30 juin 2008

 

Chelles : Un directeur d'école coupable de discrimination - avant d'être désavoué par sa hiérarchie

Parce qu'elle est voilée, une mère est privée de sortie scolaire

/.../ La décision du directeur n'a pas laissé les mères d'élèves indifférentes. "On a fait stopper le car et on a exigé que Mbarka monte à bord" raconte une de ses amies au Parisien. "C'est scandaleux d'insinuer que, parce qu'on est voilée, on n'a pas le droit de toucher les enfants des autres" s'indigne une autre maman. "On pénalise nos enfants en refusant de leur accorder des moments de complicité avec leur parents" renchérit une autre.

"La loi sur la laïcité s'applique aux enseignants et aux élèves mais pas aux parents d'élèves qui entrent dans une école ou accompagnent bénévolement les enfants. L'institution a manqué à ses devoirs" précise en effet l'inspecteur de l'Education nationale Jean-Yves Beden au Parisien.

Mais soyons clair: la loi de 2004 dite "sur la laïcité" est elle-même discriminatoire et inacceptable dans un pays dit 'civilisé'.

Libellés :


29 juin 2008

 

Appel de la coordination nationale des comités d’initiatives pour un nouveau parti anticapitaliste

Le Nouveau parti anticapitaliste est en marche !

Nous sommes des milliers de travailleur-s-es, des villes et des campagnes, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, des jeunes, des retraité-e-s, des précaires, des militant-e-s politiques, associatifs, syndicaux, nouveaux ou anciens, en train de concrétiser ce projet.

Il regroupe aujourd’hui plus de 300 comités et la dynamique se renforce. Elle est le résultat d’une prise de conscience : on ne peut plus laisser faire un système capitaliste mondialisé qui conduit le monde dans le mur ! Entré dans une crise économique, financière, énergétique, alimentaire dont nul ne peut prédire les conséquences, ce système met plus que jamais la seule recherche du profit au centre de ses décisions au mépris de millions de vies. Les grands équilibres écologiques sont menacés. Parce qu’il est à la source du problème, le capitalisme, comme tous les systèmes productivistes, est incapable d’y apporter une solution. Dans un monde où les inégalités se creusent, les émeutes de la faim se généralisent, conséquence de la politique des grandes puissances impérialistes, des institutions à leur service (FMI, OMC...) et de la spéculation honteuse sur les produits de première nécessité. La guerre « sans limites » décrétée par Bush et ses alliés dont la France, étend ses horreurs à travers le monde.

Ici, Sarkozy et le Medef multiplient les attaques qui traduisent l’arrogance des puissants. Rarement la politique de la droite a été aussi ouvertement agressive envers l’immense majorité de la population. Rarement les possédants, les actionnaires, le patronat se sont montrés aussi avides de profits au mépris du bien-être élémentaire des populations. Oui, l’exaspération est partout, contre la mise en cause des acquis, des solidarités, des services publics, la difficulté à « joindre les deux bouts », contre la dégradation des conditions de vie et de logement, le racisme et les discriminations, les politiques sécuritaires… Il ne faut pas gaspiller les potentialités de cette exaspération en se prêtant au jeu de dupes du « dialogue social » avec le gouvernement, par la division, les journées de grève saucissonnées, secteur après secteur. Ici et maintenant, nous pouvons réagir ! Un « tous ensemble » déterminé et unitaire, la généralisation des luttes et des grèves, voilà ce qu’il faut pour battre le gouvernement et ses contre-réformes !

Pour peser dans ce sens, il faut regrouper nos forces dans un parti qui ne lâche rien, n’abandonne personne. Il n’est pas possible de rassembler dans un même parti ceux qui veulent en finir avec le capitalisme et ceux qui s’en accommodent. Il n’est pas possible de rassembler dans un même gouvernement ceux qui défendent les droits des travailleurs et ceux qui défendent le pouvoir des actionnaires, ceux qui veulent rompre avec les politiques libérales et ceux qui les mettent en pratique, ceux qui veulent construire une Europe des travailleurs et les plus zélés artisans de l’Europe de la libre concurrence et du profit. C’est pourquoi nous voulons un parti totalement indépendant du Parti socialiste, un parti qui défende jusqu’au bout les intérêts de tous les exploité(e)s.

Nous vous appelons à construire toutes et tous ensemble une gauche qui ne renonce pas, une gauche de combat, anticapitaliste, internationaliste, antiraciste, écologiste, féministe, révoltée par toutes les discriminations. Pour changer le monde, il nous faut un parti qui se bat jusqu’au bout contre le système, pour la transformation révolutionnaire de la société. La gauche que nous voulons doit s’organiser à l’échelle internationale et notamment européenne, être présente aux élections sans jamais oublier que ce sont les mobilisations sociales, culturelles et écologistes qui imposeront le changement.

Avec la mémoire des expériences passées, nous allons élaborer ensemble, en prenant le temps du débat, une nouvelle perspective socialiste démocratique pour le 21ème siècle. Nous n’avons pas de modèle, et surtout pas les régimes prétendument « communistes » du siècle dernier, mais nous avons des objectifs. En finir avec la dictature que le capital impose à l’économie et à la société toute entière, pour construire la démocratie la plus large que l’humanité ait jamais connu, où la « main invisible du marché » sera remplacée par des décisions collectives.

Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir répondre à ce défi. Individus, équipes militantes, courants politiques révolutionnaires, libertaires, communistes, socialistes, écologistes, antilibéraux, continuons à nous rassembler !… Dans son village, son quartier, son entreprise, son lieu d’étude, chacune, chacun peut et doit apporter, à son rythme, sa pierre à la construction de cet outil pluraliste et démocratique. La réussite est à notre portée.

En avant !

St Denis, le dimanche 29 juin 2008.

Libellés :


 

La fierté homosexuelle

Hier c'était la Gay Pride à Paris. Je ne suis pas allé, donc pour me faire pardonner je donne ce lien vers le dossier sur l'homosexualité que nous avons publié en 2006 dans le numéro 15/16 de la revue Socialisme International. On y trouve plusieurs articles très intéressants et originaux.

Libellés :


28 juin 2008

 

NPA: Besancenot veut un changement d’échelle

Mille délégués d'un "nouveau parti anticapitaliste" se sont réunis samedi à Saint-Denis.

Un succès qui ne doit pas occulter le problème de savoir comment fédérer toute la gauche antilibérale et anticapitaliste.

Besancenot se pose en rempart contre le capitalisme et le PS (Reuters)

Libellés :


 

Pour le droit au logement pour tous : comment se rassembler ?

Un appel qui donne une idée de l'urgence du problème du logement à Saint-Denis - et dans bien d'autres villes.

Courrier adressé à : Réseau Education Sans Frontière (RESF), La Coordination 93 de Lutte des Sans-papiers, Droit Au Logement (DAL), le Réseau Solidarité Logement (RSL), Confédération Nationale des Locataires (CNL), l’Association des Familles Victimes de Saturnisme (AFVS), Ensemble Vivre et Travailler (EVT), Pour Loger, La vie ensemble pas la loi du plus fort, la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), la CNT, la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), Comité NPA Saint Denis, le Parti Communiste Français (PCF), Alternative Libertaire (AL), Parti Socialiste, Lutte Ouvrière, Les Verts, MRC, Les Alternatifs, CGT, CFDT, FO, FSU, SNUIPP, Solidaires, élus de gauche de Saint Denis, du Conseil général, Conseil régional…

par le Collectif antilibéral de Saint-Denis

Le logement est un besoin vital. En même temps, les politiques libérales créent, pour la majorité de la population, des difficultés de plus en plus insurmontables pour accéder à un logement décent.

La spéculation immobilière dans le privé et l’abandon par l’Etat de l’aide à la pierre pour le logement social ont fait monter le prix des logements et rendent inabordable le paiement d'un loyer pour une part de plus en plus importante de la population (notamment les jeunes obligés de rester chez leur parents...).

Quelles que soient les volontés qui se manifestent dans certaines villes, aux plans départemental et régional, quels que soient les objectifs retenus en application de la loi SRU, le nombre de logements sociaux est toujours insuffisant, le type de construction n'est pas assez adapté aux besoins, leur répartition pas assurée et les freins apportés par certaines villes ou communautés de villes sont insupportables et frisent l’indécence.

La politique du gouvernement, à travers l'ANRU notamment, renforce cette logique puisqu’elle entraîne des démolitions de logements abordables et des reconstructions d'habitations beaucoup plus chères, le relogement des locataires, quelles que soient les intentions des municipalités, est de ce fait difficile à réaliser dans des conditions convenables.

Ce contexte de pénurie de logement, renforcé par les politiques d’attribution de certains bailleurs sociaux qui pratiquent une discrimination sociale et ethnique a favorisé l'émergence d'un marché parallèle de logements « squattés » pour les familles exclues du droit au logement.

Cette situation crée des divisions entre les gens, entre ceux qui ont un logement (même trop petit) et ceux qui n'en ont pas, entre ceux qui en attendent un depuis longtemps et ceux dont il semblerait qu’ils puissent en obtenir un « rapidement », entre ceux qui sont considérés comme ayant droit au logement et sont dans les listes d’attente et ceux qui ne sont mêmes pas considérés comme « demandeur de logement ».



Pendant ce temps, les agences d'immobilier fleurissent dans certains quartiers de la ville.



Même dans ce contexte de pénurie, tous ceux qui ont besoin d'un logement doivent être traités avec les mêmes droits ! Or c'est loin d'être le cas actuellement.

A Saint Denis, qui compte un nombre important de logements sociaux, bien supérieur à d'autres communes, la question du droit au logement est une question centrale, notamment avec le problème du logement insalubre et de sa résorption.

L'objectif des forces de gauche doit être de chercher à avancer, dès aujourd’hui, dans le sens du droit au logement pour tous.

En aucun cas cela ne peut passer par l'expulsion de familles, qui ne peuvent plus payer leurs loyers ou qui n'ont eu d'autres moyens que de squatter un logement pour éviter de se retrouver à la rue, comme cela s'est fait le 26 juin à Francs Moisins.

Il est indispensable de chercher à élaborer des réponses communes, pour faire face à ces problèmes.

Dénoncer telle ou telle composante et multiplier les accusations ne résoudra rien.

Et l'annulation du Conseil municipal du jeudi 26 juin montre l'urgence d'une discussion entre toutes les parties prenantes.

Même si nous ne sommes pas d'accord sur toutes les questions, nous sommes nombreux à essayer d'agir dans le sens du droit au logement pour tous.

Il nous semble utile d'essayer de dégager par la discussion ce qui peut être avancé et construit ensemble.

C'est pourquoi nous proposons une rencontre

le Vendredi 4 juillet à 20h30 Bourse du travail

Cette rencontre a pour but d'être un échange et un partage entre les différents acteurs politique, associatifs sur la question du logement à Saint Denis.

Le Collectif Antilibéral de Saint Denis

Libellés :


26 juin 2008

 

Casse-tête autour du foulard : le grand écart des progressistes

Un article publié sur le site de la revue belge Politique.

Meyrem Almaci s'oppose avec raison aux codes vestimentaires introduits récemment dans plusieurs villes flamandes qui interdisent le port du foulard aux guichets des services publics. Elle le fait de façon pragmatique, faisant preuve d'un simple bon sens que nos laîcards français forts de leur conviction de supériorité sont incapables d'apprécier. En voici un exemple :

Je tiens à être claire : moi aussi, je suis partisane de la neutralité, moi aussi je me bats contre toute forme d’oppression. Je pense aussi que toutes les religions, y compris l’islam, doivent pouvoir faire l’objet de critiques. Mais je ne crois pas que l’interdiction de symboles religieux pour des personnes ayant une fonction au guichet serve l’un de ces objectifs. Une interdiction qui, dans la pratique, touche principalement des femmes avec un foulard. Au contraire, l’interdiction est contre-productive. Les partisans du code vestimentaire se réfèrent aux prescriptions vestimentaires comme prolongement de la neutralité. Comme les bâtiments eux-mêmes, le personnel doit aussi exhaler une définition stricte de la laïcité. Il ne peut d’aucune manière donner prise à des discussions quant à la partialité de l’autorité publique. La conséquence d’une telle vision est une société où tout est gris et surtout, des pouvoirs publics qui sont une négation de la diversité. Là où la diversité est effacée, l’unité surgirait-elle d’elle-même ? C’est une vision de la société que je ne partage pas. Je ne crois nullement que la séparation entre Église et État est menacée par l’aspect extérieur des gens. La neutralité n’est pas stérile : elle ne dépend pas du vêtement, mais d’un traitement égal de chaque client au guichet. Les personnes travaillant pour l’État doivent traiter chacun de la même manière. En bref : le personnel doit être jugé sur son travail et non sur son apparence.


Le parti nationaliste flamand d'extrême droite Vlaams Belang est la principale force derrière ces mesures disriminatoires et anti-démocratiques et il base son argumentation en grande partie sur l'exemple ... de la loi française de 2004 interdisant le port des signes religieux à l'école. Ce qui renforce ma conviction que la gauche doit revendiquer son abrogation immédiate. Evidemment, je rêve ...

A propos de la mixité, cet interview intitulé Les accusations de communautarisme me paraissent surtout une maniere de stigmatiserl'islam de Emile Poulat me paraît également plein de bon sens. En effet, on peut préférer la mixité partout (?) mais ce ne sont pas des séances non-mixtes à la piscine qui remettent en cause les fondements de la société. D'ailleurs il me semble que beaucoup d'activités sportives et physiques sont effectivement pratiquées par des groupes non-mixtes. Nos champions de la "laïcité à la française" etc etc vont-ils revendiquer des équipes de foot ou de rugby mixtes ou des courses d'athlétisme mixtes ?

Comme dit l'auteur, c'est uniquement parce que la demande de séances non-mixtes vient d'associations musulmanes (donc d'Arabes ou de Turcs) que cela provoque un tollé. Comme aurait dit Bill Clinton, "c'est du racisme, idiot".

Cependant, je ne comprends pas sa conclusion. En quoi "le chant du muezzin" trouble-t-il "l'équilibre social" (plus par exemple que le bruit parfois insupportable du clocher) ? Surtout dans la mesure où l'islam en France se pratique presque partout de façon plus que discrète, ce qui en soi est regrettable considérant l'omniprésence de bâtiments et de cérémonies réligieuses chrétiennes.


A Saint-Denis, le projet de Grande Mosquée traîne, la Mosquée actuelle n'est rien d'autre qu'une grande tente

Le pseudo problème de la non-mixité est venu perturber une initiative tout-à-fait anodine dans une petite ville de l'Isère, dont le maire divers gauche semble avoir une attitude correcte. Mais il a dû céder face à un barrage de protestations venant à la fois d'auteurs de lettres anonymes racistes et de la secrétaire d'Etat 'femme issue de l'immigration de service' (de Nicolas Sarkozy) Fadela Amara :

Pour nous, il ne s'agit pas d'une atteinte à la laïcité, persiste à penser Patrick Margier, le maire (div. gauche) de cette commune de 6 700 habitants. La cinquantaine de femmes qui ont participé à cet essai étaient de tous âges et de toutes nationalités, en maillot de bain, sans signe distinctif. On a voulu leur tendre la main et je regrette que les gens ne soient pas plus tolérants." Depuis la médiatisation de cette expérience, il a reçu des dizaines de lettres, dont des courriers anonymes, l'accusant entre autres "de vendre la France aux Arabes".

En Suisse aussi, l'offensive islamophobe avance, mais rencontre heureusement des résistances : Le grand conseil zurichois refuse d'interdire les minarets.

Libellés : , ,


24 juin 2008

 

Sionisme et Antisémitisme

Un excellent article par Pierre Stamboul sur le blog Changement de société

/.../ L’antisémitisme est-il un racisme comme les autres ? Y a-t-il «unicité» du «judéocide» Nazi ? Il n’est pas facile de répondre à ces questions. L’antisémitisme a été un racisme à part car la plupart du temps, les racistes ne programment pas l’extermination du peuple haï. S’y ajoute le fait que les Nazis ont inventé le concept (absurde) de «race juive». Aujourd’hui, les principales victimes du racisme dans un pays comme la France sont incontestablement les Arabes, les Noirs, les Roms, mais pas les Juifs dont certains ont oublié les souffrances passées et s’imaginent même être passés «de l’autre côté du miroir», du côté de ceux qui n’ont rien à dire contre le racisme ordinaire ou la chasse aux sans papiers. Dans son livre «Le Mal-être Juif», Dominique Vidal montre comment la plupart des préjugés contre les Juifs ont reculé. Quand on demande aux Français s’ils accepteraient un-e président-e de la république ou un beau-fils/belle-fille juif/ve, seule une petite minorité répond non. Il y a 40 ans, c’était la majorité. Affirmer comme le fait le CRIF qu’il y a un renouveau de l’antisémitisme, voire qu’on est à la veille d’une «nouvelle nuit de cristal» est très exagéré./.../

Libellés : , , ,


 

Mouvements met en débat le Nouveau Parti Anticapitaliste

La revue Mouvements a organisé un débat à distance entre Denis Sieffert de Politis, Clémentine Autain, François Sabado de la direction de la LCR, Noël Mamère (Verts), Jean-Christophe Cambadélis (Parti Socialiste) et Olivier Dartigolles (PCF). C'est dire l'impact que cette nouvelle formation a déjà eu sur la gauche large avant même d'être lancée. Avec l'Appel de Politis - fort de 9 000 signatures en quelques semaines - elle peut constituer une force nouvelle sur la scène politique française. Tous les militants antilibéraux, anticapitalistes et révolutionnaires qu'ils soient partisans d'une de ces deux initiatives (ou des deux) ou pas encore engagés se doivent de tout mettre en oeuvre pour la concrétiser.

Libellés :


 

Non à la rétention et à l’expulsion des migrant-e-s, Oui aux pays ouverts et solidaires !


par la Commission Sans-Papiers de la Coordination Nationale des Collectifs Unitaires

L'incendie du centre de rétention de Vincennes n’est pas seulement un moment particulièrement cruel d’une politique de répression. Il indique aussi les effets voulus d’une politique : il faudrait, selon ce pouvoir "mettre à part" les étrangers, et essayer de les entourer d’un rideau de silence et d’indifférence.

Une nouvelle directive sur la rétention et l’expulsion des personnes étrangères vient d’être adoptée par les 27 Etats membres de l’Union Européenne ce 18 juin à Strasbourg.

Comme la France, l’Europe adopte des politiques toujours plus fermées et plus répressives en matière d’immigration.

Nous voyons se construire sous nos yeux une « Europe Forteresse » qui met tout en œuvre pour assurer la libre circulation des marchandises et des capitaux et qui enferme les êtres humains, obligés pour les uns de quitter leur pays, hier colonisés, aujourd’hui soumis à l’impitoyable mondialisation libérale, pour les autres de fuir des territoires en guerre que l ?Europe libérale préfère oublier.

En France, les centres de rétention « dernier cri » dans lesquels on enferme des nourrissons (il y a des tables à langer !), des enfants en bas âge, des adolescents, des femmes enceintes, des familles entières, des vieillards malades et handicapés..., ces centres se multiplient. /.../


Un retenu témoigne ...

Libellés : ,


21 juin 2008

 

Nous n'en voulons pas !

Le dernier éditorial de la Gauche Alternative (Coordination Nationale des Collectifs Unitaires)

/.../ Nous savons qu’aucune force constituée ne peut rassembler autour d’elle et seule, l’essentiel des forces pour ne plus subir.

Ces forces existent : des débats autour du NPA et ceux soulevés par des communistes unitaires, ou par des Verts, les quelques 10.000 signatures à l’appel lancé par Politis, comme des initiatives locales pour défendre des entreprises ou des mobilisations sur les services publics, des luttes pour le pouvoir d’achat aux grèves des sans papiers…


Non au bipartisme. La droite, comme la direction du PS, veulent nous enfermer à choisir une des variantes de l’adaptation au libéralisme. Oui au rassemblement ! Il le faut, il est nécessaire et les responsabilités des forces organisées sont grandes. Tous les mouvements sociaux portent assez d’exigences communes, des propositions d’une autre répartition des richesses : combien de cadres unitaires, de la réorganisation du secteur financier public à l’avenir de la Sécurité sociale, de l’avenir des services publics (eau, santé, transports, défense des postes de professeurs…) à la constitution de droits sociaux convergents en Europe. Contre les OGM et autres produits à soumettre au contrôle scientifique public, pour de rapides mesures de changement dans la production des économies d’énergie et de diversification de la production d’énergie…

Libellés :


17 juin 2008

 

Irish voters reject plans for neoliberal Europe

par Sinead Kennedy

La majorité irlandaise contre le nouveau Traité européen était-il, comme les médias l'ont présentée en France, un vote de droite ou xénophobe ou bien un rejet franc d'un traité ouvrant la voie à de nouvelles 'réformes' néolibérales. Pour Sinead Kennedy du Socialist Workers' Party (Irlande) la vérité est plutôt à chercher du côté de la deuxième explication.

Ce qu'on peut afirmer sans crainte de contradiction, c'est qu'elle représente un sacré coup de pied dans la fourmilière européenne et qu'elle lie les mains d'un Sarkozy déterminé à rapprocher l'Europe des Etats-Unis. C'est toute la stratégie européenne de nos gouvernants qui est remise en cause. Donc, encore bravo aux Irlandais. Slainte !

Cet article en français d' Ingrid Hayes : No !

Libellés : ,


15 juin 2008

 

Nouveau parti anticapitaliste, faisons un premier pas ensemble

Par le courant Unir de la LCR.

Libellés : ,


14 juin 2008

 

Pays-Bas France 4 : 1 Après la magnifique raclée infligée à nos vaillants héros footballistiques

on peut lire cet excellent article Le football télévisé, opium du peuple ?, par Jacques Blociszewski sur Le Monde.fr pour regarder le foot à la télé un peu moins idiot.

Une autre idée : regarder le match sans le son pour éviter le commentaire de Thierry Roland et Franck Leboeuf.

Et au fait, l'équipe d'Angleterre, elle fait quoi ?

Libellés : ,


 

Les idées révolutionnaires de Marx


Now available in French ! Editions Syllepse - Les idées révolutionnaires de Marx, le livre d' Alex Callinicos

The Revolutionary Ideas of Karl Marx (1983) PDF

Libellés :


08 juin 2008

 

L'Irlande au bord du Non ....




En Irlande, un vent se lève contre le Traité de Lisbonne

et balaie toute la classe politique irlandaise (96% des députés pour, 53,4% des électeurs contre) : lire l'article dans L'Humanité du 14 juin 2008

/.../ pour Hugo Brady, du "Centre for european reform" de Londres, la présidence française se trouve d’ores et déjà "plongée dans la confusion la plus totale".

"Le sommet européen du 19 juin, encore sous présidence slovène, va s’ouvrir dans une atmosphère de crise", prévient-il.

Avant le non irlandais, M. Sarkozy avait promis de consacrer sa présidence à plusieurs chantiers phares : défense, énergie et réchauffement climatique, Union pour la Méditerranée ou pacte pour l’immigration.

Il devait aussi préparer les premières réformes institutionnelles du traité de Lisbonne, comme les nominations du "président de l’UE" et du nouveau Haut représentant des Affaires étrangères, qui ne sont désormais plus à l’ordre du jour.


On peut dire un grand merci aux Irlandais !

Libellés : ,


 

Cerises : nouveau journal des Communistes unitaires

téléchargeable ici ... en PDF

Libellés :


06 juin 2008

 

L'Appel de Politis à Saint-Denis

Le 22 juin 2008 : 8 763 signatures depuis le 14 mai

DERNIERES NOUVELLES : Des 7000 signatures recueillies au 5 juin 2008, 245 sont du département de la Seine-Saint-Denis (93) dont 42 de la ville de Saint-Denis.

REUNION A SAINT-DENIS : MERCREDI 11 JUIN A 20h30 A LA BOURSE DE TRAVAIL DE SAINT-DENIS (METRO PORTE DE PARIS LIGNE 13)

Des nouvelles de l'Appel (dans Politis, 5 juin 2008)

L'agenda des réunions dans toute la France (sur le site de l'association Pour Politis)

NOUVEAU (12 JUIN 2008)

Première réunion hier soir (11 juin) dans ma ville autour de l’Appel de Politis (1) qui compte plus d’une quarantaine de signatures à Saint-Denis.

Nous étions 24, dont 2 représentaient la section locale de la LCR qui de son côté construit le ‘Nouveau parti anticapitaliste’ (NPA) sans se soucier d’impliquer l’ensemble des forces de la gauche antilbérale. Beaucoup de signataires sont absents, pour des raisons diverses. C’est un des paradoxes de cette ville très majoritairement à gauche, voire à la gauche de la gauche, que les réunions unitaires sont souvent relativement restreintes. Cela s’explique en partie par le poids du militantisme et de la gestion municipale, beaucoup de militants ayant des responsabilités ailleurs et/ou des activités associatives très importantes. C’est seulement en impliquant des militants nouveaux ou faiblement impliqués dans d’autres structures que nous construirons la nouvelle force sur la ville, et c’est loin d’être acquis. La plupart des participants sont des anciens (voire des ‘vieux’) d’autres luttes et d’autres campagnes. Quelques uns font partie du groupe initiateur de l’Appel (Claude Debons, Jean Brafman, Gilles Alfonsi).

Nous nous présentons (mais pour l’essentiel on se connaît depuis bien longtemps !) et expliquons pourquoi nous avons signé l’Appel (et avec quelles réserves) ou ne l’avons pas signé (mais le soutenons quand même). Il y a des membres critiques du PCF (Communistes unitaires …), des Alternatifs, des membres du Collectif unitaire, d’ATTAC, un membre du courant Unir de la LCR … Depuis la campagne pour le Non au referendum de 2005 nous avons l’habitude de nous réunir, soit dans le cadre du Collectif unitaire, soit pour une minorité dans celui de la campagne présidentielle de José Bové. Quelques individus seulement sont venus du seul fait de la publication de l’Appel dans Politis.

Nous ne pensons pas que l’Appel est LA réponse qu’il faut à la division des antilibéraux, mais la majorité pense qu’il répond en partie à la nécessité d’une expression politique pour l’ensemble des militants opposés à la politique sarkozyenne et refusant la dérive social-libérale du PS. Une participante met l’accent plus sur le rapport de forces sur le terrain (mouvement pour le logement notamment) que sur la construction d’une alternative politique. Elle appelle joliment au « métissage des cultures politiques ». En réalité les deux problèmes sont liés. Pour Claude Debons, la série de défaites sur les retraites, en particulier, est indicative du recul de la gauche au niveau politique et idéologique, tout comme l’absence de réactions aux attaques contre les 35 heures et le niveau très faible des revendications salariales (en comparaison notamment à d’autres pays comme l’Allemagne). Jean-Marc pour la LCR insiste également sur le manque de résistance (pour ne pas dire plus) de la part des directions syndicales.

J’interviens pour insister sur le besoin d’avancer concrètement (oui à « un cadre permanent de débat », non à « un cadre de débat permanent » où l'on remet tout sur la table et se permet de débattre de tout et de n’importe quoi). Le titre du tract présentant l’Appel me semble clair : ‘L’ALTERNATIVE A GAUCHE : ORGANISONS-LA’. Je mets en garde également contre le sectarisme qui consiste à opposer cette initiative à celle de la LCR pour le NPA. Je ne suis pas d’accord avec la conception d’une « troisième force » entre la gauche gestionnaire et l’extrême gauche ‘protestataire’. Nous devons au contraire construire une gauche radicale englobant la gauche révolutionnaire et des courants plus réformistes (antilibéraux, gauche du PS …).

Dans l’absolu, nous avons besoin de l’union de tous les antilibéraux, qu’ils soient pour des « réformes radicales », des anticapitalistes ou des marxistes révolutionnaires - ou bien tout simplement pour la défense des services publics, contre la suppression des 35 heures, pour une politique de logement digne du nom, pour des réponses conséquentes à la crise écologique etc. La nouvelle force politique sera d’autant plus riche et prometteuse qu’elle permet de débattre ouvertement ces questions sans cacher nos divergences.

Dans la pratique, nous avons d’un côté la majorité de la LCR qui insiste correctement (mais en enfoncant une porte ouverte) sur la nécessaire délimitaion avec la social-démocratie et de l’autre un arc de forces allant de l’extrême gauche unitaire à (potentiellement au moins) une partie de la gauche du PS en passant par d’autres forces organisées ou émergentes comme une partie du PCF, des écologistes, et une multitude d’inorganisés ou de militants de base impliqués dans les syndicats et le travail associatif.

Certains participants à la réunion restent assez sceptiques quant au potentiel de l’Appel à rassembler ces différentes forces. Comme disait un ami, on peut avoir l’impression de l’avoir signé plusieurs fois (c’est pour cela d’ailleurs qu’il ne l’a pas signé !). Je pense au contraire qu’il peut être le catalyseur qui permet de simplifier le débat et de bien poser les questions. Mieux il vaut deux structures même concurrentielles, que cinq ou six – surtout si elles se considèrent comme complémentaires plutôt que concurrentielles. En même temps nous devons tout faire pour permettre à terme une convergence avec l’initiative de la LCR. Dès aujourd’hui, on devrait proposer des réunions communes, des appels ou des actions communs, dans la mesure où nos accords sont de loin plus importants que nos désaccords.

Un camarade de la LCR intervient. Il fait un discours assez abstrait sur l’importance de la délimitation avec le PS, avec un retour sur les divergences entre la majorité municipale et la LCR lors des élections récentes. Tous les militants présents l’ont entendu plusieurs fois. L’urgence selon lui n’est pas l’unité mais la clarification, avec toujours cette dernière posée comme préalable à la première. Il ne suffit pas, comme il a dit, de « comprendre » le désir réel d’unité qui est exprimé partout, mais de faire des propositions concrètes dans ce sens.

J’aurais souhaité que les camarades de la LCR nous présentent le NPA, et qu’ils fassent un bilan de ce qui a été fait localement. Et même qu’ils appellent les participants à le rejoindre s’ils sont convaincus que c’est bien la réponse qu’il nous faut. Même du point de vue de la LCR ce type d’intervention est inutile et contre-productive. Une bonne réponse a été apportée par Claude Debons.

Un petit comité composé de volontaires (dont je fais partie) est formé pour réfléchir sur la suite à donner à cette réunion.

(1) Des sectaires de la majorité de la LCR parlent de ‘l’Appel des 55 moins un’ en faisant référence au retrait de sa signature par R-M Jennar. Ils démontrent ainsi leur mépris des 7 500 militants de tous bords qui l’ont signé en quelques semaines.

Libellés : ,


05 juin 2008

 

Une décision rétrograde

La Cour constitutionnelle turque annule un amendement autorisant le port du voile à l'université

04 juin 2008

 

# 2 : Obama arrêtera-t-il la guerre ?

Lire cet article d'Antony Arnove sur socialistworker.org

and read this article on Barack Obama by John Pilger in the New Statesman, After Bobby Kennedy. Dans cet article en anglais, le journaliste australien John Pilger démontre la vacuité des prétensions de Barack Obama de représenetr un véritable "changement".

Libellés :


 

Pourquoi il ne faut pas faire confiance aux Démocrates : Raison # 1

Jeune, beau, doué, métisse ... et surtout Démocrate: BBC NEWS : Obama pledges support for Israel

Et en français (Reuters)

Libellés : ,


01 juin 2008

 

US chain drops 'terror scarf' ad


La chaîne de restaurants américaine Dunkin Donuts a retiré cette pub après des protestations de personnalités de la droite néo-conservatrice. Le motif ? L'écharpe portée par cette femme (un chef connu) serait une "incitation au terrorisme". No comment.

 

Le système de retraites : un choix de société dans laquelle nous voulons vivre !

Un article paru dans Le Monde, par Gérard Aschieri, Jean-Marie Harribey et Pierre Khalfa

Libellés :


 

40 ans après 1968 : La lutte des femmes pour l'égalité professionnelle

1968 a été en Grande-Bretagne l'année d'une grève historique - celle d'un groupe d'ouvrières chez Ford à Dagenham pour l'égalité des salaires avec les hommes. C'est un exemple d'un combat pour l'égalité professionnelle qui est loin d'être gagné aujourd'hui.

Ell

Read this excellent article by Jo Revill

Libellés : , , ,


This page is powered by Blogger. Isn't yours?

blogCloud