26 septembre 2009

 
Veuillez noter que ce blog n'est plus mis à jour. La nouvelle version s'appelle Le Poireau Rouge 2.0 et se trouve ici ... Please note that this blog is no longer active? It has been replaced by Le Poireau Rouge 2.0

11 septembre 2009

 

L'ISLAMOPHOBIE : Un défi pour la gauche

Une contribution au débat par Colin Falconer

Le concept d’ « islamophobie » est souvent contesté par des intellectuels qui proclament fièrement leur allergie à l’islam en tant que religion, tandis que d’autres se disent opposés seulement à l’« islamisme ». Ils se posent en champions de la civilisation occidentale, dont les valeurs « éclairées » seraient menacées par celles d’un monde arabo-musulman caractérisé comme fermé et rétrograde. D’autres, plus subtiles, sont favorables à l’émergence d’un islam « moderne » ou européanisé. Ils passent évidemment sous silence l’oppression des femmes et l’homophobie en France ou aux Etats-Unis, et ils traitent les musulmans comme presque génétiquement antisémites, comme si la haine des Juifs n’était pas un phénomène européen et chrétien.

Cet exemple anonyme pris sur le blog Rue89 en est assez typique :

Sur le mot « islamophobie », nous sommes également en profond désaccord : c'est un mot qui a été inventé par les Frères musulmans pour empêcher toute critique de l'islam. Or, la critique de la religion (de TOUTES les religions) est parfaitement légale en occident - en France c'est quasiment un sport national et on adore « bouffer du curé ». Ce qui nous semble inquiétant, à nous occidentaux, c'est que certains musulmans exigent un traitement particulier et considèrent toute mise en cause de l'islam comme du « racisme ». C'est stupide : l'islam n'est pas une « race », il y a des musulmans de toutes les couleurs.

Il est facile de démontrer les failles dans ces arguments. /.../ Voir la suite ici ...

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05 septembre 2009

 

Encore quelques liens vers la nouvelle version du Poireau Rouge

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Trois articles sur l'Afghanistan ... :

- Sarkozy condamne la "violence aveugle" en Afghanistan

- Victimes civiles en Afghanistan : les forces de l'OTAN "déçues"

- Interwiew avec Tariq Ali

Continental : Solidarité avec les 6 !

04 septembre 2009

 

LE POIREAU ROUGE EST MORT, VIVE LE POIREAU ROUGE !

Mauvaise nouvelle : Ce blog ne sera pas mis à jour à partir du 2 septembre 2009.

Bonne nouvelle : La version 2.0 du Poireau Rouge est sorti ... Pensez à mettre vos Favoris à jour et à faire circuler l'information.

This version of Le Poireau Rouge will no longer be updated. But a new version has been created here ...

03 septembre 2009

 

Ornette Coleman Bass Quartet

Ici, en 2007, des extraits d'un concert avec une formation proche de celle d'hier soir. Vous voyez un peu l'ambiance.


 

Ornette Coleman and Prime Time 1988

Hier soir je suis allé à un concert d'Ornette Coleman à Paris. Il a 79 ans, mais quelle inventivité ! Il a été accueilli en super star à la fin - standing ovation de 30 minutes, séance d'autographes ... Ici Coleman joue un calypso.


01 septembre 2009

 

Six "Conti" écopent de 3 à 5 mois avec sursis




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ASSEMBLEE GENERALE DES SALARIES DE CONTINTENTAL MERCREDI 2 SEPTEMBRE 14 H DEVANT L'USINE A CLAIROIX (UN PEU EN DEHORS DE COMPIEGNE). POSSIBILITE DE PRENDRE UN TRAIN A LA GARE DU NORD (DESCENDRE A COMPIEGNE). IL NE FAUT PAS LAISSER CETTE DECISION SANS REAGIR.
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Le tribunal correctionnel de Compiègne dans l'Oise a prononcé mardi des peines allant de trois à cinq mois de prison avec sursis contre six des sept ouvriers de l'usine Continental de Clairoix, dont son délégué CGT Xavier Mathieu, poursuivis pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne en avril. Un 7e prévenu a été relaxé par le tribunal, qui n'a prononcé aucune amende.

Les condamnations sont très légèrement inférieures aux réquisitions du parquet, qui avait demandé de trois à six mois de prison contre les "Conti", poursuivis pour "destructions en réunion de biens au préjudice de l'État". Ils avaient participé au saccage des bureaux de la sous-préfecture de Compiègne le 21 avril, envahie par quelque 200 "Conti" dans le cadre d'une lutte emblématique pour la sauvegarde de leur usine, dont la fermeture avait été annoncée en mars. Lors du procès, le 17 juillet, Xavier Mathieu, délégué CGT de Continental, avait reconnu un "dérapage" qui n'avait "pas été prémédité".

Le jugement a été accueilli en silence dans la salle. Mais à la sortie, les prévenus ont exprimé leur "rancoeur" face à l'absence de relaxe d'autant plus qu'ils devront comparaître, au civil cette fois, le 4 novembre avec la possibilité de se voir infliger des dommages-intérêts conséquents. Xavier Mathieu, condamné à cinq mois avec sursis, avait déclaré avant l'audience qu'il attendait de celle-ci "deux choses : la relaxe et la fin de l'histoire des Conti".

Assemblée générale

Après le rendu du jugement, ému, il a fustigé un "bel exemple de matraquage de l'État qui veut empêcher la classe ouvrière de s'exprimer". "C'est dégueulasse, il n'y a pas de justice dans ce pays." "On s'est battu dignement et le gouvernement a décidé de faire un exemple", a-t-il ajouté devant les quelque 250 ouvriers de Continental et militants d'extrême gauche présents. Il a appelé à une assemblée générale dans l'usine mercredi à 14 heures alors qu'une manifestation a été improvisée dans la matinée dans le centre de Compiègne.

Également présent au tribunal, Olivier Besancenot (NPA) s'est dit "écoeuré" devant cette "provocation", estimant que "le message du gouvernement a été reçu". Arlette Laguiller (LO) a pour sa part jugé "inadmissible que les travailleurs paient alors que ce sont les dirigeants de l'entreprise qui ont ruiné un territoire".

Le procès était intervenu après une lutte sociale de plus de quatre mois ponctuée par une trentaine de manifestations et conclue notamment par l'obtention d'indemnités de 50.000 euros par salarié licencié. Continental avait invoqué le 11 mars la chute brutale de l'activité automobile en Europe pour justifier la fermeture de l'usine de Clairoix, qui employait 1.120 salariés.

Le Point.fr (avec AFP)

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31 août 2009

 

Comité pour la sauvegarde de la liberté intellectuelle des chercheurs et enseignants-chercheurs de la fonction publique

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par Esther Benbassa

Chers signataires de notre appel à la sauvegarde de la liberté intellectuelle, chers lecteurs de cette newsletter,

Après les vacances et le relatif répit qui l'accompagne, voici quelques nouvelles:

1. Comme vous le savez, la Commission administrative paritaire réunie le 29 juillet avait décidé de ne pas infliger de sanction à Vincent Geisser. En août, celui-ci reçoit un courrier signé par le Directeur général du CNRS, M. Arnold Migus, lui infligeant un avertissement. L'autisme de nos institutions universitaires trouve là une nouvelle illustration. Ni presque 5.500 signatures, ni les conclusions de la Commission administrative paritaire (qui s'est réunie pendant pas moins de 14heures !), ni le soutien de différentes institutions scientifiques internationales n'auront fait bouger le Directeur général du CNRS. Vous pourrez lire la lettre notifiant la sanction, en cliquant ici. Vous avez aussi la possibilité de vous remémorer tout l'historique de l'affaire et d'accéder à un grand nombre d'autres documents en vous rendant sur le site http://www.liberteintellectuelle.net/

2. Je vous propose de programmer une rencontre à l'automne, pour ceux qui en ont envie et qui ont un peu de temps, en vue de créer une " cellule de veille " ainsi que l'idée en avait émergé début août. De même, si vous avez une proposition concrète à faire pour attirer à nouveau l'attention de la Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche sur cette dérive, n'hésitez pas à m'en faire part.

3. La liberté intellectuelle n'est pas bafouée seulement en France, mais aussi ailleurs. Notre collègue israélien Neve Gordon risque d'être licencié de l'Université Ben-Gourion du Néguev pour avoir publié un article dans le Los Angeles Times dénonçant la politique de son pays et pour avoir appelé au boycott d'Israël. On peut tout à fait ne pas être d'accord avec ce qu'il propose, mais les mesures qu'on préconise pour le faire taire ne sont pas dignes d'un pays démocratique. Une pétition internationale circule pour le soutenir. J'ai fait un petit papier dans Rue 89 pour attirer l'attention sur cette pénible et inquiétante affaire. Vous pouvez le lire en cliquant ici. Vous y trouverez différents liens, y compris celui conduisant à la pétition de soutien à Neve Gordon.

Je vous salue cordialement, Esther Benbassa


 

Elections régionales en Allemagne

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Voici les premières estimations en pourcentages :

Sarre : Die Linke 21 ; SPD 25 ; Verts 5,5
Cette région frontalière avec la France est le fief du dirigeant de Die Linke, Oscar Lafontaine, qui était la tête de liste. Le SPD, qui dirigeait la région, perd 12 points.

Saxe : Die Linke 20,5 ; SPD 10 ; Verts 6
A noter le score du NPD (ext droite) : 5,5

Thuringe : Die Linke 26 ; SPD 18,5 ; Verts 5,5
Ces deux dernières régions se trouvent dans l'ancienne Allemagne de l'Est.

Die Linke bouscule le jeu électoral en Allemagne

LE MONDE 31.08.09
Berlin, correspondante

Triomphal Oskar Lafontaine ! Le chef de file de la gauche radicale allemande, Die Linke (La Gauche) et ancien patron des sociaux-démocrates (SPD) avait plus d'une raison de se réjouir dimanche soir. En Thuringe et en Saxe, deux Länder d'ex-RDA, son parti s'est imposé comme deuxième force politique. Derrière la CDU d'Angela Merkel et loin, très loin, devant le SPD.

Mais c'est surtout vers la Sarre que M. Lafontaine avait le regard tourné. Dans cette petite région sise à la frontière française où il se portait lui-même candidat, et qu'il avait dirigée entre 1985 et 1998 sous les couleurs du SPD, Die Linke a engrangé 21,3 % des voix. Bien au-delà de ce que lui prédisaient les sondages. Le résultat est inédit à l'ouest de l'Allemagne : il y a cinq ans, le PDS, ancêtre du Linkspartei, avait écopé d'un très modeste 2,3 %.

"Die Linke a le vent en poupe", a martelé le tribun devant ses troupes, en liesse à l'annonce des résultats. Assurément, la gauche radicale est la grande gagnante de ces scrutins qui ont égratigné aussi bien la CDU que le SPD. "Nous sommes aujourd'hui l'un des trois grands", a pavoisé Dietmar Bartsch, le secrétaire général du parti.

STATUT PARTICULIER

A un mois des élections générales, les scores obtenus par Die Linke ne sont, bien sûr, pas transposables au niveau fédéral. En ex-Allemagne de l'Est, ce parti, qui rassemble les déçus de la social-démocratie et les anciens communistes de RDA, jouit d'un statut particulier. Dans ces régions, toujours frappées par un taux de chômage parfois deux fois supérieur à la moyenne de l'Ouest, le vote pour La Gauche est surtout identitaire. Les résultats en Thuringe (27,4 %) et en Saxe (près de 21 %) ont prouvé une nouvelle fois son ancrage.

En Sarre, la situation est toute autre. Ancien ministre-président et ancien maire de Sarrebruck, Oskar Lafontaine jouit toujours d'un capital de sympathie très élevé dans son Land natal. C'est sa personne – le "Napoléon de la Sarre" – et moins son parti que les électeurs ont plébiscité.

Les sondages pour le 27 septembre parlent d'ailleurs un langage très différent : Die Linke y est crédité de 9 % des voix. Prudent, l'état-major du parti s'est fixé comme objectif "10% et plus". Il n'empêche. Un peu plus de deux ans après sa création, Die Linke démontre une nouvelle fois sa capacité à bouleverser le jeu traditionnel des coalitions.

Dimanche soir, une grande question préoccupait commentateurs, analystes et personnalités politiques réunis sur les plateaux de télévision : le SPD, en Sarre, va-t-il s'allier aux Verts et surtout à la gauche radicale, une première dans l'ouest de l'Allemagne, pour mettre fin à un gouvernement dominé par les chrétiens-démocrates ? Pour l'heure, le flou demeure et les négociations s'annoncent longues et compliquées.

En Thuringe aussi, Die Linke pose un cas de conscience aux sociaux-démocrates qu'elle dépasse de près de dix points. Ensemble, les deux frères ennemis pourraient renverser le ministre-président sortant, le conservateur Dieter Althaus. Des coalitions dites "rouge-rouge" ne sont pas un tabou dans les Länder d'ex-RDA. Mais voilà, les Linke exigent de pouvoir nommer eux-mêmes le nouveau chef du gouvernement. Un véritable camouflet pour le SPD.

A 66 ans, le charismatique Lafontaine tient sa revanche sur ses anciens camarades : il titille sur sa gauche ce parti devenu trop centriste à son goût. Dimanche, le "vieux lion" s'est même payé le luxe d'exclure une coalition avec les sociaux-démocrates au niveau fédéral, arguant des trop grandes différences idéologiques entre les deux partis.

Marie de Vergès
Article paru dans l'édition du 01.09.09

Le site un groupe de socialistes révolutionnaires allemands (en allemand) : Marx21 Netwek für Internationalen Sozialismus

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30 août 2009

 

Le Parti de Gauche veut une union de la gauche [radicale] jusqu'aux législatives de 2012

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(AFP) – Il y a 3 heures

LYON — Jean-Luc Mélenchon, fondateur du Parti de gauche et ex-socialiste, a proposé dimanche à Clermont-Ferrand, "une union de toute la gauche de la gauche pour les trois prochaines élections", afin de ne pas laisser "le parti socialiste et ses primaires prendre tout l'espace politique et médiatique".
"Notre proposition est globalisante: un paquet de 3 élections sur 3 ans -- régionales, présidentielle, législatives", a déclaré M. Mélenchon à l'AFP à l'issue des journées d'été du Parti de gauche, précisant que cette union était ouverte aux communistes, au NPA d'Olivier Besançenot et à Lutte Ouvrière.
"L'alliance sur les trois élections n'est pas une condition préalable, mais nous sommes disponibles pour une telle alliance, car on pense que c'est plus facile de s'entendre en liant les scrutins", a-t-il ajouté.
"J'ai l'impression que les muscles sont un peu froids à la rentrée", a estimé M. Mélenchon, interrogé sur la faisabilité d'une telle union.
"Mais je devrais être entendu favorablement", a-t-il ajouté, soulignant que le PCF avait souhaité prolonger l'alliance au-delà des élections européennes.
"Si on ne fait rien et qu'on laisse le parti socialiste et ses primaires prendre tout l'espace politique et médiatique, on ne pourra s'en prendre qu'à nous mêmes", a-t-il renchéri, condamnant fermement un rapprochement entre les socialistes et le Centre.
"C'est un facteur de confusion total: Bayrou n'a jamais dit, ni pensé, ni écrit qu'il soutiendrait la gauche, et il ne faudra pas que les sociaux-démocrates s'étonnent que leurs électeurs finissent par préférer l'original à la copie" en votant Bayrou, a dit M. Mélenchon.
"Ce genre de coalition s'est toujours terminé par un désastre pour la gauche, et l'exemple le plus désastreux est celui de l'Italie, où, après des primaires et des alliances, il n'y a plus un seul élu de gauche au parlement".
M. Mélenchon a en outre appelé les élus de gauche à se mobiliser pour le "référendum" sur la Poste, le 3 octobre, en organisant la consultation, notamment dans les mairies.
Le Comité national contre la privatisation de La Poste a lancé en juillet une campagne pour une consultation nationale le 3 octobre, en invitant les Français à se prononcer sur le changement de statut de l'établissement public en société anonyme à capitaux publics.
Les journées d'été du PG, baptisées "Remue-méninges", se sont déroulées de vendredi à dimanche à Clermont-Ferrand.
Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.

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