31 janvier 2009
L'Europe en crise
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Un journaliste britannique, Peter Popham, dessine un tableau rapide de la crise qui secoue l'Europe - de l'Islande, où la rue a fait tomber le gouvernement, à la Lettonie, scène d'émeutes violentes, en passant par la France, où la grève et les manifestations du 29 janvier ont rappelé aux dirigeants européens que le peuple n'est vraiment pas d'accord avec leur gestion de la crise. L'article, très superficiel, a le mérite de nous rappeler que nos luttes et nos débats politiques français ne sont pas isolés. La crise est mondiale, la solution aussi.
Egalement dans The Independent, Sarkozy vs the street
Irlande : Dell supprime 1 900 postes. Dell, c'est le premier exportateur de l'Irlande et représente 5% du PIB. Ce n'est donc pas rien que l'entreprise décide de délocaliser sa production vers la Pologne, où bien évidemment les coûts de la main-d'oeuvre sont moins chers. Le pays a longtemps surfé sur une vague d'investissements étrangers. Il est maintenant une des premières victimes de la crise.
Des salariés de Waterford Glass, un des fleurons de l'industrie irlandaise, occupent leur usine après la mise en liquidation judiciaire de la société, qui employaite 700 salriés. 90% des salariés sont membres du syndicat Unite.
En Grande-Bretagne, des ouvriers du bâtiment ont défie les lois anti-grèves pour protester contre l'utilisation de la main-d'oeuvre étrangère. Sur leurs banderoles on peut lire : "Des emplois britanniques pour des travailleurs britanniques". C'est une conséquence tragique de l'inaction des syndicats face au libéralisme et à la crise. Si la gauche ne remplit sa fonction, le vide sera forcément rempli par des forces réactionnaires. C'est un avertissement qu'il ne faut pas négliger. Ici, la réaction du Socialist Workers Party ...
Un journaliste britannique, Peter Popham, dessine un tableau rapide de la crise qui secoue l'Europe - de l'Islande, où la rue a fait tomber le gouvernement, à la Lettonie, scène d'émeutes violentes, en passant par la France, où la grève et les manifestations du 29 janvier ont rappelé aux dirigeants européens que le peuple n'est vraiment pas d'accord avec leur gestion de la crise. L'article, très superficiel, a le mérite de nous rappeler que nos luttes et nos débats politiques français ne sont pas isolés. La crise est mondiale, la solution aussi.
Egalement dans The Independent, Sarkozy vs the street
Irlande : Dell supprime 1 900 postes. Dell, c'est le premier exportateur de l'Irlande et représente 5% du PIB. Ce n'est donc pas rien que l'entreprise décide de délocaliser sa production vers la Pologne, où bien évidemment les coûts de la main-d'oeuvre sont moins chers. Le pays a longtemps surfé sur une vague d'investissements étrangers. Il est maintenant une des premières victimes de la crise.
Des salariés de Waterford Glass, un des fleurons de l'industrie irlandaise, occupent leur usine après la mise en liquidation judiciaire de la société, qui employaite 700 salriés. 90% des salariés sont membres du syndicat Unite.
En Grande-Bretagne, des ouvriers du bâtiment ont défie les lois anti-grèves pour protester contre l'utilisation de la main-d'oeuvre étrangère. Sur leurs banderoles on peut lire : "Des emplois britanniques pour des travailleurs britanniques". C'est une conséquence tragique de l'inaction des syndicats face au libéralisme et à la crise. Si la gauche ne remplit sa fonction, le vide sera forcément rempli par des forces réactionnaires. C'est un avertissement qu'il ne faut pas négliger. Ici, la réaction du Socialist Workers Party ...
Libellés : Europe, Irlande, Royaume-Uni