-le-bol généralisé, mais une journée ne suffira pas", a-t-il ajouté.

Pour Jean-Luc Mélenchon, ex-membre du Parti socialiste qui a récemment fondé le Parti de gauche (PG), Nicolas Sarkozy doit comprendre "que le paysage est en train de changer et que ce pays ne se laissera pas faire."

"Nous ferons tout pour que ce qui est prévu par le pouvoir de droite ne se fasse pas", a-t-il ajouté.

Outre la journée de grèves et de manifestations de jeudi, Jean-Luc Mélenchon voit dans l'engagement des dix organisations le signe que quelque chose de nouveau "est en train de se dessiner" face à la politique de Nicolas Sarkozy.

Au nom du Parti communiste, Francis Parny a également souligné qu'il fallait "chercher les voies du rassemblement" alors qu'on va vers un mouvement "d'une ampleur formidable" à l'appel de la totalité des syndicats français.

Le Nouveau parti anticapitaliste avait pris l'initiative de cet appel prônant une "riposte populaire urgente" contre la politique du gouvernement, jugeant que d'autres politiques "sont possibles."

Olivier Besancenot a estimé que c'était la première fois depuis des années que l'on allait voir en France des "cortèges significatifs" associant salariés du public et du privé dans une centaine de villes.

Il a appelé les autres organisations à prolonger cette démarche en se rendant ensemble, et non plus en ordre dispersé, sur le terrain des grèves et à la sortie des usines. "Ce serait un petit déclic de soutien et de moral pour les salariés et les travailleurs", a-t-il dit.

Les organisations signataires défileront jeudi en ordre dispersé mais la possibilité d'agir sous une même banderole sera éventuellement discutée lors de la prochaine réunion du 3 février.

Gérard Bon, édité par Yves Clarisse

Voir la vidéo de la conférence de presse sur le site du NPA ...

Un exemple à suivre : le gouvernement de l'Islande tombe après plsuieurs semaines de mobilisation sociale (en anglais)

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Pour un jeudi rouge ! Ce n'est pas à nous de payer leur crise !

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(AP) Grèves et manifestations en pagaille, avec pour cible la politique de Nicolas Sarkozy et les décisions du patronat face à la crise. Tous les syndicats de France appellent l'ensemble des salariés du public et du privé à cesser le travail et à défiler dans tout le pays jeudi pour la hausse des salaires et du pouvoir d'achat, un contrôle plus strict des plans sociaux, et la défense des services publics, face à la crise économique. Les organisations de lycéens et d'étudiants UNL, FIDL et UNEF appellent également à se mobiliser.

L'ensemble des partis de gauche appellent aussi à descendre dans la rue.

Les syndicats à l'origine de cette journée d'action interprofessionnelle (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, UNSA, FSU et Solidaires) ont prévu de se réunir dès lundi prochain pour faire le bilan des manifestations et des grèves et décider des suites.

"Le gouvernement aurait tort de considérer que le 29 janvier n'est qu'un mauvais moment à passer", prévient le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault. L'organisation syndicale annonce près de 200 défilés et rassemblements, jeudi. A Paris, le cortège quittera la place de la Bastille vers 14h en direction de la place de l'Opéra, soit un parcours de plus de quatre kilomètres.

Les grèves promettent d'être très fortement suivies avec d'importantes perturbations dans les transports terrestres comme aériens. En province, des préavis de grève ont été déposés dans les réseaux de transports en commun de 77 villes, tandis que tous les syndicats de cheminots appellent à cesser le travail et qu'à Paris, la RATP annonce un trafic perturbé dans le métro et le RER.

Dans le ciel, six syndicats des contrôleurs aériens ont appelé à cesser le travail, sept à Air France, tandis que des débrayages sont également attendus à Aéroports de Paris (ADP).

Outre les transports, tous les services publics seront touchés, notamment l'Education nationale avec par exemple en moyenne près de 70% de grévistes annoncés dans les écoles maternelles et élémentaires selon le SNUIpp, premier syndicat des instituteurs.

Les appels à la grève se sont également multipliés ces derniers jours dans le privé, notamment dans le secteur bancaire et financier, la métallurgie et en particulier l'automobile touchée ces derniers mois par plusieurs plan sociaux importants, l'énergie, le commerce, ou encore parmi les saisonniers des remontées mécaniques et les pilotes civils d'hélicoptères.

"Les revendications sont sur trois points très précis: relance de la consommation, notamment les salaires et les retraites et un coup de pouce au SMIC, conditionnement des allégements de charges pour les entreprises et un contrôle plus strict des plans sociaux face à certaines entreprises qui profitent de la crise pour licencier, et enfin préservation des services publics face à la RGPP (révision générale des politiques publiques) et aux suppressions de postes décidées par le gouvernement", a déclaré le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly à l'Associated Press.

Lundi prochain, "on fera l'analyse des manifestations et des grèves dans le public comme dans le privé. On n'a rien programmé par avance pour la suite mais plus la mobilisation sera réussie et plus les exigences de réponses seront concrètes", a précisé M. Mailly. Et pour lui, cette journée "n'est pas un prurit momentané pour dénoncer une crise mondiale. Il y a des éléments internationaux, mais il y a aussi des décisions nationales", a-t-il dit. "Je ne lis pas dans la boule de cristal, mais ce dont je suis convaincu, c'est que si la mobilisation est forte, le gouvernement serait irresponsable de ne pas répondre concrètement, ou de ne répondre que par de la com'".

Nicolas Sarkozy "doit tenir compte des critiques de ce qu'il a appelé le plan de relance, notamment l'absence de dispositions concernant les salariés. Il y a un décalage entre son discours sur la réforme nécessaire du capitalisme débridé et ses décisions qui, toutes, confortent le système actuel", dénonce de son côté le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault dans le journal "L'Humanité" paru mardi.

Selon lui, "la crise est devenue l'argument suprême pour refuser toute avancée sociale alors que la reconnaissance du travail à sa juste valeur devrait être le levier de la relance de l'activité".. Et de prévenir: "Le gouvernement aurait tort de considérer que le 29 janvier n'est qu'un mauvais moment à passer".

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27 janvier 2009

 

Non, non et non! Pas en leur nom, pas en nôtre nom


Gaza, 18 janvier 2009 : Une pluie de phosphore sur une école de l'UNRWA



par Michel Warschawski

Ehud Barak, Tzipi Livni, Gabi Ashkenazi et Ehud Olmert—n’ayez pas l’impudence de montrer vos têtes à aucune cérémonie commémorative des héros des ghettos, de Lublin, de Vilna, de Kishinev ou de Varsovie. Et vous aussi, dirigeants de « La Paix Maintenant », pour qui la paix signifie une pacification de la résistance palestinienne par tous les moyens, y compris la destruction d'un peuple. A chaque fois que je serais présent, je ferai personnellement tout pour virer chacun d’entre vous de ces commémorations, parce que votre présence même serait un immense sacrilège.

Pas en leurs noms

Vous n'avez aucun droit de parler au nom de nos martyrs. Vous n'êtes pas Anne Frank du camp de concentration de Bergen-Belsen mais Hans Frank, général allemand responsable de l’anéantissement des juifs de Pologne.

Vous n’êtes pas les héritiers du ghetto de Varsovie, parce qu'aujourd'hui le ghetto de Varsovie est exactement devant vous, visé par vos tanks et votre artillerie, et son nom est Gaza. Gaza que vous avez décidé d'éliminer de la carte, comme le Général Frank a eu l'intention d'éliminer le ghetto. Mais, à la différence des ghettos de Pologne et de Biélorussie, dans lesquels les juifs ont été laissés presque seuls, on n'éliminera pas Gaza parce que les millions des hommes et de femmes des quatre coins de notre monde construisent un bouclier humain puissant portant ces mots : plus jamais ça !

Pas en nôtre nom !

Ensemble , avec des dizaines de milliers d'autres juifs, du Canada à la Grande-Bretagne, d'Australie à l'Allemagne, nous vous avertissons : n'ayez pas le culot de parler en nos noms, parce que nous allons vous pourchasser, si nécessaire jusqu'en enfer, l’enfer des criminels de guerre, et enfoncer vos mots jusqu'au fond de votre gorge jusqu'à ce que vous demandiez pardon pour nous avoir mêlés à vos crimes. Nous, et pas vous, sommes les enfants de Mala Zimetbaum et de Marek Edelman, de Mordechai Anilevicz et de Stephane Hessel, et nous remettons leur message à l'Humanité dans les mains des Résistants de Gaza pour qu’ils le gardent: « Nous luttons pour notre liberté et la vôtre, pour notre honneur et le vôtre, pour notre dignité humaine, sociale et nationale et pour la vôtre. » (Appel du ghetto au monde, Pessa’h 1943)

Mais pour vous, les dirigeants d'Israël, « liberté » est un mot sale. Vous n'avez aucun « honneur » et vous ne comprenez pas le sens des mots « dignité humaine ».

Nous ne sommes pas une « autre voix juive, » mais la seule voix juive capable de parler au nom des saints martyrisés du peuple juif. Votre voix n'est rien autre que les vieilles vociférations bestiales des tueurs de nos ancêtres.

Michel Warschawski (Alternative Information Center)

Traduction DL
Source originale : http://www.alternativenews.org/content/view/1545/389/

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26 janvier 2009

 

Reportage sur la manifestation du samedi 24 janvier à Paris

Le reportage sur la manifestation du samedi 24 janvier
Vidéo envoyée par oumma

Face à la censure des médias qui n’ont diffusé aucune image des mobilisations de solidarité avec le peuple palestinien de ce week-end, nous vous proposons de voir en exclusivité sur Oummatv le reportage sur la manifestation du samedi 24 janvier à Paris.


 

Salma Yaqoob, Londres 24 Jan 2009

"Une nouvelle génération sait qu'Israël est un Etat raciste et terroriste."


25 janvier 2009

 

La BBC contre les victimes de l'offensive israélienne à Gaza


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En Grande-Bretagne, la BBC a refusé de diffuser un appel d'un comité réunissant plusieurs associations caritatives (1) (Disasters Emergency Committee) pour venir en aide aux victimes de la guerre à Gaza, sous le prétexte qu'elle devrait maintenir sa position de stricte impartialité. Comme si elle reprenait à son compte la propagande israélienne que tous les gazaouis étaient des combattants.

De tels appels - qui sont diffusés à la fois par la BBC, par ITV (la télévision commerciale) et par Sky News - sont une tradition en Grande-Bretagne, et permettent de récolter des sommes très importantes. La BBC, qui a un réseau impressionnant de correspondants, prétexte également qu'elle ne pourrait pas contrôler la distribution de l'aide sur place. ITV qui a initialement refusé l'appel est maintenant revenu sur sa décision. (Lundi matin Sky News a annoncé qu'elle suivait l'exemple de la BBC.)

Cette décision a été condamnée par plusieurs membres du gouvernement - qui est apparemment divisé sur la question - ainsi que par les deux principaux dirigeants de l'Eglise anglicane et par l'opposition conservatrice. 112 députés tous partis confondus ont signé une motion demandant à la BBC de diffuser l'appel. Plus de 10 000 personnes ont envoyé des messages de protestation. (Ajouter le votre ici ...)

Elle a également été dénoncée par les deux principaux syndicats présents dans l'entreprise, et le personnel est, selon nos nformations, de plus en plus dégoûté de l'attitude du directeur-général, Mark Thompson.


Dimanche soir, les bureaux de la BBC à Glasgow en Ecosse ont été occupés pendant plusieurs heures par des membres de la Coalition contre la guerre (Scottish Stop the War Coalition) et de groupes palestiniens. Les occupants ont obtenu une réunion avec des responsables de la BBC et appellent à manifester à nouveau s'ils n'obtiennent pas satisfaction.

Samedi 24 janvier, le siège de la chaîne du service public de l'audiovisuel à Londres a été la scène d'une manifestation importante pour justement protester contre la partialité des "informations" diffusées par la BBC pendant la guerre.

C'est par des actions de ce type que nous pouvons maintenir la pression à la fois sur Israël et sur les gouvernements, les entreprises et les médias pro-israéliens.

(1) Action Aid, British Red Cross, Cafod, Care International, Christian Aid, Concern Worldwide, Help the Aged, Islamic Relief, Merlin, Oxfam, Save the Children, Tearfund, World Vision
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En Grande-Bretagne, une loi oblige les organisateurs d'une manifestation sur la voie publique de donner un préavis de six jours (!) à la police, afin de permettre à celle-ci de "protéger" les manifestants. C'est le raison donnée par la police de Portsmouth pour l'arrestation début janvier à la fin d'une manifestation de solidarité avec Gaza de John Molyneux (60 ans), un militant connu du Socialist Workers Party et auteur de plusieurs brochures dont celle-ci sur l'anarchisme traduite en français et édité par Socialisme International. Voir également cet article récent de John sur Marxisme et religion et cette réponse à la question La nature humaine est-elle un obstacle à la religion ? Il n'y a pas eu d'incidents pendant la manifestation.

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Contre une « stratégie de la tension » à la française

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« Le pouvoir teste les défenses immunitaires de la société »: Mouloud Aounit (MRAP), Olivier Besancenot (LCR/NPA), Patrick Braouezec (PCF) et Noël Mamère (Les Verts) cosignent un texte dans lequel ils dénoncent la multiplication des atteintes aux libertés publiques et l'ignorance délibérée de la crise sociale.

Edvige, STIC, fichage ADN, Taser, Tarnac, Marciac, comparution immédiate pour de nombreux jeunes de quartier pendant que certains policiers incriminés dans des « bavures » attendent tranquillement un éventuel procès, mise au pas de la magistrature, mise sous tutelle de la télévision publique, mise en cause du droit d'amendement des parlementaires, acharnement judiciaire contre Jean-Marc Rouillan, délits d'outrage et de rébellion, pressions contre les journalistes comme dans l'affaire De Filippis, GPS pour les malades psychiatriques. Rétention de sûreté, prison dès 12 ans, mise à l'écart des SDF, chasse aux sans papiers; attaques contre les mouvements de défense des droits, du Dal à la Cimade, retrait des financements aux associations d'éducation populaire...

La liste des atteintes aux libertés démocratiques s'allonge chaque jour, comme si une stratégie sécuritaire délibérée se mettait en place pour détourner les esprits des crises financière, sociale, économique et de la récession qui s'annonce.

Tout est mis en œuvre pour empêcher qu'un légitime refus social se transforme en opposition politique. Nous l'affirmons : Sarkozy organise délibérément une stratégie de la tension et met au pas tous les appareils qui gèrent le contrôle des populations : police, justice, éducation, travail social, presse.

La stratégie sécuritaire de la tension vise à détourner l'attention de la question sociale et à constituer un climat de peur et de suspicion généralisés; elle permet de criminaliser la pensée et l'action des secteurs de la population qui ne se laissent pas anesthésiés. Transformées en ennemis de l'intérieur ou en déviants, plusieurs figures sociales sont livrées en pâture à l'opinion: le juge laxiste, le « terroriste idéologique de l'ultra-gauche », le jeune des cités, ado ou pré-ado, le délinquant, le pédophile, le schizophrène...

On fabrique des discours fondés sur la génétique, le racisme ou le nationalisme, on produit des paroles à double sens, qui jouent sur la victimisation des uns et la culpabilité des autres. On pénalise à outrance les rapports sociaux, pour dessiner un nouvel ordre sécuritaire. Ainsi de l'inflation des lois d'exception, votées au gré des faits divers, qui engendre une extension indéfinie des règles juridiques du contrôle social : lois sur la psychiatrie et la délinquance des mineurs, contrôle des sources des journalistes, lois à répétition sur l'immigration.

L'Etat est privatisé au service d'un clan. Ainsi du contrôle du renseignement, avec la restructuration de la DST en DCRI, sous l'autorité directe du président de la République et la constitution d'un domaine réservé de la police, le développement de la télé surveillance, l'extension des fichiers de type STIC ou Edvige...

Enfin, la théâtralisation des opérations à grand spectacle vise à frapper les esprits. D'abord expérimenté contre les sans-papiers, ce barnum médiatico-policier s'étend chaque jour un peu plus: le pouvoir teste les défenses immunitaires de la société, quitte à reculer lorsque sa résistance est trop forte. L'affaire de Tarnac en est un des exemples les plus significatifs: on institue une guerre préventive contre ceux qui auraient pu commettre des actes car ils en avaient "les moyens intellectuels"... Comme dans le film de science fiction, Minority Report, qui sanctionnait des coupables potentiels.

Le développement d'une répression de proximité participe à cette peur diffuse : depuis les révoltes de novembre 2005, le sarkozysme promeut un modèle centré sur la répression: extension de l'utilisation du Taser aux polices municipales, des Flash-ball avec lunettes de visée, des drones et des hélicoptères pour surveiller les banlieues, possibilités de gardes à vue d'une durée de 96 heures, développement d'officines para-étatiques, accords éducation nationale-Police, dont l'affaire de Marciac est symbolique .

Nous avons affaire à une clique qui organise la régression démocratique, en menant une véritable guerre contre les pauvres et tous ceux qui tentent de lui résister. Pour imposer ses pratiques de prédation, l'affairisme a besoin de son frère jumeau, l'autoritarisme. Nous sommes face à une dérive anti-démocratique qui s'apparente à ce que fût la « bushisation ». L'indignation devant l'accumulation des mesures liberticides ne suffit plus. La seule défense possible contre l'Etat sécuritaire, c'est le développement d'un mouvement massif pour la défense des libertés.

Il y a quelques années, toute la gauche politique, associative, syndicale, avait su se rassembler dans un comité national de vigilance contre le Front national. Aujourd'hui, devant la multiplication des atteintes aux libertés du président de la République et de son équipe, contre cette stratégie de la tension, nous en appelons à la vigilance citoyenne et à la constitution d'un mouvement de résistance pour les libertés .

N'ayons pas peur !

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Déclaration unitaire: "Ce n'est pas à la population de payer la crise!"

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Alternative Démocratie Socialisme - Alter-Ekolo - Alternative Libertaire - Association des Communistes Unitaires - Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une alternative au libéralisme - Les Alternatifs - Nouveau Parti Anticapitaliste - Parti Communiste Français - Parti communiste des ouvriers de France - Parti de Gauche

Les classes populaires sont durement touchées par la crise. L'inquiétude pour l'avenir grandit. La politique du pouvoir est plus que jamais au service des privilégiés. L'heure est à la riposte. Les organisations signataires de cet appel défendent des propositions pour une autre politique, et s'engagent dans le soutien et la participation aux mobilisations, notamment à la journée interprofessionnelle de grèves et manifestations du 29 janvier.

En deux mois, le nombre de chômeurs a augmenté de plus de 100 000. Dans les entreprises privées, sous couvert de crise, les plans de licenciements se multiplient et le chômage partiel touche des secteurs entiers. Les intérimaires et l'ensemble des précaires sont touchés de plein fouet. La remise en cause des droits des chômeurs continue. 
Au nom de la lutte contre « les déficits », le pouvoir a réduit les budgets publics, a privatisé, mis en concurrence « libre et non faussée » les services publics.
Lire la suite ...

24 janvier 2009

 

Samedi 24 janvier : Manifestation pour la Palestine à Paris

Voir la vidéo de cette manifestation sur OummaTV ...

Photo Farfahinne
Farfahinne a de très belles photos ici ...
Photos lepoireaurouge

Allo, tu es où là ?



Lutte Ouvrièré était bien là

Stop arms smuggling to Israel !



Justice aux Palestiniens, sanctions contre les bourreaux (Justice for the Palestinians, sanctions against their torturers)
Mobilisation nettement moins importante que le 3 ou le 10 janvier, mais la présence des Musulmans est toujours aussi impressionnante - ils constituent 90% des manifestants, avec des banderoles toujours aussi pertinentes. Cette fois-ci on évoque beaucoup la nécessité de poursuivre les dirigeants israéliens pour crimes de guerre et de boycotter l'Etat d'Israél. Le fait de comparer l'armée israélienne aux SS ou le massacre des Palestiniens au génocide des juifs pendant la deuxième guerre mondiale s'est beaucoup banalisé.


La gauche - pour ne pas dire la gauche blanche - était bien présente, mais les cortèges moins importants. Combien d'organisations ont vraiment mobilisé leurs troupes cette fois-ci ? Le PCF défilait derrière une banderole proclamant la nécessité de "Deux Etats pour deux peuples". Les cortèges musulmans ou d'organisations comme le Mouvement des Indigènes de la République étaient nettement plus radicaux. "Israël casse-toi, la Palestine ne t'appartient pas" correspond beaucoup mieux au sentiment général.

Derrière la banderole de la LCR/NPA, qui doit compter plusieurs centaines de membres en région parisienne avec tous ces 'nouveaux militants' qui affluent vers le nouveau parti, il y avait selon moi une petite centaine de personnes. C'est assez inquiétant.

Le drapeau bleu et blanc des sionistes brûle

Les camarades de la petite organisation Marxistes Unitaires ont vendu plusieurs dizaines d'exemplaires de leur nouvelle brochure, Pourquoi faut-il soutenir la résistance palestinienne?
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Et pour le plaisir : la fac de droit de l'Université de Cambridge est occupée en solidarité avec les Palestiniens (cela me rappelle vraiment quelque chose). Ici, sur un site israélien ...

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Parti socialiste : l’impossible critique d’Israël


Une manifestation du Hamas, Gaza, 20 janvier 2009 : Une partie de la gauche française rechigne à soutenir la résistance palestinienne, renvoyant dos-à-dos l'Etat sioniste et le Hamas, ou pire, soutenant Israël
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Un article très intéressant de Philippe Marlière qui démontre à quel point la direction du Parti socialiste s'est éloignée d'une position juste sur la question palestinienne. Quelques militants socialistes participent à la mobilisation contre l'agression israélienne. C'est à leur honneur. Mais il faudra peut-être qu'ils en tirent toutes les conclusions nécessaires.

/../ La défense inconditionnelle d’Israël pendant les années Mollet et Mitterrand a fait place à un soutien certes toujours inconditionnel, mais biaisé et feutré. Les dirigeants socialistes étouffent tout débat interne sur la question des territoires occupés, car ils savent que ce serait ouvrir la boîte de Pandore de la mise en accusation d’Israël. La direction socialiste manie une langue de bois épaisse qui met en scène de manière équidistante « deux camps qui souffrent ». Un tel procédé est partial, c’est-à-dire favorable à Israël, car il ne prend pas en compte l’injustice faite aux Palestiniens en 1948, puis en 1967 et depuis. En se taisant sur l’occupation des terres palestiniennes, la direction du PS dépolitise le conflit. Cet évitement politique a pour conséquence d’ethniciser la question. L’insistance socialiste sur l’« insécurité israélienne » renforce de manière quasi-subliminale la perception de sens commun selon laquelle Israël – un Etat démocratique et « occidental » – ne fait que défendre ses citoyens contre des islamistes qui n’hésitent pas à perpétrer des attentats-suicides.

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23 janvier 2009

 

Pourquoi la gauche européenne ne soutient-elle pas la résistance palestinienne ?



La gauche et l'appui à la résistance, par Nadine Rosa-Rosso

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Grève générale avec barrages routiers ... en Guadeloupe


ANSANM NOU KA LITÉ – ANSANM NOU KÉ GANNYÉ !
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Lu sur Actudom:

Au quatrième jour de grève générale en Guadeloupe, à l'appel du collectif "kont pwofitasyon" (contre l’exploitation outrancière), rassemblant la quasi-totalité des syndicats insulaires, les barrages routiers se sont multipliés ce vendredi, aux premières heures de la journée, sur les principaux axes.

Les manifestants ont bloqué les accès à l'Hôtel de Région, à Basse-Terre.Ce mouvement de grève générale contre la vie chère paralyse de plus en plus l'île. Les organisations, partis politiques et associations culturelles identitaires réunis au sein du collectif, avait décliné hier l'invitation du préfet de participer à une "table ronde".


Dès mercredi, ils avaient déjà refusé de participer à une réunion de travail proposée par les présidents des deux collectivités territoriales et de l'association des maires. Le Collectif veut une réunion rassemblant, en un seul lieu, l'Etat, les collectivités territoriales majeures et le patronat.

Dans ce contexte, la vie quotidienne des Guadeloupéens continue d'être perturbée. Pas d'essence, les stations-services étant fermées depuis lundi, barrages tournants et poubelles renversées dans les rues. Tout cela limite les déplacements. Les principales grandes surfaces de l'archipel sont également fermées. La vie économique, déjà délicate, continue à être paralysée. Des programmes de délestages tourants sur le réseau de distribution électrique ont été mis en place par EDF. Tous les concerts et spectacles de ce week-end ont été annulé, tout comme les manifestations sportives.


Le président du Medef, Willy Angèle, s'exprimant sur Radio Caraïbes International, a craint "un véritable dépôt de bilan collectif des entreprises de Guadeloupe". "Les croisiéristes s'en vont et trois escales de paquebots de croisières ont été annulées, les voyagistes demandent le retour en urgence des touristes", a-t-il déclaré.

Site de l'Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe (UGTG)

Communiqué de la LCR

Depuis quatre jours, une grève générale contre la vie chère paralyse l’ensemble de secteurs économiques de l’île, activités économiques et transports. Plusieurs manifestations rassemblant des milliers de personnes ont eu lieu. Les parents d’élèves soutiennent activement ce mouvement. Le Collectif « kont pwofitasyon » (contre l’exploitation outrancière), à l’origine de cette grève générale, rassemble la quasi totalité organisations syndicales, partis politique et associations. Il réclame, entre autres, une baisse des prix de tous les produits de première nécessité, du prix de l’eau, de l’électricité, des impôts et des taxes, une baisse immédiate de 50 centimes par litre de carburant, un gel des loyers, une augmentation de 200 euros des salaires, retraites, minimas sociaux, des mesures en faveur de l’emploi des guadeloupéens. Le Collectif réclame une réunion tripartite avec les représentants de l’état, des collectivités territoriales, du patronat pour obtenir des mesures qui permettent à la population de sortir du carcan de la misère, suite à la cherté de la vie à la Guadeloupe. Ce mouvement de grève à la Guadeloupe monter la volonté de résistance d’une population aux politiques libérales, au système capitaliste qui veulent faire payer la crise aux salariés. C’est le prélude à un 29 janvier qui doit être massif afin de pouvoir mettre en échec la politique de N. Sarkozy. La LCR et son porte-parole, Olivier Besancenot, soutiennent totalement la grève générale à la Guadeloupe ainsi que les revendications des grévistes et de la population guadeloupéenne. Le 23 janvier 2009.

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22 janvier 2009

 

Solidarité avec les Palestiniens: King's College, London


Manifestation pour Gaza à Londres
Chers amis,

Les étudiants de l'université de King's College à Londres occupent actuellement leur université afin de manifester toute leur solidarité avec le peuple palestinien et condamner le massacre perpétré par Israel. Ce mouvement d'occupation solidaire a été largement suivi cette semaine dans bon nombre d'universités anglaises (SOAS, LSE, Oxford, Essex, Sussex, Birmingham, Manchester, Nottingham, Newcastle). Aucun mouvement étudiant n'a connu une telle ampleur au Royaume-Uni depuis les mobilisations contre l'Apartheid et contre le Vietnam.

Une conférence de presse a été tenue aujourd'hui sur le lieu d'occupation à King's College, à laquelle ont assisté nombre de médias britanniques (The Guardian, Channel Four, The Times, ...) et internationaux (Al Jazeera International, BBC Arabic, Press TV Iran, …).

Les étudiants de King's College revendiquent en particulier la révocation du titre de docteur honoris causa remis dernièrement par l'université de King's College à Shimon Peres. Ils trouvent inacceptable qu'une personne responsable du meurtre de centaines de civils et du massacre de Qana en 1996 puisse recevoir de tels honneurs.

Ils demandent aussi à l'université de condamner officiellement l'action militaire israelienne et d'accorder cinq bourses d'étude aux étudiantes et étudiants palestiniens.

Nous vous serions particulièrement reconnaissants si vous pouviez envoyer des messages de solidarité à l'adresse suivante (kcloccupation@gmail.com) et diffuser cette nouvelle au sein de vos réseaux.

Nous avons besoin de votre solidarité et de votre soutien.

Mille remerciements !

Le comité d'occupation de King's College, Londres.

Pour plus d'informations, vous pouvez visiter : www.kcloccupation.blogspot.com

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Le journal Témoignage Chrétien : "Israël détient la classe politique la plus stupide et la plus cruelle de son histoire"

/.../ On savait déjà qu’Israël avait à sa tête une classe politique particulièrement corrompue (rappelons qu’Ehud Olmert est sous la menace de procès de corruption et d’abus de confiance). On a aujourd’hui la confirmation qu’avec Ehud Barak et Tzipi Livni, maîtres d’œuvre de cette offensive, elle détient l’une des plus stupide et cruelle de son histoire. Comment peut-on, après un tel carnage, affirmer être « en paix avec soi-même », comme l’a déclaré la ministre des Affaires étrangères à propos d’Israël (Reuters – 19 janvier) ? Le seul mot qu’elle a eu à l’attention des victimes civiles a été de les qualifier de « produit des circonstances ». Les « circonstances », justement appelleraient un minimum de dignité. C’est à peu près tout ce qui leur reste pour sauver la face.

Voici l'éditorial de Luc Chatel en entier. Je suis loin d'être d'accord avec son analyse du Hamas, qu'il renvoie pratiquement dos-à-dos avec les dirigeants sionistes. Ne se rappelle-t-il pas que son journal est issu de la Résistance contre l'occupant nazi ?

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"Crise de l'hégémonie néo-libérale"

Conférence ContreTemps/NPA : (lundi 26/01/09, 19h15)

Nous sommes heureux de vous inviter à la conférence organisée par la revue ContreTemps et le comité NPA de Sciences Po : "Crise de l'hégémonie néo-libérale", avec Michel Husson ("Capitalisme, fin d'époque ?") et Stathis Kouvélakis ("La Grèce en révolte").

Elle se tiendra le lundi 26 janvier, à 19h15, au 13 rue de l'Université (amphi Jean-Moulin), M° Saint-Germain-des-Prés,

 

Il faut poursuivre les criminels de guerre sionistes

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Ouest France, mercredi 21 janvier 2009

Israël accusé de crimes de guerre à Gaza

L'État hébreu va-t-il devoir rendre des comptes ? C'est le souhait d'une partie de la communauté internationale.

Le secrétaire général de l'Onu n'en démord pas : quelqu'un va « devoir rendre des comptes », après les bavures israéliennes dans la bande de Gaza.

Si Ban Ki-moon, qui a visité la bande de Gaza, mardi matin, ne parle pas de « crimes de guerre », les leaders arabes ont estimé, hier, lors du sommet de Koweït, « qu'Israël est légalement responsable des crimes de guerre qu'il a commis et doit entamer les poursuites nécessaires contre ceux qui les ont exécutés ».

Alors qu'Amnesty International parle aussi de « crimes de guerre », certaines organisations de défense des droits de l'homme n'hésitent pas à dénoncer des « crimes contre l'humanité » et menacent de saisir la Cour pénale internationale. Selon des experts, ces poursuites ont peu de chances d'aboutir, Israël n'ayant pas signé le traité de Rome qui a institué la CPI.

L'État hébreu prépare toutefois sa défense et rassemble des preuves pour démontrer que ses objectifs étaient uniquement militaires.L'armée israélienne assure que ses bombardements étaient légalement justifiés et que « le Hamas commet des crimes de guerre en mettant des civils en première ligne ». Huit ONG israéliennes ne sont pas de cet avis et exigent une enquête.

Commentaire

Il est peu probable que des instances internationales comme l'ONU aient suffisamment de détermination pour poursuivre et si nécessaire traquer ces criminels. Financées et contrôlées en dernière instance par les grandes puissances, les Etats-Unis en tête, elles n'agissent que dans la mesure où cela ne va pas à l'encontre de ceux qui tiennent les cordes de la bourse.

S'il faut applaudir les ONG qui entreprennent des poursuites judiciaires contre Olmert, Barak, Livni et les autres, nous ne devons pas être trop optimistes quant aux résultats. Seul un mouvement de masse capable d'imposer l'isolement complet du régime est en mesure de renverser le rapport de forces. C'est pour cela qu'il faut continuer à construire le mouvement de solidarité en France et dans les autres pays complices, et tout faire pour encourager les manifestants et les grèvistes dans les pays du Moyen Orient (en Egypte, notamment).

En attendant, pourquoi pas créer un Tribunal populaire pour faire le procès des principaux responsables du massacre de Gaza et de l'étranglement de la Palestine, comme cela a été le cas pendant la guerre au Vietnam ?
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L'Association Marque Page vient de publier une brochure de 44 pages intitulée Pourquoi soutenir la résistance palestinienne ? Elle sera en vente lors de la manifestation à Paris (point de rassemblement Denfert-Rochereau à 14h) le samedi 24 janvier. Prix: 2 euros.

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En Grande-Bretagne, plusieurs facs occupées par des étudiants pro-palestiniens

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NOUVEAU : Selon les dernières informations, les étudiants de la LSE ont mis fin à leur occupation après avoir obtenu l'essentiel de leurs revendications.
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A l'heure où j'écris, sept universités sont occupées en Angleterre: London School of Economics, School of Oriental and African Studies (université de Londres), King's College (Londres), et les universités de Birmingham, Essex, Sussex et Warwick

Ces actions, même si elles sont le fait d'une petite minorité d'activistes (quelques dizaines, en général), ont aidé à attirer l'attention aux liens des universités avec l'Etat d'Israël, ainsi qu'avec l'industrie d'armements et l'armée britannique (organisation de forums de recrutement ...).

A King's College, les occupants réclament la révocation du doctorat honorifique accordé au président de l'Etat sioniste, Shimon Peres. Les étudiants demandent que l'administration organise des mesures pratiques de solidarité, comme des bourses pour des étudiants palestiniens et la récolte de fonds pour le reconstruction.

Ils demandent également que les autorités universitaires prennent position formellement en condamnant les actions d'Israël et notamment ses crimes de guerre.

Les occupations permettent enfin d'inviter des personnalités politiques et du mouvement anti-guerre et d'organiser des débats sur le sionisme et l'histoire de la Palestine (des teach-in) qui peuvent attirer plusieurs centaines de personnes. Dans plusieurs cas l'administration a accepté que les étudiants poursuivent leur occupation, plutôt que de chercher la confrontation.

Des messages de soutien ont été envoyés par des personnalités et des sections syndicales (ici, le professeur Avi Shlaim de St Antony's College, Oxford, et l'Union locale des syndicats de Manchester)


NOUVEAU : Occupation à l'université d'Oxford ...

Et si les étudiants français se mettaient dans l'action ?
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La CGT d'Alstom réclame l'arrêt de la collaboration de l'entreprise avec Israël

La compagnie de location de voitures Hertz se retire d'un accord avec la ligne aérienne israélienne El Al. Même si cette décision est sans doute motivée plus par des calculs commerciaux que d'autre chose, elle montre que la pression peut être efficace. Il était particulièrement indécent qu'El Al lance une campagne de promotion basée sur le thème "c'est le moment d'exprimer sa solidarité avec Israël".

Israël doit savoir qu'il est devenu un Etat infréquentable.

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21 janvier 2009

 

Dans la Thailande d'aujourd'hui, on peut encore être accusé de 'lèse-majesté'

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NOUVEAU : Plus de 120 enseignants et autres soutiennent le prof. Ungpakorn (Lettre publiée dans The Guardian)
Déclaration de presse du professeur associé Giles Ji Ungpakorn concernant l'inculpation de Lèse Majesté

Comme vous le savez, j'ai été assigné à comparaître par le commissariat de police de Pathumwan pour un interrogatoire dans la mâtinée du mardi 20 janvier 2009 à 10 heures. Je suis accusé de Lèse Majesté. Cette inculpation provient de mon livre "Un Coup d'état pour les Riches", publié en 2007. Ceux qui sont jugés coupables de Lèse Majesté sont condamnés à une lourde peine de prison.

1. La Loi anti Lèse Majesté de Thaïlande empêche le bon fonctionnement d'une Monarchie Constitutionnelle Démocratique car elle restreint la liberté de parole et d'expression et n'autorise pas l'explication et la transparence de l'institution de la Monarchie. La population thaïlandaise est encouragée de croire que nous vivons dans "un ancien système de Monarchie", à mi-chemin entre une Sakdina et une Monarchie mi-constitutionnelle mi-absolue.

2. En Thaïlande, l'utilisation de la Loi anti Lèse Majesté est une tentative d'interdire toute discussion au sujet d'une des institution les plus importantes. Le but est d'empêcher les pensées critiques et d'encourager un système "d'apprentissage machinal" parmi le peuple. Par exemple, une fois que le Roi a donné sa bénédiction à "l'Economie Suffisante", Nous sommes tous supposés l'accepter et l'aduler sans se questionner. Par chance, ce type de lavage de cerveau ne marche pas très bien dans la société thaïlandaise, malgré le fait qu'une société ne pouvant pas discuter ouvertement d'économie et de programmes politiques restera arriérée et sous-développée.

3. Les militaires prétendent souvent qu'ils sont les "défenseurs de la Monarchie Constitutionnelle", alors que, tout au long de leur histoire, ils ont fait des coups d'états anticonstitutionnels. Ces putschs sont toujours légitimés par l'argument de protéger la Monarchie. Le coup d'état du 19 septembre 2006 est un bon exemple. Plutôt que de défendre la Monarchie en tant que telle, l'armée cherche à se donner une légitimité elle même en se référant au Roi. Ainsi la Loi anti Lèse Majesté est utilisée comme un outil par les militaires et les autres élites partisanes de l'autoritarisme dans le but de protéger leurs intérêts plutôt que de préserver la Monarchie Constitutionnelle. La promotion de l'image que la Monarchie est toute puissante (une image anticonstitutionnelle) fait partie de cette auto-legitimation par l'armée et ces autres forces.

4. Dans la plupart des pays démocratiques, les Monarques Constitutionnels jouissent de la stabilité bien qu'ils soient sujet à l'examen minutieux du public. Donc, nous devons conclure que la Loi anti Lèse Majesté thaïlandaise n'est pas faite dans le but d'amener la stabilité de cette institution mais sert d'autres objectifs.

5. Ceux qui m'accusent de Lèse Majesté le font parce que je me suis opposé inflexiblement par principe aux coups d'états militaires et aux dictatures. Beaucoup d'autres activistes font face à de similaires inculpations pour la même raison. Nous ne devons pas oublier leur situation critique. Nous devons mener une campagne politique nationale et internationale pour défendre les droits démocratiques en Thaïlande et pour l'abolition de la Loi anti Lèse Majesté.

Mon livre "Un Coup d'état pour les Riches"

J'ai écrit et publié ce livre quelques mois après le coup d'état du 19 septembre 2006. Ce livre était une tentative d'écrire une analyse académique de la crise politique thaïlandaise d'un point de vue pro-démocratie. Bien que j'y critique constamment les gros abus des droits de l'homme du gouvernement Thaksin, je soutenais que le putsch était complètement injustifié. J'expliquais que ceux qui avaient soutenus le coup d'état, les militaires, le PAD, des hommes d'affaires mécontents et les fonctionnaires néo-libéraux et conservateurs, étaient unies dans leur mépris pour les pauvres. Ils n'ont aucune foi en la démocratie parce qu'ils croient que les plus démunis sont trop stupides pour avoir le droit de vote. Ils haïssent aussi le parti de Thaksin parce qu'il pouvait gagner les élections et qu'eux non.

Un autre thème important de mon livre est l'interrogation sur un "fait" perçu que la crise fut le résultat d'une dispute entre la Monarchie et Thaksin. Plus que tout, c'est celui de mes arguments qui a pu faire enrager les militaires, vu qu'ils espéraient utiliser la légitimité royale pour justifier leur coup. J'ai aussi tenter de stimuler une discussion sur si une Monarchie Constitutionnelle doit défendre la Constitution et la Démocratie ou non. Dans un autre paragraphe du livre, j'essayais de faire un compte rendu historique de la Monarchie pour soutenir que c'est maintenant une institution moderne et non pas féodale.

J'ai maintenant vendu toutes les 1000 copies du livre "Un Coup d'etat pour les Riches", mais on peut se le procurer en le téléchargeant de mon blog http://wdpress.blog.co.uk/ et du site web de International Socialist Tendency en Grande Bretagne. Juste après avoir été édité, le livre fut retiré de la vente par la librairie de l'université Chulalongkorn et après de celle de l'université Thammasart.

Je rejette totalement l'accusation comme quoi j'ai commis un crime quelconque en écrivant et éditant ce livre. Je suis préparé à combattre toutes les accusations de Lèse Majesté dans le but de défendre la liberté académique, celle d'expression et la démocratie en Thaïlande.

Vu que cette accusation a été déposée par un agent de la Branche Spéciale, l'actuel gouvernement du Parti Démocrate doit être interrogé sur son rôle dans ce cas et dans beaucoup d'autres. Le nouveau Premier Ministre a déclaré qu'il voulait prendre des mesures énergiques et fermes contre la lèse majesté et beaucoup de cas récents ont été pris en charge par la police.

Giles Ji Ungpakorn
13 Janvier 2009

Ce que vous pouvez faire:
1. Écrire une lettre de protestation et d'inquiétude à l'adresse suivante:
Prime Minister Abhisit Vejjajiva, Government House, Bangkok, Thailand. Fax +66(0)29727751
2. Écrire une lettre de protestation et d'inquiétude à l'ambassadeur thaïlandais de votre pays
Adresse en France : Ambassade Royale de Thaïlande 8 rue Greuse 75016 Paris. Fax 0156260445
Adresse en Belgique : Ambassade Royale de Thaïlande 2 sq. du Val-de-la-Cambre B1050 Bruxelles. Fax 026483066
Adresse en Suisse : Ambassade Royale de Thaïlande Kirchstrassse 56, 3097 Liebefered (Berne). Fax 0319703035
Adresse au Canada : Ambassade Royale de Thaïlande 180 Island Park Ottawa (Ontario) K1Y-0A2. Fax (613) 7226624

3. Demander qu'Amnesty International s'occupe de tous les cas de Lèse Majesté en Thaïlande.

4. Réclamer l'abolition de la Loi anti Lèse Majesté

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20 janvier 2009

 

Palestine années trente ...

/.../ Les sionistes qui avaient émigré en Palestine à la fin du 19ème siècle voulaient que toute la population soit juive. En Afrique du Sud, par contre, les blancs étaient les capitalistes et leur entourage, alors que les noirs étaient les travailleurs. En Palestine, avec le niveau de vie très bas des Arabes par rapport aux Européens, et avec un chômage, visible et caché, très important, le moyen d’exclure les Arabes était de leur fermer le marché du travail juif. Il y avait pour cela un certain nombre de méthodes. D’abord, le Fonds National Juif, propriétaire d’une grande partie des terres aux mains des Juifs, y compris d’une grosse portion de Tel Aviv, avait un règlement qui insistait sur le fait que seuls des Juifs pouvaient être employés sur ces terres.

Je me souviens qu’en 1945 un café de Tel Aviv fut attaqué et presque entièrement détruit parce que le bruit courait qu’un Arabe y était employé comme plongeur. J’ai aussi le souvenir, lorsque j’étais à l’Université Hébraïque de Jérusalem entre 1936 et 1939, de manifestations répétées contre le vice-chancelier de l’université, le Dr Magnes. C’était un Juif américain riche et libéral, et son crime était d’être le locataire d’un Arabe. Il n’y a probablement aucun étudiant, disons de la London School of Economics, qui sache ou qui se soucie de savoir si le vice-chancelier est propriétaire de son logement ou s’il le loue à un catholique, un protestant ou un juif.

En mars 1932, David Ben Gourion, dirigeant du Mapai, le parti travailliste d’Eretz Israël, et futur premier ministre de l’Etat hébreu, fit savoir clairement qu’il était fortement opposé à l’emploi de travailleurs arabes par des Juifs. Il proclama : « Personne ne doit penser que nous sommes ouverts à l’existence d’un emploi non-juif dans les villages. Nous ne cèderons pas, je dis nous ne cèderons aucun lieu de travail dans le pays. Je vous le dis en toute responsabilité, il est moins honteux de monter un bordel que d’évincer les Juifs de leur travail sur la terre de Palestine ». Ne vous imaginez pas que c’étaient là de simples paroles. Les bordels de Tel Aviv soutenaient la comparaison avec les meilleurs, mais il n’y avait pas un seul travailleur arabe dans la ville.

Dans ce domaine il n’existait pas de véritable différence entre les sionistes de droite ou de gauche. Les sionistes de gauche d’Hashomer Hatzaïr n’étaient pas en reste, et il ne fait aucun doute que Bentov, l’un de leurs dirigeants, avait raison lorsqu’il disait : « Le Mapai n’a pas le monopole de la revendication d’un travail juif. Nous sommes pour l’élargissement maximal du travail juif et pour son contrôle dans l’économie juive » [1]. En fait, dans tous les cas de mise en place de piquets contre le travail arabe il n’y a pas un seul exemple où Hashomer Hatzaïr n’y ait pas participé, ou au moins apporté son soutien.

La fédération syndicale sioniste, la Histadrout (Fédération Générale du Travail Hébreu), imposait à tous ses membres une double cotisation, l’une pour la défense du travail hébreu et l’autre pour la défense du produit hébreu. La Histadrout organisait des piquets contre des maraîchers qui employaient des Arabes, forçant les propriétaires à les licencier.

Je me souviens de l’incident suivant. A l’époque, Chanie [ma future femme] venait juste d’arriver dans le pays et elle m’avait rejoint dans un logement proche du marché juif à Tel Aviv. Un jour, elle vit un jeune homme juif marchant parmi les femmes qui vendaient des légumes et des œufs, et de temps en temps il brisait les œufs avec ses chaussures ou versait de la paraffine sur les légumes. Elle demanda : « Que fait-il ? » Je lui expliquai qu’il contrôlait si les femmes étaient juives ou arabes. Dans le premier cas, tout allait bien ; dans le second, il utilisait la violence. Chanie réagit : « C’est exactement comme en Afrique du Sud ! », d’où elle arrivait. Je lui répondis : « C’est pire. En Afrique du Sud, au moins, les Noirs peuvent trouver un emploi ».

Extrait de l'autobiographie de Tony Cliff (Ygaël Gluckstein), Un monde à gagner. En voici un autre petit extrait :

/.../ Il y avait dans le pays une petite école où les enfants juifs et arabes étaient mélangés. Cet établissement avait été fondé et financé par un de mes oncles, Chaim Margalit-Kalvarisky. Il était très à son aise, étant le dirigeant de l’organisation de Rothschild en Palestine. Il avait aussi fondé un minuscule groupe de Juifs et d’Arabes libéraux appelé Brit Shalom (la Ligue de la Paix). Cet oncle était en butte aux sarcasmes de mon père et de ma mère qui le considéraient comme fou. Il était tellement obsessionnel qu’il parlait rarement d’autre chose que de la paix avec les Arabes. Chanie trouvait qu’il y avait une grande ressemblance entre lui et moi – tous les deux un peu dérangés. Elle me dit : « Il doit y avoir un lien du sang expliquant cela ». Je lui répondis que Kalvarisky ne m’était apparenté que par alliance : il avait épousé la sœur de mon père. Ses actes ont probablement concentré de plus fort mon attention sur la question de l’exclusion des Arabes de mon école. Je me suis toujours identifié avec les parias.

L’ostracisme envers les Arabes ne se limitait pas à l’éducation. Ils étaient aussi exclus des logements possédés par des Juifs. Le résultat de cette ségrégation, c’est que pendant les 29 années où j’ai vécu en Palestine je n’ai jamais été sous le même toit que des Arabes.

Ce texte de Tony Cliff (Palestine 1917 - Londres 2000) nous rappelle que les premiers antisionistes étaient les membres de la gauche communiste et révolutionnaire juive.

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Manifestation pour Gaza, samedi 24 janvier



Non, malheureusement, la guerre d'Israël contre le peuple palestinien n'est pas terminée. Les dirigeants sionistes ont choisi pour l'instant de mettre fin à leur offensive, mais nous savons qu'ils peuvent recommencer à n'importe quel moment, et qu'ils n'ont pas besoin d'un prétexte.

Aujourd'hui, les grandes puissances, la France de Sarkozy en tête et probablement les Etats-Unis d'Obama, essaient de trouver des solutions en rendant visite aux dirigeants d'Israël (ceux-là qui viennent de commettre des crimes contre l'humanité), de l'Egypte et d'autres régimes corrompus comme l'Autorité palestinienne mais en refusant de reconnaître ou de discuter avec le gouvernement légitime de Gaza. Au mieux, ils vont envoyer de l'aide 'humanitaire' et une assistance technique en attendant que les Israéliens reviennent finir leur travail (comme une grande partie de leur 'opinion' le réclame) - mais toujours dans le but de faire pression sur le Hamas pour qu'il renonce à la résistance.

Leur attitude vis-à-vis d'Olmert, de Barak et de Livni n'est pas sans rappeler ce qui s'est passé à Munich en 1938. Seul l'interdiction totale de tout commerce avec ce pays voyou - à commencer évidemment par l'interdiction de toute vente d'armements et l'annulation de tous les accords de coopération économiques et militaires - peut freiner leurs ambitions.

Nous sommes pour la paix, mais pour une paix juste. Les sionistes sont théoriquement pour la paix, mais une paix qui réduirait de façon permanente les Palestiniens au statut de peuple dominé. Encore que, comme certains analystes affirment, Israël étant un pays militarisé où les politiciens ont vocation à faire la guerre et les généraux à faire la politique, la logique de la guerre préemptive semble être de plus en plus le seul véritable ressort de sa politique (une analyse des ruptures de pauses dans la violence démontrent par exemple qu'elles suivent quasiment toujours des actions unilatérales de l'armée israélienne).

La conclusion ne peut être que la seule solution à long terme ne se trouve pas dans des négociations avec Israël dans le but de créer deux Etats qui seront forcément assymétriques (mais que de toute façon les Israéliens ne veulent pas). Seul peut garantir la paix et le développement un Etat bi- ou pluri-national garantissant les droits de toutes ses composantes ethniques et religieuses (arabes, juives, druzes, chrétiennes, musulmanes ..), ce qui suppose la dissolution de l'Etat d'Israël dans une entité plus vaste.
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Parmi les nombreux articles que les camarades de Socialisme International ont écrit ou publiés sur la question de la Palestine, celui-ci, de Pierre-Yves Salingue, me semble particulièrement à propos : Sortir du piège du 'partage' (2003)

Le blog de Julien Salingue : A la recherche de la Palestine

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19 janvier 2009

 

Les documents, l'attaque israélienne et le Hamas


Manifestation le 18 janvier 2009 à Sarcelles, ville de la banlieue parisienne (photos sur le site d'EuroPalestine)


par Norman Finkelstein*

/.../ pour savoir pourquoi Israël a attaqué ces derniers jours, encore une fois, les données sont assez explicites. Selon le quotidien israélien Haaretz, le ministre de la Défense, Ehoud Barak avait planifié cette offensive avant même le début de la trêve. En fait, selon l’édition de Haaretz du janvier 2009, la planification de l’invasion a débuté en mars. Et la raison en est, je pense, double. Premièrement: il s’agit pour Israël d’augmenter, ce que son gouvernement appelle, sa force de dissuasion, qui pour le dire plus platement, consiste en la capacité d’Israël à soumettre la région par la terreur. Après leur défaite de juin 2006 au Liban, il leur semblait important de transmettre le message que la force de frappe d’Israël était encore capable de terroriser ceux qui oseraient le défier.

La seconde raison de l’attaque tient au fait que le Hamas avait fait savoir qu’il voulait une résolution diplomatique au conflit selon les frontières de 1967. Cela signifiait que le Hamas rejoignait le consensus international, qu’il s’alignait à la grande majorité de la communauté internationale à la recherche d’une solution diplomatique. Les Israéliens se retrouvaient alors confrontés à ceux qu’ils appellent une « offensive de paix palestinienne ». Et c’est dans le but de contrer cette offensive de paix qu’ils ont entrepris de détruire le Hamas. Comme il était explicité dans le numéro d’avril 2008 de Vanity Fair (mensuel américain) par l’écrivain David Rose – qui s’appuyait lui-même sur des documents officiels américains – les États-Unis, en collaboration avec l’Autorité Palestinienne et Israël, ont tenté un putsch contre le Hamas, putsch que celui-ci a anticipé. Cela non plus, ce n’est plus discutable.

Lire l'article complet ici ...

*Historien américain, fils d'une mère qui a connu les camps de concentration

Ils devront payer pour le bain de sang dans la bande de Gaza, par Gideon Levy (journaliste israélien)

/.../ Olmert est le seul Premier ministre israélien qui a envoyé son armée en guerre par deux fois au cours de son bref mandat. L’homme qui a fait un certain nombre de déclarations courageuses sur la paix à la fin de son mandat a orchestré pas moins de deux guerres. Parler de paix et de guerre, le « modéré » et l’« éclairé » Premier ministre s’est révélé comme l’un de nos plus grands fauteurs de guerre. En comparaison de cela, ses délits de corruption (« des enveloppes bourrées de billets » et les passe-droits « Rishon Tours »: voyages privés financés par cette agence de voyage) le feront apparaître blanc comme neige.

Barak, le chef du parti de la gauche (Parti travailliste) doit rendre compte des crimes des forces armées sous sa direction. Sa responsabilité est entière pour ce qui a trait aux bombardements et les tirs d’obus sur des lieux où la population est concentrée, aux centaines de morts et de blessés parmi les femmes et les enfants, aux nombreux tirs sur les équipes médicales, à l’utilisation des bombes au phosphore employées contre des zones civiles (voir article sur ce site de Sophie Shihab, 12 janvier 2009), au bombardement de l’école de l’ONU qui a servi de refuge à des résidents qui ont perdu leur sang jusqu’à en mourir et cela pendant des jours parce que les forces armées empêchaient leur évacuation en leur tirant dessus et en leur lançant des obus. Il doit porter la responsabilité même du siège imposé à Gaza pendant un an et demi et dont les implications sont effroyables dans la guerre d’aujourd’hui. Tout cela va compter comme crimes de guerre.

Livni, la ministre des Affaires étrangères et chef du parti centriste (Kadima), restera dans les mémoires comme celle qui a poussé et légitimé le silence sur tous ces événements. La femme qui a promis « une autre forme de politique » y est totalement impliquée. Cela ne doit pas être oublié.


Un très long article de Noam Chomsky : Gaza 2009 : "Exterminez-les tous!" (en anglais)

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18 janvier 2009

 

Ces derniers jours à Gaza , toujours plus crimes de guerre israéliens

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Communiqué

Ces derniers jours à Gaza , toujours plus crimes de guerre israéliens.

Tirs de chars contre plusieurs hôpitaux et une école de l'ONU de plus, tuant au moins une mère et son enfant. Scènes de panique à l’hôpital Al-Qods bombardé et incendié. Bombes incendiaires au phosphore contre les bâtiments de l’ONU, des dizaines de tonnes d’aide alimentaire ont brûlé. Plus de 1200 morts et 5300 blessés, et le massacre continue. Un tiers des victimes sont des enfants.

Contrôle des médias : Les journalistes sont toujours empêchés d’entrer à Gaza. L’armée israélienne a bombardé un immeuble abritant les bureaux de plusieurs médias arabes et internationaux. Deux blessés parmi les rares journalistes présents sur le terrain.

Gaza brûle : La situation humanitaire devient dramatique. Un million d'habitants vivent sans électricité, 750.000 sont sans eau. Tous sont terrorisés. L’attaque israélienne continue.

La résistance palestinienne reste ferme : Malgré le meurtre de Saïd Siam, un des plus hauts dirigeants du Hamas, la résistance coordonnée des factions refuse toute capitulation. La résistance ne se satisfera pas d'un accord qui permettrait la poursuite du siège et de la suprématie israélienne.

Israël refuse toute trêve négociée et la fin du siège, la France poursuit le "dialogue"

Israël repousse tout appel à un cessez-le-feu négocié et invente le concept de "trêve unilatérale". La Croix-Rouge condamne le bombardement de l’hôpital Al-Qods, le secrétaire général de l’ONU condamne le bombardement des bâtiments de l’ONU et demande une enquête internationale..

Le gouvernement français ne s’oppose toujours pas aux crimes israéliens, ni à l’ONU, ni dans les actes, ni même en paroles. Sarkozy va faire un tour en Egypte, mais n'ira pas à Gaza. Il promet une "aide humanitaire" pour les Palestiniens.

IL Y AURA D'AUTRES MASSACRES TANT QU'ISRAËL RESTERA IMPUNI
SARKOZY DOIT RECEVOIR NOS REVENDICATIONS : DES SANCTIONS IMMEDIATES CONTRE ISRAËL
MANIFESTATION NATIONALE SAMEDI 24 DECEMBRE A PARIS

La mobilisation la plus large possible doit continuer et s’amplifier pour faire pression sur le président français Nicolas Sarkozy. C'est lui décide de tout en France, ce sont ses amis qui contrôlent les grands groupes d'armement qui commercent avec Israël et détiennent les clés des principaux médias.

Notre mobilisation a déjà atteint des succès importants. Samedi dernier, la plus large mobilisation jamais vue en France pour la Palestine a réuni plus de 300 000 personnes dans des dizaines de villes. Ce week-end, des manifestations et veillées ont lieu partout en France. Mais au nom de la lutte contre "l'importation du conflit israélo-palestinien", les préfets font tout pour entraver la mobilisation. Vendredi soir à Paris, la police a fermé trois stations de métro pour compliquer l'arrivée des manifestants qui ont malgré tout été plusieurs centaines, acculés derrière l'Assemblée Nationale et le Ministère des Affaires Etrangères. La préfecture de Paris menace de démonter le "Ministère de la Solidarité avec la Palestine", installé par des jeunes militants à la Rotonde place Stalingrad. Nous vous y proposons malgré tout de nous y retrouver, pour continuer de construire avec nous la mobilisation.

En Grèce, la mobilisation de la population en solidarité avec les Palestiniens a conduit le gouvernement à empêcher une livraison d’armement américain pour Israël qui devait transiter par un port grec.

En France, le « salon du tourisme israélien » devait ce tenir jeudi à Paris, à l’hôtel Intercontinental. Confrontée à une forte mobilisation la direction de l’hôtel l'a annulé. Des militants ont interdit la tenue d'un spectacle d'Arthur, éminent soutien de la politique israélienne.

Samedi 17 et dimanche 18, rassemblements et veillées aux chandelles devant les mairies et préfectures, dans les quartiers, dans les villages, partout en France. Organisez une action chez vous ! La France entière doit être impliquée, il s’agit de rendre visible l’indignation que nous ressentons tous, d’exprimer notre solidarité avec les Palestiniens abandonnés de tous les gouvernements du monde.

Et Samedi 24 janvier toutes et tous à Paris pour la grande manifestation nationale pour la Palestine. Sarkozy doit comprendre que le peuple français a choisi la justice, la paix et la solidarité, et soutient les Palestiniens qui résistent à l’agression israélienne. A nous d’agir !

Rendez-vous sur www.urgence-gaza.com et au Ministère de la Solidarité avec la Palestine

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