31 décembre 2008
Si la France était Gaza, cela ferait 16 000 morts
Communiqué du Collectif national « Palestine »
Gaza : arrêtons le massacre du peuple palestinien !
1 million et demi de personnes assiégées, affamées, bombardées depuis 18 mois c’est une punition collective et donc un crime de guerre aux termes de la 4e convention de Genève art.33Bis.
1 million et demi de personnes qui subissent une agression d’une violence sans précédent de l’armée israélienne, c’est encore un crime de guerre !
L’union Européenne a donné le feu vert à Israël pour ce crime en décidant à l’initiative de sa présidence française, et contre le parlement européen, du « rehaussement » des relations Union Européenne -Israël.
Nous, organisations du collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens signataires de cet appel, exigeons :
L’arrêt du massacre
La levée immédiate et totale du blocus
La suspension de tout accord d’association entre l’UE et Israël
Des sanctions immédiates contre Israël
La protection de la population de Gaza et de tout le peuple palestinien
Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens :
Américains contre la Guerre (AAW) France - Agir Contre la Guerre (ACG) - AFD France - Association France Palestine Solidarité (AFPS) - Association des villes jumelées avec les camps palestiniens (AJPF) - ATF - Association des Marocains de France (AMF) - Associations des Travailleurs Maghrébins de France ( ATMF ) - Campagne missions civiles protection peuple palestinien (CCIPPP) - Collectif des Musulmans de France (CMF) - Collectif Faty Koumba - Ettajdid France - Fédération des tunisiens citoyens des deux rives ( FTCR ) - Génération Palestine - Union générale des étudiants palestiniens (GUPS France) - Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR) - Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - MIR - MIB - MRAP - Parti Communiste Français (PCF) - PCOF - PDP - Solidarité tunisienne - Union juive française pour la paix (UJFP) - UTIT - Femmes en Noir - CPPI Saint Denis - La Courneuve Palestine - Association Républicaine des Anciens Combattants - Les VERTS - Les Alternatifs - CVPR PRO - ASHDOM - Farrah-France - Handicap-Solidarité - AIPPP - Civimed Initiatives - Coordination de l’Appel de Strasbourg - Collectif judéo arabe et citoyen pour la paix - Cedetim - Droits devant - S’en sortir Ensemble - Mouvement des quartiers pour la justice sociale - Solidarité Palestine 18° - Droits devant !! - Association des communistes unitaires (ACU) - Coordination nationale des collectifs unitaires (CNCU) - Stop Précarité - Comité de solidarité Martinique Palestine - Union des Musulmans de Seine Saint Denis - Cercle Frantz Fanon - UJAJAF -ATL Jenine - Réseau Féministe « Ruptures » - Emancipation tendance intersyndicale - Collectif Feministe Pour l’Egalité ...
Il y a beaucoup d'autres rendez-vous en province et partout dans le monde. Renseignez-vous sur les sites présentés dans la colonne de gauche (rubrique Solidarité Palestine). Chaque manifestation de soutien est relayée par quelques médias et sur les blogs. La population de Gaza, de la Cisjordanie et des pays voisins (l'Egypte notamment où la mobilisation est très forte) est au courant de tout ce que nous faisons.
30 décembre 2008
Israël Assassin ! Sarkozy Complice !
Paris, Montparnasse, 18 heures, mardi 30 décembre 2008
Photos lepoireaurouge
Ce matin, j'ai diffusé des tracts pour la manifestation de ce soir sur le marché de Saint-Denis (j'avais très froid!). L'accueil a été très bon, on sent la douleur des gens devant la souffrance du peuple palestinien.
Le cortège est parti de Montparnasse à 18 h vers le Quai d'Orsay (on nous a arrêtés aux Invalides). Elle a été très dynamique et très populaire. Il y avait beaucoup de Musulmans souvent venus en famille (des mères avec des filles, notamment) ou en groupes d'amis, des associations maghrébines et islamistes, le NPA, le POI, LO, le PCF, le Parti de Gauche, CAPJPO-EuroPalestine ... Comme toujours, il y avait deux parties distinctes de la manif - la gauche est solidaire, mais elle reste désespérément "blanche".
Il faut que la mobilisation s'intensifie.
29 décembre 2008
GAZA : ARRETONS LE MASSACRE DU PEUPLE PALESTINIEN!
Manifestation à Glasgow (Ecosse), le 28/12/2008
(Paris, France) Appel à l'initiative du collectif national pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens :
1 million et demi de personnes assiégées, affamées, bombardées depuis 18 mois c'est une punition collective et donc un crime de guerre aux termes de la 4e convention de Genève art.33Bis.
1 million et demi de personnes qui subissent une agression d'une violence sans précédent de l'armée israélienne, c'est encore un crime de guerre!
L'union Européenne a donné le feu vert à Israël pour ce crime en décidant à l'initiative de sa présidence française, et contre le parlement européen, du «rehaussement» des relations Union Européenne -Israël.
Nous, organisations du collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens signataires de cet appel ,exigeons:
- L'arrêt du massacre
- La levée immédiate et totale du blocus
- La suspension de tout accord d'association entre l'UE et Israël
- Des sanctions immédiates contre Israël
- La protection de la population de Gaza et de tout le peuple palestinien
Nous appelons à une manifestation Mardi 30 Décembre 18h départ à l'angle du bd Montparnasse rue de Rennes en direction du Quai d'Orsay.
Premiers Signataires au 28/12/08 :
Américains contre la Guerre (AAW) France, Agir Contre la Guerre (ACG),AFD france, AFPS, AJPF, ATF,Association des Marocains de France, Associations des Travailleurs Maghrébins de France, CCIPPP,Collectif des Musulmans de France, Collectif Faty Koumba, Ettajdid France, FTCR, Génération Palestine, GUPS France, Ligue Communiste Révolutionnaire ,MIR, MIB,MRAP,NPA,Parti Communiste Français (PCF), PCOF,PDP,Solidarité tunisienne, Union juive française pour la paix,UTIT, Femmes en Noir, CPPI Saint Denis, La Courneuve Palestine, Association Républicaine des Anciens Combattants Etc...
Des manifestations en Grande-Bretagne ...
28 décembre 2008
Votez pour Lénine !
Les Russes sont en train de voter pour "le plus grand Russe de tous les temps" dans un sondage organisé par une chaîne de la télévision publique. Les résults définitifs ne sont pas encore connus, mais la palmarès provisoire est la suivante :
Pyotr Stolypin, pre-Revolutionary statesman - 426,300
Alexander Nevsky, medieval warrior prince - 418,200
Alexander Pushkin, poet - 397,100 votes
Joseph Stalin, Soviet dictator - 397,000
Vladimir Lenin, Revolutionary leader - 342,400
Data correct as of 1400 GMT 27 December
(Article de la BBC)
Libellés : Russie
Gaza : Un appel de Michel Warschawski
Gaza sous les bombes
Alternative Information Center
27 décembre 2008
140 morts après la première heure de l’attaque criminelle israélienne sur la population civile de Gaza. « Ce n’est que le commencement » ont dit des hauts responsables israéliens, se promettant de continuer les bombardements de la ville la plus peuplée au mètre carré du monde !
Nous étions une douzaine de militants Palestiniens et Israéliens assis au siège de l’AIC à Beit Sahour (Cisjordanie), discutant de la crise des partis laïcs palestiniens quand nous avons appris les nouvelles. Après quelques minutes de vrai choc, nous sommes partis chacun vers nos tâches dans une telle situation d’urgence : Ahmad J. a contacté ses amis de Gaza pour avoir les dernières infos, Connie et John sont allés au bureau de Jérusalem pour envoyer un appel à agir du mouvement social international, Sergio et Guila ont contacté les médias étrangers, Ahmad A. est allé à une réunion urgente les mouvements populaires de la zone de Bethléem, Nassar a appelé des factions politiques palestiniennes à une rencontre nationale d’urgence, et en revenant à Jérusalem, j’ai contacté les forces progressistes pour organiser pour cette soirée une protestation en commun des forces israéliennes progressistes devant la maison du Premier Ministre, mais la Coalition des Femmes pour la Paix avait déjà pris l’initiative : On se retrouvera à Tel Aviv à 18 heures.
Après avoir organisé le transport de manifestants potentiels venant de Jérusalem, il me reste deux heures avant de partir pour Tel Aviv. Je les emploie pour vous appeler, amis et camarades du mouvement social et international de solidarité avec le peuple palestinien, à répondre immédiatement à ce nouveau crime de guerre commis par mon gouvernement et mon armée : Plus que jamais, le peuple palestinien a besoin de votre mobilisation, de votre solidarité et de vos efforts. Plus que jamais vous devez faire pression sur vos gouvernements pour imposer des sanctions sur Israël et pour qu’il soit clair qu’un Etat qui viole les règles les plus élémentaires de la loi internationale doit être mis à l’écart de la communauté des nations civilisées.
L’Etat d’Israël doit être suspendu des institutions internationales, tant que Gaza sera assiégé et que l’aviation et l’artillerie israélienne continueront à massacrer sa population !
Les dirigeants politiques et militaires israéliens doivent être traînés en jugement dans un tribunal international pour crimes de guerre !
Suivons l’exemple de nos camarades britanniques, et disons clairement que où que Barak, Ashkenazi, Olmert ou Livni veuillent aller, ils seront accueillis par une inculpation pour les crimes de guerre qu’ils ont commis dans les territoires palestiniens occupés !
Pas d’impunité pour les criminels de guerre israéliens !
***
Gaza : la responsabilité directe de la France et de l'Union Européenne
Du blocus à l'assassinat collectif
Bureau National De l'Union Juive Française pour la Paix
L'armée israélienne a attaqué Gaza cette nuit avec des moyens militaires énormes. Le premier bilan fait état de 150 morts, civils pour la plupart. Ce massacre était annoncé, envisagé et commenté ces derniers jours dans la presse israélienne, après la fin de la trêve respectée par le Hamas et rompue sans arrêt par l'armée israélienne. Ce crime a été rendu possible par l'impunité totale accordée à Israël depuis bientôt 9 ans et le soutien actif dont il bénéficie au sein de l'Union Européenne. Il est le résultat direct du «rehaussement de la coopération avec l'UE» imposée par la présidence française contre le vote de report du Parlement Européen.
Depuis maintenant des années, la bande de Gaza subit, avec le soutien complice de l'Union Européenne un siège criminel qui viole délibérément toutes les lois internationales : un million et demi de civils sont prisonniers de l'armée israélienne et privés de tout : de nourriture, de carburant, d'électricité, de médicaments, de matériel scolaire. Moins d'un dixième des camions nécessaires au ravitaillement normal de la population parviennent à passer. L'aéroport et le port ont été détruits avant même d'avoir jamais pu fonctionner. Il est interdit de pêcher. Seuls quelques bateaux affrétés par des militants ont pu forcer le blocus. La population subit une «punition» collective impitoyable pour avoir «mal» voté. La communauté internationale laisse faire, voire encourage ce siège. L'occupant a expulsé Robert Falk, le rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme de l'ONU.
Il n'y a aucun statu quo possible, aucune perpétuation envisageable de ce siège impitoyable et criminel. Tout peuple assiégé a le droit de résister à l'oppression.
Aucune symétrie ne peut être établie avec les quelques missiles qui sont tombées sur des villes israéliennes. Il n'y aura pas de sécurité pour les Israéliens sans sécurité pour la population de Gaza. Les politiques européenne et américaine depuis Annapolis, en évitant d'affronter la réalité de l'occupation, aboutissent à l'impasse attendue dont encore une fois le peuple palestinien paie tout le prix.
L'Union Juive Française pour la Paix dénonce le crime qui se déroule contre la population de Gaza. Elle appelle à manifester partout contre cette nouvelle agression. L'UJFP exige une réaction immédiate du gouvernement français, de la Communauté Européenne et de l'ONU pour faire cesser l'agression et pour mettre un terme au blocus de Gaza.
BN de l'UJFP le 27 décembre 2008
Brother, Can You Spare A Dime?
[Gorney, Harburg]
They used to tell me
I was building a dream.
And so I followed the mob
When there was earth to plow
Or guns to bear
I was always there
Right on the job.
They used to tell me
I was building a dream
With peace and glory ahead.
Why should I be standing in line
Just waiting for bread?
Once I built a railroad
I made it run
Made it race against time.
Once I built a railroad
Now it's done
Brother, can you spare a dime?
Once I built a tower up to the sun
Brick and rivet and lime.
Once I built a tower,
Now it's done.
Brother, can you spare a dime?
Once in khaki suits
Gee we looked swell
Full of that yankee doodle dee dum.
Half a million boots went sloggin' through hell
And I was the kid with the drum!
Say don't you remember?
They called me Al.
It was Al all the time.
Why don't you remember?
I'm your pal.
Say buddy, can you spare a dime?
Once in khaki suits,
Ah, gee we looked swell
Full of that yankee doodle dee dum!
Half a million boots went sloggin' through hell
And I was the kid with the drum!
Oh, say don't you remember?
They called me Al.
It was Al all the time.
Say, don't you remember?
I'm your pal.
Buddy, can you spare a dime?
Brother, Can You Spare A Dime?
La meilleure chanson de la dernière grande crise
The Wizard of Oz 1939 (bande annonce des années 1950)
La Méchante Sorcière est morte (ou presque)
A l'occasion des fêtes, les chaînes de télevision ne manquent pas de rediffuser de grands classiques du cinéma populaire. Cette année j'ai revu (pour la nième fois) Le Magicien d'Oz, de Victor Fleming.
Mais saviez-vous que l'auteur de la célèbre chanson interprétée par Judy Garland, 'Over the rainbow', 'Yip' Harburg, était un socialiste et victime de la chasse aux sorcières (!) du sénateur Mccarthy ? Ou que les 'compagnons de route' (en brique jaune) de Dorothy représentent La Classe Ouvrière (L'homme en fer blanc), le Petit Paysan (L'épouvantail) et un dirigeant politique sans 'couilles' (Le Lion) ? Bien évidemment, la Méchante Sorcière symbolise le grand capitalisme.
Le Magicien lui-même est censé incarner le gouvernement fédéral, dont l'intervention sauvera le peuple travailleur. Mais dans le film le Magicien est un personnage hésitant et très contradictoire, et ce sont les trois héros du peuple qui doivent se battre contre l' armée des Singes Volants pour sauver Dorothy et Toto le chien de la Méchante Sorcière.
C'est bien un film pour ces temps de tornade économique.
A noter que 'Yip' Harburg était également l'auteur de la chanson la plus connue de la crise des années trente, 'Brother, can you spare a dime ?' Il était, comme beaucoup de très grands lyricistes de la musique populaire américaine - et comme le dramaturge britannique Harold Pinter - un juif originaire de la Russie.
Vous en saurez plus en lisant cet article (en anglais) de John Newsinger: Blacklisting the rainbow man (Socialist Review, décembre 2008)
Libellés : Magicien d'Oz, Yip Harburg
27 décembre 2008
Solidarité avec le peuple palestinien !
C’est aux cris de "Israël Assassins" et "Arrêt immediat du massacre de Gaza" que nous avons bloqué cet après-midi un carrefour de la place du Châtelet, puis une partie de la place de l’Opéra pour dénoncer les crimes contre l’humanité perpétrés par Israël dans la bande de Gaza. Retrouvons-nous demain à 15 H à Barbès.
Plus de 200 morts, des centaines de blessés impossibles à soigner dans les hôpitaux de la bande de Gaza, notamment en raison du blocus et du manque de médicaments. Un vrai carnage !
Les courageux soldats de l’armée israélienne ont lâché leurs missiles du haut du ciel, sur le camp de concentration de Gaza. On boucle tout et on bombarde, avec la complicité de tous les gouvernements occidentaux et arabes.
Mais si la population israélienne pense que son gouvernement va lui apporter la sécurité de cette manière en plein Moyen-Orient, elle se trompe lourdement. Israël joue en permanence la carte du pire, provoque la résistance palestinienne et prend les habitants limitrophes de la bande de Gaza en otages pour pouvoir se poser en victime, puis ose parler de "représailles", alors que c’est l’Etat hébreu qui occupe, annexe, détruit terres et maisons palestiniennes et affame une population, refusant toute proposition de paix.
N’ayant pas réussi à les chasser complètement de leurs terres, Israël voudrait exterminer les Palestiniens. Obama ne moufte pas. Moubarak serrait hier la main de Tzipi Livni venue lui annoncer qu’elle comptait attaquer Gaza. Et nos gouvernements collabos vont verser quelques larmes de crocodiles, tout en essayant de faire porter le chapeau au Hamas.
Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, mais ce n’est pas rien. _ Levons-nous dans le monde entier pour dire non à ce génocide du peuple palestinien, pour exiger enfin sa liberté.
Rendez-vous demain dimanche 28 décembre à 15 H au Métro Barbès pour dénoncer ces crimes de lâches bourreaux, et la complicité de nos dirigeants.
CAPJPO-EuroPalestine
Solidarité avec le peuple palestinien ! | NPA
26 décembre 2008
Un racisme à peine voilé, le film de Jérôme Host (2004)
Un racisme à peine voilé - Jérôme Host - 2004 - 77'
Vidéo envoyée par hproduction
Version du film mise en ligne par son réalisateur.
Harold Pinter : Discours d'acceptation du Prix Nobel de la littérature (2005)
Harold Pinter est mort. En guise d'hommage, voici la traduction française de son célèbre discours de 2005.
Pinter était non seulement un dramaturge révolutionnaire, au sens qu'il a révolutionné l'art d'écrire des pièces de théâtre, mais il était un farouche opposant à la guerre américaine et britannique en Irak.
La vérité au théâtre est à jamais insaisissable. Vous ne la trouvez jamais tout à fait, mais sa quête a quelque chose de compulsif.Cette quête est précisément ce qui commande votre effort. Cette quête est votre tâche. La plupart du temps vous tombez sur la vérité par hasard dans le noir, en entrant en collision avec elle, ou en entrevoyant simplement une image ou une forme qui semble correspondre à la vérité, souvent sans vous rendre compte que vous l’avez fait. Mais la réelle vérité, c’est qu’il n’y a jamais, en art dramatique, une et une seule vérité à découvrir. Il y en a beaucoup. Ces vérités se défient l’une l’autre, se dérobent l’une à l’autre, se reflètent, s’ignorent, se narguent, sont aveugles l’une à l’autre. Vous avez parfois le sentiment d’avoir trouvé dans votre main la vérité d’un moment, puis elle vous glisse entre les doigts et la voilà perdue./.../
L’invasion de l’Irak était un acte de banditisme, un acte de terrorisme d’État patenté, témoignant d’un absolu mépris pour la notion de droit international. Cette invasion était un engagement militaire arbitraire inspiré par une série de mensonges répétés sans fin et une manipulation flagrante des médias et, partant, du public ; une intervention visant à renforcer le contrôle militaire et économique de l’Amérique sur le Moyen-Orient et se faisant passer – en dernier ressort – toutes les autres justifications n’ayant pas réussi à prouver leur bien-fondé – pour une libération. Une red outable affirmation de la force militaire responsable de la mort et de la mutilation de milliers et de milliers d’innocents.
Nous avons apporté au peuple irakien la torture, les bombes à fragmentation, l’uranium appauvri, d’innombrables tueries commises au hasard, la misère, l’humiliation et la mort et nous appelons cela « apporter la liberté et la démocratie au Moyen-Orient ».
Combien de gens vous faut-il tuer avant d’avoir droit au titre de meurtrier de masse et de criminel de guerre ? Cent mille ? Plus qu’assez, serais-je tenté de croire. Il serait donc juste que Bush et Blair soient appelés à comparaître devant la Cour internationale de justice. Mais Bush a été malin. Il n’a pas ratifié la Cour internationale de justice. Donc, si un soldat américain ou, à plus forte raison, un homme politique américain, devait se retrouver au banc des accusés, Bush a prévenu qu’il enverrait les marines. Mais Tony Blair, lui, a ratifié la Cour et peut donc faire l’objet de poursuites.Nous pouvons communiquer son adresse à la Cour si ça l’intéresse. Il habite au 10 Downing Street, Londres.
Harold Pinter (1930- 2008), by Mark Brown
Dans La République des Lettres : Qui est Harold Pinter ?
Poète, metteur en scène, scénariste pour le cinéma, Harold Pinter est né le 10 octobre 1930 à Londres (Royaume-Uni). Fils unique d'un modeste tailleur juif d'origine russe, il grandit dans l'East End, un quartier juif populaire frappé par le chômage, la crise sociale, la pauvreté, la violence et bientôt les bombardements de l'armée allemande. En 1948, révulsé par tout ce qui touche à la guerre, il refuse d'effectuer son service militaire et entame des études à l'Ecole Nationale d'Art Dramatique de Londres. /.../
Libellés : Antiguerre, Harold Pinter
Alain Krivine balaie la gauche radicale d'un revers de la main
Pour Alain Krivine, tout est simple : entre le PS et le NPA, rien (ou presque) :
"Derrière l'apparence de confusion qui règne à gauche, la situation est plus simple qu'il n'y paraît. D'un côté, on trouve le PS, qui, tout discrédité soit-il, reste une force électorale décisive. Et de l'autre, le NPA qui monte. Au milieu, on trouve une nébuleuse de petites formations qui se cherchent. Quant au PCF, à part une centaine de bastions, ce n'est plus une force électorale." (Le Figaro, 23/12/2008)Je n'ai pas vraiment besoin d'ajouter un commentaire, tellement cette déclaration est consternante (j'espère qu'il a dit d'autres choses et que c'est la faute du journaliste) !
Libellés : Alain Krivine, Anticapitalisme
25 décembre 2008
Les habitants du 76 rue Gabriel Péri à Saint-Denis ont leur blog
Photo lepoireaurouge
Allez-y, jetez un coup d'oeil, vous y apprendrez des choses sur les conditions de vie d'un certain nombre d'habitants de ce beau pays la France : Collectif 76 rue Gabriel Peri
Libellés : Saint-Denis, Seine-Saint-Denis
Un racisme à peine voilé, le film de Jérôme Host (2004)
Un racisme à peine voilé - Jérôme Host - 2004 - 77 mins
Vidéo envoyée par hproduction
Version du film mise en ligne par son réalisateur.
Octobre 2003, Alma et Lila Levy sont exclues du Lycée Henri Wallon d'Aubervilliers pour le seul motif qu'elles portent un foulard. S'en est suivi un débat politique et médiatique assourdissant, justifiant dans la plupart des cas l'exclusion des jeunes filles qui portent le foulard à l'école. Février 2004, une loi finit par être votée par l'assemblée nationale, à la demande de Chirac...
"Un racisme à peine voilé" revient sur cette polémique depuis l'affaire de Creil en 1989 (où deux collègiennes avaient été exclues pour les mêmes raisons) et tente de "dévoiler" ce qui se cache réellement derrière la volonté d'exclure ces jeunes filles. Nous leur avons donné la parole. Ainsi qu'à d'autres [professeurs, militant(e)s associatifs(-ves), féministes, chercheurs(-euses)] regroupé(e)s autour du collectif "Une école pour tous-tes", qui lutte pour l'abrogation de cette loi qu'ils et elles jugent sexiste et raciste...
www.hprod.org
Marianne, ta tenue n'est pas laïque ! (extrait du livre Les filles voilées parlent)
Libellés : Islamophobie
24 décembre 2008
France: the New Anti-Capitalist Party
Une contribution en anglais par John Mullen au débat sur le regroupement à gauche en France. Plusieurs commentaires donnent une idée de ce qu'en pensent des camarades britanniques ou australiens.
Libellés : Anticapitalisme
23 décembre 2008
APPEL POUR LA RELAXE DES JEUNES ARRETES
Six jeunes ont été arbitrairement arrêtés lors de la manifestation de soutien aux étudiants grecs vendredi 12 décembre à Paris.
La police a pris prétexte de ce que la manifestation n'était pas autorisée, pour choisir au hasard quelques manifestants.
Après 48 heures de garde à vue, où pendant les premières 24 heures, ils n'ont pu rencontrer ni avocat, ni médecin et où ils ont été menacés et privés de sommeil, ils sont passés en comparution immédiate.
Ils ont été inculpés de violence en réunion contre la police, destruction de biens publics en réunion et refus de prélèvement ADN. Ils risquent jusqu'à 5 ans de prison. Face au manque de preuves, le juge a décidé de reporter leur procès. Il aura lieu le 19 janvier (en pleine période d'examens), au TGI de Paris, à 13 h 30, dans la 23ème chambre correctionnelle.
Ces arrestations arbitraires attestent de la volonté du gouvernement de renforcer la répression contre le mouvement social. Sarkozy, dans les dernières semaines de sa présidence européenne, a voulu témoigner sa solidarité envers le gouvernement de droite de Caramanlis, qui fait face en Grèce à un mouvement social très important, justifié par l’assassinat par la police d’un jeune de 15 ans et par des revendications sociales très fortes.
C'est aussi un signal lancé pour décourager les nombreuses luttes sociales qui ne manqueront pas de se développer avec l'aggravation de la crise financière. Cette crise frappe en effet les couches populaires, dont les jeunes, dans toute l'Europe.
Nous ne tolèrerons pas d'aussi graves atteintes aux libertés individuelles et collectives. Ces jeunes n'ont commis le crime que de manifester leur opinion et leur soutien à la jeunesse grecque. On ne peut accepter qu'ils risquent 5 ans de prison pour avoir simplement pris part à une manifestation.
Nous exigeons la relaxe pure et simple des 6 jeunes mis en cause et l'arrêt des poursuites.
Nous appelons à un rassemblement lors de la tenue du procès lundi 19 janvier à 13 heures, métro Cité en face du TGI de Paris.
Liste des premiers signataires :
AC!, Alternative libertaire, APEIS, ARS Combat, ATTAC, ATTAC Campus Quartier latin, CEDETIM, CNT, Collectif Droits Nouveaux, Europe Solidaire sans frontières, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives, Fondation Copernic, FSE, FSU, Groupe Communiste du Conseil de Paris, Groupe CRI, IPAM, Jeudi Noir, LCR, Les Alternatifs, Marches Européennes, Marxistes Unitaires, NPA, PCF, Réseau Féministe « Ruptures », RESPAIX Génération Conscience, Réveil des Consciences, Stop Précarité, Union Syndicale Solidaires.
Contact : defense.collective@yahoo.fr ou Ben : 06.23.50.82.72
22 décembre 2008
Contre la répression en Corée du Sud
21 décembre 2008
Attaque raciste contre la Mosquée de Saint-Priest
Des actes islamophobes à répétition. C'est la réalité de la France multiculturelle d'aujourd'hui. C'est une réalité que même les médias et les porte-parole des partis politiques ne peuvent plus ignorer. Du fait, le mot 'islamophobie' commence à entrer dans le vocabulaire politique. Même s'il est souvent mis entre guillemets, comme dans cette dépêche de l'AFP.
Tragiquement, le silence et l'embarras de la gauche face à la montée de l'islamophobie peut permetre à la droite de se poser en défenseurs de la communauté musulmane.
Ainsi, trois responsables UMP de la Seine-Saint-Denis ont communiqué récemment à ce sujet dans un communiqué de presse :
Profanation des tombes du cimetière de Notre Dame de Lorette
Kamel HAMZA, Faycal MENIA et Kader ABDELLALI présidents de groupe UMP à La Courneuve, Aubervilliers, Stains demandent la création d’une commission d’enquête parlementaire pour faire de la lutte contre l’islamophobie une grande cause nationale.
Les trois présidents de groupe UMP rappellent que depuis plusieurs mois, la profanation de tombes musulmanes avec des inscriptions insultantes envers l'islam devient récurrent, et de plus en plus inquiétant et, pose la question de l’Islamophobie en France, dont la lutte doit devenir une grande cause nationale.
En effet, s’expliquent-ils : même si la France est l’un des pays qui détient l’arsenal juridique le plus strict d’Europe pour sanctionner le racisme, la recrudescence de ces actes rappellent que l’islamophobie s’est incrusté dans une partie de la société française, et il convient donc d’engager un débat serein pour mieux en comprendre les causes et de trouver les moyens de l’enrayer avec responsabilité et vigilance.
Kamel HAMZA, Fayçal MENIA et Kader ABDELLALI concluent que la création d’une commission d’enquête, serait donc l’engagement de la représentation nationale à trouver des réponses à une question qui est resté trop longtemps banalisée. Ce serait également une marque de confiance de toute la classe politique envers la communauté musulmane, qui appelle à une vigilance de l’opinion publique, à une lutte permanente et à un combat intransigeant.
Si ce n'était si tragique, ce serait presque comique. Il est grand temps que la gauche se resaississe sur cette question.
***
Mosquée / Lyon : le Mrap indigné
AFP 20/12/2008
Le Mrap et le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, ont fait part chacun de leur indignation après l'incendie criminel qui a endommagé aujourd'hui la mosquée de Saint-Priest (Rhône), dans la banlieue de Lyon.
"Cet acte, qui prolonge d'inquiétants et répétés passages à l'acte, confirme l'enracinement de cette forme de racisme qu'est l'islamophobie, et dont l'impunité des auteurs concourt à sa banalisation", déplore dans un communiqué le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap).
Le Mrap estime que "ce racisme souffre d'une réelle absence de reconnaissance et d'actions conséquentes des pouvoirs publics".
De son côté, dans un autre communiqué, la Grande Mosquée de Paris "condamne avec force cet acte criminel qui provoque une fois de plus une profonde émotion dans la communauté musulmane nationale et un sentiment croissant d'islamophobie qui ne fait que s'aggraver, profanation après profanation des lieux symboliques et sacrées de l'Islam de France".
Voir l'article dans Le Progrès de Lyon ...
Sous le titre optimiste 'Condamnation unanime de l'incendie de la mosquée de Saint-Priest', Libération rend compte des faits et cite notamment le recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, qui :
a dénoncé samedi la "montée de l'islamophobie", après le début d'incendie criminel qui a endommagé la mosquée de Saint-Priest (Rhône), dans la banlieue de Lyon.
"On sent une montée du racisme et de l'islamophobie. C'est inadmissible que dès que quelqu'un a envie de se gratter, il s'en prenne aux musulmans. Après les tombes musulmanes profanées près d'Arras, après la mosquée de Meyzieu, jusqu'où ira-t-on?", s'est-il demandé lors d'un entretien téléphonique avec l'AFP.
Le recteur, qui a souhaité que "toutes les mesures soient prises par les autorités pour trouver les auteurs" de cet acte, a appelé à une manifestation de protestation, devant la mosquée de Saint-Priest dimanche à 15H00.
***
Je publie ici les réactions des organisations de gauche :
PS
Martine Aubry, secrétaire nationale du Parti socialiste et maire de Lille: Je souhaite "assurer de ma solidarité les pratiquants de ce lieu de culte et les communautés musulmanes atteintes dans leur dignité. Si l'acte criminel est bien confirmé, c'est, une nouvelle fois, après les profanations du cimetière de Notre-Dame de Lorette, un acte ignoble de racisme et de refus de l'autre". (Communiqué, samedi 20 décembre)
Bertrand Delanoë, maire (PS) de Paris : Bertrand Delanoë a appelé "le gouvernement à prendre toutes les mesures pour garantir la sécurité de nos concitoyens quelles que soient leurs convictions spirituelles." (Communiqué, samedi 20 décembre)
PCF
LCR/NPA
Libellés : Islamophobie, Racisme
17 décembre 2008
Signes religieux à l'école : les sikhs en appellent à l'ONU
Un groupe de défense des sikhs poursuit la France devant le Comité des droits de l'homme et demande un aménagement de la loi.
Espérons que cette fois-ci la France sera condamnée. Cela nous donnerait un argument de poids pour combattre la Loi de 2004 interdisant les signes religieux à l'école - une loi qui sert de point d'appui pour justifier d'autres interdictions dans l'administration et dans le privé. Espérons également que des organisations politiques qui se disaient à l'époque opposée à cette loi mettront leurs actes enfin en conformité avec leurs paroles. La revendication doit être claire : abrogation de la Loi de 2004, opposition à toutes les mesures discriminatoires et à toutes les exclusions, défense du droit démocratique de tous de pratiquer sa religion dans le respect des autres. C'est élémentaire, non ?
UNITED SIKHS is a UN-affiliated, international non-profit, non-governmental, humanitarian relief, human development and advocacy organization, aimed at empowering those in need, especially disadvantaged and minority communities across the world. Click here to learn more about us.
Libellés : Sikhs
15 décembre 2008
Grèce : la lutte continue
Le socialiste révolutionnaire grec Panos Garganas fait le point sur le mouvement social grec : Greece: struggle continues (article en anglais paru dans Socialist Worker, 20/12/2008)
Libellés : Grèce
14 décembre 2008
Clémentine Autain prône le rassemblement de "l'autre gauche"
Photo Patrice Leclerc
Photo lepoireaurouge
REUTERS
Des partisans de "l'autre gauche" française ne renoncent pas à fédérer les différents partis au sein d'une force visant à concurrencer le Parti socialiste.
Sur le thème "qui se ressemble s'assemble", beaucoup se sont retrouvés samedi soir (13/12/2008) à la Défense, à deux pas du congrès du Parti communiste, pour une soirée destinée à "interpeller" les militants de tous bords.
Parmi eux, Clémentine Autain, ex-adjointe au maire de Paris, qui participera mercredi au lancement d'une "Fédération pour une alternative sociale et écologique" qui veut agir comme un aiguillon.
"C'est un levier pour forcer la main des dirigeants des partis, la politique, c'est un rapport de forces", a-t-elle dit dimanche à Reuters.
"La situation actuelle est incompréhensible, ça n'a pas de sens", ajoute-t-elle par allusion à la création du "Parti de Gauche" de Jean-Luc Mélenchon, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot ou du Nouvel espace progressiste (NEP) de l'ex-dirigeant communiste Robert Hue.
Pour Clémentine Autain, figure antilibérale, cette "multiplicité soudaine" montre bien "qu'il n'y en a pas un qui va réussir à agréger tout le monde."
Les communistes ont toutefois écarté ce week-end toute fusion au sein d'une nouvelle force lors de leur 34e congrès, qui a confirmé la stratégie de leur dirigeante, Marie-George Buffet.
Nullement découragée par l'échec d'une candidature antilibérale unique à la présidentielle de 2007, Clémentine Autain estime qu'elle a au contraire "crédibilisé l'idée d'un rassemblement."
Après avoir quitté l'exécutif parisien, la jeune femme avait été annoncée au NPA puis y a renoncé.
"Olivier Besancenot tient un discours clairement de gauche, sans tortiller, et draine une nouvelle génération militante", a-t-elle récemment expliqué dans Libération.
"Mais j'attends davantage d'un parti : qu'il cherche à construire des majorités politiques et donc à travailler et s'allier avec d'autres", a-t-elle ajouté.
Pour Clémentine Autain, le départ du PS de Jean-Luc Mélenchon pour fonder le "Parti de gauche" a "relancé l'espoir d'un rassemblement plus large."
Gérard Bon, édité par Clément Guillou
NOUVEAU DANS 'LIBERATION' (17/12/2008)
La «Fédération» se lance pour chapeauter la gauche «éparpillée»
Six mois avant les européennes, des élus de gauche, des alternatifs et certains communistes prônent la création d’une nouvelle force politique au sein de la gauche de la gauche.
Laure EQUY
Depuis leur victoire au référendum de mai 2005, ils continuent de se croiser, cherchant en vain un candidat unique à la présidentielle de 2007, ou lançant plus récemment un appel à des listes communes aux européennes de juin.
Hier, des courants et personnalités du « non » sont passés à l’étape supérieure et ont mis sur les rails la « Fédération pour une alternative sociale et écologique », voulant rassembler les mouvements qui gravitent à la gauche de la gauche.
Parmi eux, Clémentine Autain, figure de la gauche radicale, les «communistes unitaires» (le député Patrick Braouezec, Pierre Zarka), la députée (Verts) Martine Billard, Yves Salesse, des collectifs unitaires, Jean-Jacques Boislaroussie, animateur des Alternatifs, etc.
Une énième chapelle au sein d’un espace où s’embouteillent déjà les PME politiques (dont le NPA d’Olivier Besancenot et les nouveaux venus, Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon et Nouvel espace progressiste de Robert Hue)? Loin d’y voir un fractionnement supplémentaire, Martine Billard, à l’aile gauche des Verts, parle d’« un premier pas vers un regroupement. Il est de bon ton de se plaindre ou de se moquer de l’éparpillement à la gauche du PS. Nous, nous créons une passerelle. » La crise impose, selon elle, d’agréger ces forces en sortant des « logiques de boutiques ». « Communistes, altermondialistes, féministes, écologistes, antiracistes »
« Les clivages sont dépassés; dans notre coin, on n’est pas crédibles », tranche Clémentine Autain, qui plaide pour la «seule solution politique logique»: un espace de convergence des «communistes, altermondialistes, féministes, écologistes, antiracistes», au cadre souple. Les intéressés pouvant s’y rejoindre en gardant leur carte d’origine.
S’ils militent pour la création, « à terme, d’une force politique nouvelle » , les acteurs de la Fédération ne pourront faire l’impasse sur le rendez-vous de juin prochain, aux européennes. Or, « la composition de listes rassemblant l’arc du non de gauche, piétine: le NPA traîne les pieds et Mélenchon discute directement avec Buffet, sans passer par nous », se désole un membre. « Les choses ne se décanteront pas avant janvier ou février », espère un autre. Yves Salesse prévient: « 3 ou 4 listes d’antilibéraux pour une autre Europe, ce serait grotesque et inutile. Il faut mener cette bataille unitaire. » D’autant qu’après avoir vu ce petit monde partager les estrades pour s’opposer au traité constitutionnel européen, « les gens ne comprendraient pas, renchérit Autain. Les bases programmatiques communes existent, nous sommes d’accord sur énormément de sujets. »
Pour l’heure, les intéressés assument les tâtonnements de leur démarche. Ils prévoient de tenir un meeting de lancement fin janvier ou début février. Mais pas question d’« entrer en concurrence avec tel ou tel », prend soin de préciser un organisateur. Allusion à un calendrier chargé. Le NPA projette de tenir son congrès fondateur fin janvier et le PG a pris date pour les 7 et 8 février prochain.
Libellés : Anticapitalisme
Rassemblement devant le commissariat du 7ème arrondissement de Paris
***
le samedi 13 décembre 2008 pour exiger la libération des six militants arrêtés la veille lors de la manifestation en soutien au mouvement des jeunes et des travailleurs en Grèce.
Libellés : Grèce
13 décembre 2008
Solidarité avec la jeunesse grècque : Champs-Elysées, le 12 décembre 2008
Une fédération de citoyen-ne-s et de forces pour une alternative sociale et écologique
Entre le Parti de Gauche, la Fédération et le Nouveau Parti Anticapitaliste, ne pouvons-nous pas créer une Nouvelle Fédération de la Gauche Anticapitaliste (NFGA) ? Enfin, c'est juste une idée.
Les Alternatifs, la Coordination nationale des collectifs unitaires, l’Association des communistes unitaires, le Mai, Ecologie solidaire, des écologistes de gauche, des militant-e-s du mouvement social, des élu-e-s, s’engagent ensemble pour créer un espace ouvert, une Fédération [1] de citoyen-ne-s et de forces rassemblant des histoires et des cultures différentes de la gauche de transformation sociale et écologique.
Face à la crise de la mondialisation financière, face à la montée des périls sur l’environnement, de multiples horizons monte l’exigence d’une autre organisation sociale porteuse d’un nouveau mode de développement appuyé sur l’émancipation humaine et par la préservation de l’environnement de nouveaux rapports à la nature
La gauche est aujourd’hui dans l’impasse. Ni un PS déconsidéré, ni des forces antilibérales éparpillées et impuissantes ne sont en capacité de reconstruire l’espoir. Pourtant dans leur diversité et avec leur richesse des combats sociaux et citoyens cherchent à s’exprimer sur le terrain politique. Ils représentent une grande partie des forces capables de construire une convergence politique pour la transformation sociale, écologique, démocratique, féministe et antiraciste.
L’expérience nous a montré qu’aucune structure existante ne peut à elle seule faire bouger les lignes et rassembler autour d’elle toutes les forces de la gauche d’alternative. Devant cette situation de multiples initiatives, telle que la création du NPA ou celle du Parti de gauche témoignent des recherches existantes, mais ne permettent pas encore le cadre commun que nous appelons de nos vœux.
Bâtir une alternative qui rende possible l’intervention citoyenne dans toute la sphère politique suppose entre autres de rassembler tous les courants de la gauche de transformation sociale et écologique. Ce rassemblement pluraliste, fort de la confrontation des différentes cultures existantes, permettra d’élaborer un projet politique commun tout en développant la dynamique politique auquel il doit correspondre et de se donner les moyens du combat politique. Convaincre toutes les composantes de la nécessité de ce rassemblement n’est pas une tâche aisée et peut prendre du temps ; mais c’est dès maintenant que nous décidons de fédérer nos énergies.
Nous avons en commun de penser que la refondation de la gauche passe par la réinvention des rapports entre forces politiques et mouvement social, mobilisation et institutions.
Nous avons en commun de penser que l’humanité est parvenue à un moment périlleux où accroissement des inégalités, chômage, misère, pollution, problèmes climatiques, difficultés d’accès aux ressources se mêlent inextricablement et s’amplifient mutuellement. Les urgences sociale et écologique ne peuvent être traitées séparément et on ne peut répondre ni à l’une ni à l’autre sans remise en cause du capitalisme. Il faut inventer un nouveau mode de développement rompant avec le productivisme.
Nous avons en commun de penser que la société ne peut vivre sur la base d’une égalité de principe démentie chaque jour par les faits. La lutte contre les discriminations doit être au centre des préoccupations sociales et politiques. Nous savons que nous avons du chemin à faire sur cette question. Comme sur bien d’autres. Au moins, nous nous y attelons.
Nous prenons l’initiative du lancement dès à présent d’une fédération de citoyen-ne-s et de forces. Elle ne prétend pas être seule la force de transformation sociale et écologique si nécessaire, ni le noyau autour duquel cette force se construira, mais nous voulons contribuer à lui donner corps. Pour nous, la diversité de la fédération est sa force. Nous proposons donc qu’elle soit un outil pour rassembler largement et soit ouverte à tous les courants, tout-e-s les militant-e-s qui veulent une force politique nouvelle.
D’ores et déjà nous lançons un appel au plus grand nombre d’acteurs du mouvement social et politique, du monde de la culture de la recherche, du syndicalisme, de l’écologie pour travailler avec nous à cette première étape de rassemblement.
Cette démarche va s’ancrer dans les villes et les départements, à travers la mise en commun de nos forces et moyens et des forums publics permettant de traiter y compris les questions qui peuvent fâcher. Des outils communs vont être mis en place.
Un Comité provisoire, d’initiatives et d’actions, ouvert à celles et ceux qui le souhaitent, se met en place pour impulser l’activité de la fédération..
Une conférence de presse aura lieu le mercredi 17 décembre à 11 h au "Père tranquile" Rue Pierre Lescot Paris 1er (Métro Les Halles ou Beaubourg)
[1] Le logo provisoire de la fédération est une création de Didier BONNEL du COLLECTIF ARC-ÉTOILE (13) regroupant Gardanne Bassin Minier, Vallée de l’Arc et Septèmes
Libellés : Anticapitalisme
12 décembre 2008
Solidarité avec le mouvement social grec
Réunion publique de Marxistes Unitaires, mercredi 17 décembre à 14h, Université de Paris Tolbiac. Lire le tract ici ...
La révolte des jeunes Grecs, un coup de semonce pour l'UE ? (Reuters)
En Grèce, c'est la "Génération 700" (pour 700 euros), en Espagne les "mileuristas" (pour 1.000 euros), en Allemagne la "Generation Praktikum" (stage) et en France la "génération précaire".
Les termes diffèrent mais recouvrent un même malaise, celui de jeunes Européens qui, au travers notamment des violences urbaines qui ont touché la Grèce ces derniers jours, expriment leur inquiétude de l'avenir et leur frustration du présent.
La violence de la révolte qui a frappé pas moins de dix villes grecques, et qui a résonné en écho dans quelques autres en Europe, constitue un avertissement pour les gouvernants, au moment où l'Union européenne cherche une parade à la crise économique.
La mort d'un lycéen tué par un policier grec a servi de révélateur à un mal plus profond, celui d'une génération, les 18-30, voire 35 ans, pour qui monde du travail rime avec chômage, bas salaires et mauvaise couverture sociale.
Les affrontements des jeunes avec les forces de l'ordre à Athènes, Salonique ou Corfou ont suscité des manifestations de solidarité sur le continent européen, organisées rapidement par internet ou texto.
"Il est temps qu'ils se mettent à l'écoute du peuple. Nous leur crions : 'Regardez dans quelle mouise on est'", dit Stella Nicolakakos, une enseignante grecque de 35 ans.
Pour certains économistes, l'Europe n'était pas vraiment préparée, après une décennie de croissance économique, à affronter la crise venue des Etats-Unis.
"La plupart des pays européens pensaient qu'ils seraient épargnés par la crise et ils réalisent seulement maintenant que ce n'est pas le cas", déclare Vanessa Rossi, chercheur en économie à la Chatham House de Londres.
"Pour plusieurs pays, les implications ne sont pas bonnes, à la fois en ce qui concerne la récession économique et l'agitation sociale", ajoute-t-elle.
Et les premiers touchés par le ralentissement de l'économie sont les jeunes. Le taux de chômage des 18-25 ans atteint 22% en Grèce et la France (19%), l'Italie et l'Espagne ne font guère mieux.
SOUS-PAYÉS ET ENDETTÉS
La colère s'étend aussi à ceux, surdiplômés, qui travaillent pour un salaire largement inférieur à leur qualification.
"Les jeunes grecs, et cela peut aller jusqu'aux 35 ans, représentent une majorité silencieuse de citoyens sous-payés, surchargés de travail, endettés et fragilisés", souligne Génération 700, une organisation porte-parole des 56% de Grecs de moins de 30 ans dont le salaire mensuel ne dépasse pas 700 euros.
Les violences en Grèce se sont répercutées de façon sporadique notamment en Italie, en Espagne, en Bulgarie et en France, où des manifestations étudiantes ont dégénéré cette semaine à Brest et à Nantes.
Des centaines de jeunes Bulgares ont manifesté vendredi en silence à Sofia pour protester contre l'inaction selon eux du gouvernement face à la montée de la violence et de la corruption.
Dans un pays rongé par le crime organisé et considéré comme le plus corrompu de l'Union européenne, les manifestants se sont rassemblés pour rendre hommage à un étudiant battu à mort par des jeunes dans une banlieue de la capitale contrôlée par les gangs.
"C'est toute l'Europe que fait face à une crise de l'intégration sociale. La société européenne s'est très vite fragmentée", juge Dimitris Keridis, professeur en sciences politiques à l'université de Macédoine.
Et l'inquiétude commence à gagner certains dirigeants européens. Selon Le Canard enchaîné, Nicolas Sarkozy a dit craindre devant des députés UMP mercredi une explosion sociale en France semblable à celle de Grèce.
La colère des Grecs est d'autant plus vive qu'ils ont le sentiment que leur gouvernement prend de nouvelles mesures de restriction budgétaire au moment même où ils ressentent fortement la dureté des temps.
Pour Vanessa Rossi, les gouvernants européens pourraient connaitre des moments difficiles s'ils ne parviennent pas à convaincre l'opinion publique de leur volonté de prendre en considération leurs revendications sociales et économiques.
"Dans ce contexte, la Grèce est un cas d'école de ce qu'il ne faut pas faire", conclut Dimitris Keridis.
Avec Dina Kyriakidou et Michele Kambas à Athènes, Crispian Balmer à Paris et Paul Day à Madrid, version française Pascal Liétout
Des nouvelles de Grèce (12/12/2008)
Libellés : Grèce
11 décembre 2008
Un candidat de la gauche radicale élu à l'Assemblée nationale du Québec
Le nouveau député est un médecin d'origine iranienne, Amir Khadir. Il a gagné dans la circonscription de Mercier avec plus de 38% des voix.
L'autre porte-parole de l'organisation, Françoise David, a recueilli 33% des voix dans sa circonscription, et plusieurs autres représentants du parti ont obtenu des scores significatifs.
Sur le site de Québec Solidaire : Victoire et percées historiques ...
Voir également le site Presse-toi à gauche!
Libellés : Anticapitalisme, Québec
10 décembre 2008
La crise et la gauche - une tribune dans La Libre Belgique
Un document signé par des militants de la gauche radicale belge et publié par un grand quotidien. On y trouve des arguments utiles pour les anticapitalistes français, car les effets de la crise financière et économique sont identiques dans les deux pays - et les acteurs économiques sont souvent les mêmes, comme le groupe GDF Suez ou la banque Fortis.
Libellés : Anticapitalisme, Belgique
09 décembre 2008
Greek mass movement rises up against state
Qu'est-ce qui se passe en Grèce ? Cet article en anglais de Panos Garganas, membre dirigeant de l'organisation révolutionnaire SEK, nous aide à comprendre. Paru dans Socialist Worker, 13/12/2008.
SOLIDARITE AVEC LE MOUVEMENT SOCIAL GREC
VIRONS LES GOUVERNEMENTS LIBÉRAUX
Samedi 6 décembre, un policier grec a abattu un militant de 15 ans, Andreas
Grigoropoulos, d'une balle dans le coeur. Le lendemain, des milliers de manifes-
tants ont demandé la justice et la démission du gouvernement.
Depuis la chute de la dictature des colonels en 1974, la police n'a jamais été purgée des anciens tortionnaires. La police grecque entretient encore des rapports douteux avec l'extrême droite. L'été dernier,un member de la communauté
Pakistanaise a été assassiné en pleine rue après avoir interpellé par la police.
Les médias français nous répètent que les manifestations en Grèce ne sont qu'une « vague de violences » ou une suite « d'émeutes », alors que les partis poli-
tiques de gauche radicale et les syndicats appellent à la grève générale contre les violences policières, ainsi qu'à la démission du gouvernement conservateur.
« Nous ne paierons pas votre crise »
La crise est la conséquence des politiques libérales, elle pèse très lourd sur
les salariés et les précaires. C'est pour cela que la crise économique se transforme en crise sociale à travers le monde et jusqu'en Europe.
En Grèce, un cinquième de la population vit sous le seuil de pauvreté.
En 2006, Kostas Karamanlis est éclaboussé par un premier scandale. Le patronat avait « oublié » de verser ses cotisations patronales à la caisse de retraites pendant dix ans ! Pas de soucis. Il créé une nouvelle caisse retraite et efface l'ardoise du patronat grec. Les journées de grèves générales vont se succéder
Pour faire changer de cap à la politique du premier ministre.
Kostas Karamanlis a ouvert les bases grecques à l'armée US pour bombarder
l'Irak. Son gouvernement collabore avec la CIA dans les enlèvements de ressortissants de l'Union Européenne et de réfugiés politiques, emprisonnés sans
jugement à Guantanamo.
En 2006, les universités se mettent en grève pour un an grace à la solidarité très forte existante entre les professeurs, les personnels, les chercheurs
et les étudiants pour défendre la gratuité de l'enseignement. En Italie, Berlusconi a réussi à se mettre à dos les enseignants, personnels et étudiants qui manifestent sous le mot d'ordre « Nous ne paierons pas votre crise ».
Pour la résistance internationale !
La politique du 1er ministre ressemble beaucoup à celle de Sarkozy. Aux ordres des patrons, ils multiplient les cadeaux aux entreprises et les attaques contre les travailleurs.
Berlusconi, Karamanlis et Sarkozy mènent des politiques xénophobes, répressives et guerrières.
En France, à travers la répression des jeunes de Tarnac, Sarkozy tente de diviser la gauche et le movement social en deux catégories: le mouvement social « respectable » et les extrémistes.
Nous ne pensons pas pour notre part que des actes individuels de sabotage peuvent mettre fin à la politique antisociale et encore moins changer le monde. Mais nous refusons le droit à Sarkozy et aux medias de juger de ce qui est un moyen acceptable ou non pour contester leur domination.
En Grèce,comme en Italie,des grèves générales ont lieu pour empêcher les gouvernements de nous faire payer la crise.
Nous aussi résistons à la politique de Sarkozy et des libéraux et construisons
un autre monde.
- Kostas Karamanlis doit démissionner !
- Justice pour Andreas Grigoropoulos!
Association Marxistes Unitaires et le journal AntiCapitaliste
Contact : marxistesunitaires@yahoo.fr
Deux déclarations de la gauche radicale grecque ...
Déclaration de l'organisation grecque Solidarité Ouvrière (en anglais, traduit du grec)
Libellés : Grèce, Marxistes Unitaires
08 décembre 2008
L’islamophobie en France aujourd’hui
Samedi 29 novembre j'ai assisté à la conférence sur l'islamophobie organisée à Saint-Denis par quelques associations locales (de Fontenay sous Bois, Carrières sous Poissy ...) avec un panel très intéressant composé de Mouloud Aounit du MRAP, Samy Debah du Collectif contre l'islamophobie en France, Zhor Firar de l'association Convergences, Fouad Imarraine du Centre Malcolm X et Omar Mahassine, imam et militant associatif (un imam qui cite Bourdieu !).
J'y ai appris beaucoup de choses et j'ai eu beaucoup de discussions avec des gens dans la salle. Mais le plus frappant pour moi - même si honnêtement je n'étais pas surpris - était l'absence totale de militants non-musulmans (je peux même dire que j'étais le seul). Aucune organisation de gauche, aucune association anti-raciste, aucun militant n'était dans la salle. Cela en dit long sur l'état de la gauche en France. Les organisateurs ont expliqué que la conférence était destinée essentiellement aux musulmans eux-mêmes, ce qui est compréhensible. En effet, c'est aux principaux intéressés de prendre conscience du problème et de s'organiser eux-mêmes. Mais la présence, ne serait-ce qu'en tant qu'observateurs, de militants non-musulmans opposés à l'islamophobie aurait eu une valeur symbolique forte. Et c'est le contraire qui s'est produit.
Après la conférence j'ai demandé à Samy Debah de m'envoyer le texte de son intervention. Le voici :
Conférence de Saint-Denis sur l’islamophobie, 29 novembre 2008
Intervention de Samy Debah, représentant du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF)
Mesdames et Messieurs,
Je tiens tout d’abord au nom du Collectif contre l’Islamophobie en France à remercier les organisateurs pour la tenue de cette conférence et de former le vœu qu’elle permette de mieux appréhender les manifestations d’intolérance et de discrimination qui touchent les musulmans et de progresser dans les réponses à apporter face à ce fléau.
Même si l’islamophobie est un phénomène mondial, il n’en demeure pas moins qu’il existe des particularismes français qui obligent l’observateur à analyser certaines de ces spécificités. Ainsi, depuis cinq années, le CCIF observe, analyse et rend compte des discriminations, actes de haine et de violences que subissent les musulmans de France.
Le CCIF a été mis en place dans un contexte particulier : celui des discussions qui précédaient la loi du 15 mars 2004 pudiquement appelée Loi sur les signes religieux alors qu’en fait elle ne visait qu’un seul signe : le voile de filles qui avaient pour la très grande majorité fait le choix de le porter par conviction. A cette époque, pas une semaine ne passait sans articles de presse, reportages ou émissions visant à convaincre l’opinion du bien fondé de la future loi souvent avec des arguments diffamatoires, insultants, dégradant contre toute une communauté qui n’avait que très peu eu l’occasion d’exprimer son opinion quant on ne la lui volait pas en donnant la parole à de pseudos musulmans légitimant au nom d’un islam inventé les plans d’un laïcisme sectaire.
Un groupe de personnes considérait alors que l’indécence avait été atteinte lorsque le propos d’un éditorialiste qui plus est membre du HCI proclamait publiquement son islamophobie sans que cela ne soulève d’indignation dans l’opinion publique ni même auprès de ceux qui avaient l’habitude de manifester leur réprobation dès lors que d’autres composantes de notre société étaient agressées.
Les musulmans n’ont-ils pas droit au même élan de solidarité nationale lorsqu’ils sont stigmatisés, insultés ou agressés??
Notre réaction consistait à exprimer notre réprobation aux propos par un rassemblement devant le siège de l’hebdomadaire. Mais cette action n’avait de sens que si elle était suivie par un travail plus consistant. Nous décidions de suivre ce phénomène qui prenait de l’ampleur dans la société en recensant les actes ou propos islamophobes. Les témoignages nous ont permis d’établir un état des lieux régulier de la situation des musulmans. Puis, très vite les témoignages ont montré la nécessité d’apporter un soutien aux victimes et un service juridique s’est constitué.
Aussi l’opinion publique nationale et internationale auprès de qui les laïcistes faisaient du lobbying devait savoir ce que vivaient comme discriminations les musulmans de France et un pole de relation publique et communication est apparu. C’est lui qui rend publique auprès des agences de presse des cas qui sont portés à notre connaissance. Il entretien des relations avec des ONG nationales, européennes ou internationales mais également avec des chercheurs du monde entier qui mènent des études sur ce phénomène et qui trouvent dans notre travail une source de documentation conséquente pour leur compréhension du phénomène islamophobe en Europe de l’ouest à travers l’exemple de la France.
Le CCIF interpelle les pouvoirs publiques sur les discriminations ou actes de haine dont sont victimes les musulmans de notre pays par des rencontres de plus en plus fréquentes dans les ministères.
Notre message est clair : Pour le CCIF, la discrimination est un phénomène indivisible dont la lutte doit être égalitaire. Il n’est pas question de faire une place particulière et d’établir plus ou moins ouvertement une hiérarchisation entre les différentes victimes individuelles ou collectives de discriminations.
Cependant, nous tenons à rappeler l’urgence de la lutte, intransigeante et indifférenciée de l’Etat contre toutes les formes de discrimination, et le retard accumulé dans la lutte contre l’islamophobie exige qu’on y mette plus de moyens.
Alors que l’on tente dans certains domaines de faire évoluer le droit vers plus de liberté, les musulmans se retrouvent dans certains cas à ne pas pouvoir profiter de libertés fondamentales. Au recensement de 2007, 90% des actes de discriminations touchant les musulmans avaient encore pour origine les administrations de l’Etat (une femme à qui l’on conditionne la célébration de son mariage ou la remise d’un simple document administratif au retrait de son hijab, d’autres empêchées d’accompagner leurs enfants lors de sorties scolaires pour le même motif, des enfants que l’on oblige à manger de la viande ne respectant pas ainsi la volonté des parents de ne pas leur en distribuer, des individus fichés par certaines agences de recherche d’emploi ou de travail temporaire comme portant le hijab ou la barbe……). Tant de cas que nous ne pouvons développer dans le détail mais pour lesquels je vous renvoie vers notre site.
On pourrait être étonné que ce phénomène atteigne une telle ampleur dans un pays qui a développé depuis de nombreuses années une culture de tolérance et qui a renforcé de façon significative les moyens juridiques de lutte contre le racisme, la xénophobie et toutes les formes de discrimination.
Ils sont souvent le fruit d’un phénomène de surexposition du fait islamiste dans les discours médiatiques et politiques qui attribuent à l’intégrisme des qualités qui seraient intrinsèquement liées à l’essence même de l’islam et du musulman. Ce discours qui atteint à peu près l’ensemble des environnements sociaux ignorants tout de la réalité musulmane et vivant dans une angoisse engendrée par les déréglementations sociales que subissent les pays européens traduites par la recherche d’un bouc émissaire trouvé dans l’islam et les musulmans, ne laisse que peu de place aux initiatives de la société civile qui mettent en avant la concorde sociale ou le discours favorisant le vivre-ensemble.
Ce sentiment et les actes qui peuvent en découler sont graves parce qu’ils ne sont, dans les faits, que peu ou pas combattus par les institutions. L’on constate même chez certains la justification d’actes de discrimination oubliant qu’ils sont proscrits par le droit et surtout qu’ils sont souvent l’expression de la haine du musulman ou de ce qu’il représente.
Certes, les gouvernements ont systématiquement condamné les actes de vandalisme visant les lieux de cultes ou les profanations de tombes. Plusieurs ministres ont reconnu qu’il existait une certaine islamophobie qu’il fallait combattre. Le Président lui-même s’est exprimé sur le sujet et il est beaucoup plus facile aujourd’hui d’obtenir un permis de construire pour un lieu de culte. Mais tout cela n’a pu être obtenu que parce que la classe politique dans son ensemble s’est engagée dans cette voie et a donné l’exemple.
C’est par souci de cohérence avec ses engagements constitutionnels et internationaux dans la lutte contre les discriminations que l’Etat et les institutions chargées de mettre en œuvre sa politique, doivent veiller à ne pas fermer les yeux devant les discriminations que subissent les musulmans au quotidien et à ne pas laisser s’installer dans le pays une ambiance délétère propice aux actes de haines.
Des hommes et des femmes qui, en plus d’endurer les effets d’une économie morose, ainsi que les discriminations liées à leur condition sociale souvent très modeste, doivent subir celles liées à la pratique de leur foi alors que l’ensemble des dispositions juridiques est censé les préserver de telles situations.
Les résultats tangibles obtenus par le CCIF prouvent que l’islamophobie n’est pas une fatalité dans notre pays :
Les dizaines de médiations que nous avons menées avec succès ont évitées aux plaignants de subir les discriminations au travail, à l’université, dans les centres de formations publics ou privées ainsi que les administrations.
Les condamnations obtenues auprès des tribunaux contre des personnes réfractaires à l’idée d’appliquer la loi républicaine aux musulmans montre que lorsque la justice ne subit pas la pression des populistes ainsi que de certains médias elle est une justice efficace dans la lutte pour l’égalité.
L’adoption de deux délibérations de la Halde considérant le refus d’accepter les mères portant le voile lors de sorties scolaires ainsi que le refus des organismes de formation d’accepter les femmes portant le voile comme discriminatoire est un gage de sérieux et d’efficacité des efforts que nous avons déployé.
Si ces résultats sont le fruit d’une politique que nous avons décidé d’engager dès le début en nous entourant de personnes qualifiées sur ces questions, ils ne doivent pas cacher les nombreux cas de victimes qui n’ont pas encore reçu d’aide mais également la mauvaise image qu’a l’opinion publique de l’islam et des musulmans et qu’il faut changer très rapidement au risque de créer des fossés très inquiétants.
Notre travail a besoin d’être renforcé. Parce qu’après avoir acquis le savoir faire, nous devons maintenant répondre à ces défis par une organisation renforcée. Les mouvements sociaux l’ont montré, la mobilisation est une réponse à des situations d’injustice. Mais cette mobilisation ne peut s’envisager qu’en étant organiser. Plus nous serons nombreux et organisés plus nous serons efficaces.
Je vous le dis sans détour: nous avons là un outil inédit pour combattre l’islamophobie. Les résultats obtenus nous permettent de ne plus nous torturer l’esprit de savoir comment faire. Maintenant que nous avons la technique, il faut le nombre. C’est ce à quoi je vous appelle, adhérez au CCIF, apportez vos compétences, votre force et si c’est le cas, alors, l’islamophobie reculera ; nous le souhaitons tous.
Merci
A lire également cet excellent texte de Abdelaziz Chaambi, Pourquoi la Coordination contre le Racisme et l'Islamophobie ?
/.../ Aujourd’hui même les institutions mises en place par la République telles que la Halde ou bien les organisations traditionnelles de défense des droits n’arrivent pas à endiguer ou à résister aux campagnes de haine , de rejet et de diabolisation des musulmans , tant et si bien que bon nombre de musulmans français décident de quitter notre pays . Nous citerons à ce sujet Monsieur Daniel Weinstock directeur du centre de recherche en éthique de Montréal qui a dit lors d’un colloque à l’UNESCO en Juin 2007 : « si j’étais musulman en France il y a longtemps que j’aurai quitté le pays ». De notre coté nous avons décidé de ne pas fuir, de rester chez nous, de résister et de combattre l’infamie, et l’altérité malade de celles et ceux qui refusent de regarder la France en face et d’accepter ses richesses et son nouveau visage./.../
Libellés : Islamophobie
06 décembre 2008
Le numéro 5 d'Anticapitaliste se vend déjà bien, pour un tout petit journal. Il y a eu des ventes militantes lors de la manifestation contre la privatisation de La Poste, et lors du premier grand meeting du Parti de Gauche. Des ventes régulières ont lieu à l'université de Paris-Tolbiac. Ce numéro contient entre beaucoup de bonnes choses un petit article de moi sur la retraite à 70 ans.
Les quatre premiers numéros du journal peuvent être lus ici, en format PDF.
Libellés : Anticapitalisme, Marxistes Unitaires, Retraites
Roger Martelli: Discuter, mais dans le respect
La direction du Parti communiste français tente actuellement de mettre à l'écart de nombreuses personnalités communistes connues pour leur volonté d'agir en commun avec d'autres forces de la gauche radicale. C'est notamment le cas dans mon département de la Seine-Saint-Denis. Pendant ce temps, l'Association des Communistes Unitaires participent à plusieurs initiatives unitaires, dont le grand meeting à Paris-La Défense samedi 13 décembre.
Voici un texte intéressant de Roger Martelli qui répond aux détracteurs des Communistes Unitaires au sein du PCF.
Discuter, mais dans le respect
Depuis quelques jours, j’entends dire que les « communistes unitaires » sont d’ores et déjà à l’extérieur de la famille communiste puisque, le 13 décembre, ils participent à la formation d’un nouveau parti politique. Cette affirmation est mensongère et, à mes yeux, injurieuse. Mes opinions n’ont rien de mystérieux : voilà quelque temps que je dis ma conviction que le communisme politique ne pourra retrouver une place majeure qu’en s’engageant, avec l’ensemble des sensibilités critiques, dans l’émergence d’une force aspirant à la majorité à gauche, sur une ligne de transformation sociale et donc de rupture assumée. Je crois à cette nécessité, mais je suis convaincu qu’une telle émergence ne peut être une construction artificielle, au coin d’une table ou au feu d’une rencontre, si enthousiasmante soit-elle. Pour peser et changer l’ordre des choses dominant, la force dont le mouvement populaire a besoin doit laisser le moins d’organisations, de courants, de trajectoires personnelles possibles sur le bord du chemin. Elle ne peut se passer de personne ; elle ne peut donc faire l’économie de la décision volontaire de qui que ce soit, et surtout pas de celle des militants communistes. Penser que l’on peut décider, le 13 décembre, de la naissance de la grande force d’une gauche d’alternative me paraît relever du pur enfantillage. Pour aller dans cette direction, il est évident qu’il faudra des étapes, des moments d’expérimentation : en bref ce qu’on appelle un processus, quelque chose dont on ne peut dire par avance les formes achevées, mais dont on peut pressentir la finalité et l’horizon. Mais autant j’estime puéril d’écrire par avance le détail d’un scénario refondateur, autant il me paraîtrait désastreux, pour la gauche d’alternative comme pour les communistes, que l’hypothèse de cette émergence soit d’ores et déjà remisée au placard.
Que va-t-il se passer le 13 décembre ? Dans la soirée, se tient à la Défense une initiative publique sous l’intitulé « Qui se ressemble se rassemble ». Ceux qui ont promu cette rencontre ont en commun le fait qu’ils ont déjà, à un moment ou à un autre, affirmé qu’il fallait aller « vers la création d’une nouvelle force politique de l’autre gauche », pour que la gauche ne soit plus dominée par les cultures de l’adaptation au capitalisme mais se rassemble majoritairement sur une ligne claire de transformation sociale. Parmi les intervenants annoncés, certains sont communistes, beaucoup ne le sont pas. Leur objectif commun est de débattre de l’hypothèse d’une gauche de gauche rassemblée, à un moment où les possibilités et la nécessité d’un sursaut sont plus grandes que jamais.
Pour ceux qui sont membres du PCF, leur participation est cohérente avec ce qu’ils avancent continûment depuis longtemps dans leur parti : le devenir du communisme est inséparable de celui de la gauche de transformation dans son ensemble ; l’ouverture des communistes sur les forces d’alternative ne doit pas être conjoncturelle mais durable, suffisamment solide pour que la gauche transformatrice fasse force politique. Ces membres du PCF, sous des formes par ailleurs différentes, avaient exprimé il y a quelques mois le souhait que l’éventualité d’une nouvelle force soit explicitement mise au pot commun de la réflexion communiste. Il n’en a rien été : l’éventualité a été écartée dans ce qui s’intitule « base commune ».
Une telle mise à l’écart n’est pas acceptable ; elle est dangereuse à la fois pour le communisme politique et pour la gauche de transformation. De nombreux membres du parti ont donc voulu dire qu’ils voulaient continuer à défendre dans leur organisation et explorer publiquement, avec d’autres, l’hypothèse trop tôt écartée par le noyau dirigeant du PCF et qui continue d’être, à leurs yeux, au cœur de la réflexion d’un communisme qui se veut moderne.
La rencontre se tient à la Défense, à un moment où le Congrès communiste aura voté sur une orientation politique. Si le Congrès décide que l’idée d’une force politique nouvelle reste, au titre d’hypothèse, parmi d’autres hypothèses sur le devenir du communisme politique, tant mieux : raison supplémentaire pour débattre avec celles et ceux qui défendent un point de vue semblable, y compris pour dire pourquoi l’option n’est pas retenue en l’état. Si, au contraire, le Congrès décide d’écarter l’énoncé même de l’hypothèse, nous le regretterons mais nous en prendrons acte. Une chose doit être claire pourtant : prendre acte ne signifie pas se résigner et abandonner ce qui nous paraît être la seule idée salvatrice pour l’idéal communiste contemporain. En tout état de cause, aucune mise à l’écart, aucun ukase ne pourront faire fléchir notre résolution à poursuivre notre réflexion et notre recherche d’expérimentation. Nous le ferons en communistes, parmi les militants communistes, en n’oubliant pas que ce beau mot de « communistes » englobe aujourd’hui des femmes et des hommes dont beaucoup sont membres du PCF, mais dont beaucoup plus encore ne sont pas ou ne sont plus membres de ce parti.
Et nous le ferons dans l’échange et l’exploration concrète permanente avec d’autres que les seuls membres du Parti communiste français. La rencontre du 13 est ouverte à toutes les forces et sensibilités de la gauche critique : des personnalités de sensibilités diverses mais tendues vers le refus du social-libéralisme ont annoncé d’ores et déjà leur participation ; des associations comme Attac ou l’Apeis ont fait savoir qu’elles s’inséraient dans le débat, ce qui ne signifie pas qu’elles s’alignent sur quelque point de vue que ce soit. Toutes les formations politiques sans exception (y compris donc le PCF) sont invitées : les communistes unitaires, la gauche des Verts et le NPA ont dit qu’ils seraient présents ce soir-là. Qui peut croire que tous ceux-là ont envie, à l’issue de la rencontre, de se trouver immédiatement dans la même organisation ? Qui peut croire qu’on pourrait les utiliser, malgré eux, pour légitimer une décision qui n’a pas de raison d’être ?
Cette soirée n’a pas de visée décisionnelle. Elle a lieu après d’autres initiatives sur le même thème et avant d’autres encore. Parmi celles et ceux qui participent, certain(e)s sont engagé(e)s ou vont s’engager dans des initiatives concrètes différentes. Mais il leur a semblé bon, au moment où tout bouge, où les forces concernées tiennent congrès, de rappeler ensemble que la gauche ne reprendra l’offensive face à la droite que si « qui se ressemble se rassemble ». Toute autre interprétation de cette soirée ne serait pas conforme à l’esprit de ses organisateurs.
J’ajoute quelque chose qui concerne plus particulièrement les membres du Parti communiste. Qui peut douter qu’ils soient souverains, seuls décideurs au final de ce que deviendra l’organisation qui est leur bien ? Nul ne peut s’imaginer que l’on peut ruser avec les militants communistes, leur dire par exemple : « Faisons un jour un front » pour, le lendemain, leur proposer de rallier un autre parti déjà constitué. Moi, je préfère tenir un langage direct : nous ne gagnerons une majorité à gauche que si nous nous rassemblons, non pas seulement dans des fronts nécessaires et dispersés, mais dans une construction politique commune et durable. Non pas en se ralliant à une formation déjà existante, mais en construisant ensemble la force, à la fois cohérente et pluraliste, sans laquelle la main reste au recentrage social-libéral.
Voilà ma conviction. Tant qu’une majorité de militants communistes ne seront pas partie prenante d’une telle construction, je me sentirai insatisfait. En attendant, je ne veux rater aucune possibilité de débattre. Je sais qu’une grande majorité de communistes est favorable à une démarche d’union. Alors pourquoi craindre le débat ? Pourquoi bouder une occasion de se confronter à d’autres ? Un républicain disait autrefois qu’il n’avait pas d’ennemi à gauche. Les communistes pourraient reprendre cette formule. En tous cas, du côté des sensibilités désireuses de transformation sociale et pas d’adaptation au capitalisme, non seulement les communistes n’ont pas d’ennemis, mais ils n’ont que des partenaires potentiels. Le 13 décembre au soir, il y aura à La Défense pléthore de ces partenaires potentiels.
Vous ne croyez pas que le PCF se grandirait à accepter la confrontation franche, au lieu de prendre comme une provocation toute interpellation sur le devenir d’une gauche bien à gauche, d’une gauche digne de ce nom ? Il est encore temps de donner des signes, au-delà des simples déclarations de principe, que la fierté communiste ne signifie pas le repliement sur soi. Il n’est pas vrai que l’Histoire puisse être un jour finie.
Roger Martelli
A LIRE EGALEMENT
Cette interview récente avec Pierre Zarka des Communistes Unitaires (exclusivité du Poireau Rouge)
Libellés : Communistes unitaires, PCF, Roger Martelli
Résultats des élections prud'homales : la CGT et SUD progressent
Qu'est-ce qui se passe en Thailande ?
Un article de Danielle Sabai paru dans Rouge
Deux articles en anglais de Giles Ji Ungpakorn paru dans Socialist Worker
Libellés : Thailande
03 décembre 2008
Encore une initiative à la gauche de la gauche
VERS LA CREATION D'UNE NOUVELLE FORCE POLITIQUE DE L'AUTRE GAUCHE
LE 13 DECEMBRE QUI SE RESSEMBLE SE RASSEMBLE
DE 19H A 24H A LA DEFENSE
Nous vous invitons à cette soirée de débat et de prises de paroles…
Musiques et vin rouge sont également au programme.
Ont annoncé leur participation :
Clémentine Autain, François Asensi, Patrick Braouezec, Martine Billard, Paul Chemetov, Francis Combes, Pierre Cours Salies, Olivier Frachon, Jean-Claude Gayssot, Dominique Grador, Roland Merieux, Jacques Perreux, Christian Picquet, Patricia Latour, Yves Salesse, Denis Sieffert, Claire Villiers, … (*)
* liste provisoire et incomplète à la date du 2 décembre 2008 ; élargissement à prévoir…
Sans ironie, cela fait beaucoup de beau monde ... et un nouveau chapitre de la recomposition en cours. A la gauche de la gauche, ça se bouscule. Espèrons que toutes ces initiatives, qui ont toutes (NPA, Parti de Gauche, Fédération ...) le mérite de rassembler des gens venus d'horizons différents, se compléteront, plutôt que de rajouter à la division. Jusqu'à présent, je trouve que cela fait une saine concurrence, mais il faudra que tout le monde se mette en priorité à construire la résistance à Sarkozy.
Libellés : Anticapitalisme
01 décembre 2008
Oskar Lafontaine: "rompre avec cette tradition fatale de compromis pourris !"
Le discours d'Oskar Lafontaine (Die Linke) lors du meeting de lancement du Parti de Gauche (29/11/2008)
Libellés : Oskar Lafontaine, Parti de gauche
Le Centre Malcolm X de Fontenay sous Bois
est une association qui organise des débats d'un haut niveau les dimanches en banlieue parisienne (accès facile par le RER A). Voici un aperçu du programme provisoire pour le premier trimestre 2009 :
- le 4 janvier : la banlieue sous le feu des médias (Christophe-Emmanuel Del debbio)
- le 11 janvier : la mécanique raciste (Pierre Tevanian)
- le 25 janvier et le 15 fèvrier : la Palestine (Youssef Boussouma)
- le 1er fèvrier : l'Irak (Nahla Chahal)
- le 1er mars : Classer, dominer. Qui sont les autres ? (Christine Delphy)
Le lieu : 1, rue Pasteur Martin Luther King
94120 Fontenay sous Bois
Pour des renseignements, contacter l'association à l'adresse suivante : centremalcolmx AT yahoo.fr