30 juillet 2007
Un pas en avant vers l'unité anticapitaliste en Grèce
Un pas important vers l’unité semble avoir été franchi par la gauche anticapitaliste grecque. L’Initiative pour une gauche anticapitaliste a réussi à rassembler, dans une cinquantaine d’assemblées locales, plusieurs milliers de militants, pour discuter de la perspective d’une présentation commune aux prochaines élections législatives.
La nécessité de cette constitution a été ressentie comme le prolongement des luttes de la dernière année. Principales forces concernées : l’OKDE-Spartakos (section grecque de la IVe Internationale) et le SEK (organisation sœur du SWP britannique).
L’assemblée anticapitaliste centrale d’Athènes, le 14 juillet, qui avait pour fonction de synthétiser les discussions locales multiformes des semaines précédentes, a décidé de lancer l’initiative Enantia (« Pour l’unité de la gauche anticapitaliste ») et aussi de participer aux élections et à la coordination pour les batailles qui viennent.
Un nombre important de camarades du front Mera - qui regroupe notamment le NAR (organisation importante de la gauche anticapitaliste grecque, provenant d’une scission du KKE, le PC grec, de la fin des années 1980) - ont pris une part active aux débats, mais ils hésitent encore à participer pleinement à l’Initiative : des discussions avec ces camarades continuent et l’Initiative reste ouverte à toutes les forces anticapitalistes qui convergeront vers l’unité.
Paru dans Rouge n° 2216 du 26 juillet 2007.
Libellés : Anticapitalisme, Grèce
27 juillet 2007
Logements insalubres, expulsions, squats en Seine-Saint-Denis
Quand la gauche expulse
La crise du logement est particulièrement forte en Seine-Saint-Denis. Elle est accentuée, dans les communes les plus proches de Paris, par la perspective de juteuses opérations immobilières, avec à la clé l’expulsion de familles entières qui logent dans des immeubles voués à la démolition. Le problème, c’est que trop souvent des collectivités de gauche, souvent à travers des offices HLM, emploient les mêmes méthodes que les propriétaires privés pour chasser les habitants des immeubles qu’elles veulent récupérer. Cas d’école à Saint-Denis.
Avec le début de l’été, à peine la séquence électorale terminée, les expulsions locatives se multiplient en Seine-Saint-Denis. Individuelles évidemment, et donc peu visibles, mais collectives aussi et alors spectaculaires.
À Aubervilliers, au Bourget, à Saint-Denis, des immeubles entiers sont frappés par ces expulsions dramatiques : police ou gendarmerie, huissier, les affaires personnelles sorties des appartements, hommes, femmes et enfants hébétés jetés sur le trottoir, portes anti-squat, ou portes et fenêtres murées, parfois avec les affaires personnelles laissées dans les appartements condamnés. Violence, mépris, traumatismes et colère sont le résultat d’une pratique inacceptable. Ces expulsions sont aussi bien demandées par des propriétaires privés comme par des organismes HLM, ou par des collectivités locales.
Le 20 juin, à Saint-Denis, c’est un immeuble situé 33, rue Albert-Walter qui est, à la demande de ses propriétaires, vidé des habitants qui l’occupaient depuis plusieurs années. Aucune concertation préalable, pas d’enquête sociale, la préfecture autorisant la police à expulser sans même savoir qui vivait réellement dans cet immeuble. Résultat : une quarantaine de personnes à la rue, dont plusieurs enfants en très bas âge. /.../ Lire la suite
Libellés : Saint-Denis
22 juillet 2007
Le lent adieu à Fidel Castro
par Claude-Marie Vadrot
Libellés : Cuba
21 juillet 2007
La gauche radicale européenne à un tournant
Libellés : Anticapitalisme, Espagne, Italie, Respect, Royaume-Uni
15 juillet 2007
A la gauche de la gauche française : une contribution contre les non débats...
"Ceux et celles qui voudraient lire ici un bilan « globalement négatif /positif
(au choix) » soit de la campagne d’Olivier Besancenot, soit de celle de José
Bové peuvent passer à autre chose... Ceux et celles qui estiment que « tout
était possible » - et que « plus rien ne l’est », se trompent... Il faut se tourner
vers l’avenir. Mais aucune confiance ne pourra s’établir si l’on ne peut
discuter des désaccords et des échecs. /.../"
J'ai découvert tardivement cette contribution (mais il y en a eu tellement), qui a été écrite le 1er juillet 2007. A Socialisme International nous apprécions Cathérine en particulier pour son opposition - très minoritaire malheureusement à la LCR - à la Loi de 2004 interdisant les signes religieux à l'école. Dans ce texte, elle dit des vérités importantes qui sont souvent volontairement "oubliées'", tout en évitant le manichéisme de "nous avions raison, ils avaient tort".
Ceci dit, elle est selon moi trop conciliatrice par rapport à la majorité de la Ligue. Si la minorité unitaire n'a pas réussi à convaincre la majorité, dit-elle en substance, c'est parce que sa position n'était pas assez convaincante. Comme si sa majorité était réellement ouverte aux arguments.
Cathérine a raison de critiquer l'utilisation abusive des notions d'"appareil" ou de "bureaucratie" (éventuellement "stalinienne") vis-à-vis de la direction de la Ligue. Son groupe dirigeant - ou l'alliance parfois ponctuelle qui forme la majorité à un moment donné - ne s'appuie pas sur une masse de fonctionnaires ou d'élus, c'est le moins qu'on puisse dire. Il ne possède donc pas d"appareil" au sens strict du terme (à la différence de celui du PCF et du PS). Mais malheureusement, il se comporte souvent comme si c'était le cas.
Cathérine fait preuve - et pas pour la première fois - d'une certaine idéalisation du processus de prise de décisions interne de l'organisation dont elle fait partie. Selon nous, les lignes entre les différentes tendances de la Ligue ne changeront pas par le seul jeu des débats internes.
Libellés : Anticapitalisme, Présidentielles
L'ère des possibles
"On ne peut dire pour l’heure laquelle dominera à la rentrée des deuxL'édito du site de Pour la République Sociale (PRS), par François Delapierre
tendances simultanées qui travaillent la gauche : poursuite de la décomposition
d’un côté, premiers signes de reconstruction de l’autre."
Libellés : Parti Socialiste
11 juillet 2007
A Fundamental Agreement: the French Presidential Elections
Un article écrit pour la revue progressiste Radical Philosophy, fondée en 1972 et publiée tous les deux mois en Grande-Bretagne.
Libellés : Présidentielles
05 juillet 2007
La LCR pour un nouveau parti anticapitaliste
Rappelons qu'au sein de la LCR, l'association UNIR 100% à gauche défend une ligne alternative à celle de la majorité. Ces camarades luttent contre l'idée, plus ou moins ouvertement exprimée, qu'il est possible de construire un nouveau parti anticapitaliste autour de la Ligue, sans impliquer d'autres forces organisées et sans s'adresser sérieusement aux militants socialistes et communistes déçus de la mollesse - ou pire - de leurs propres dirigeants.
Cette tendance publie un bulletin mensuel. Le numéro de juillet 2007 contient des articles sur les perspectives pour la gauche française après les législatives, sur la fondation du nouveau parti de la gauche radicale en Allemagne, Die Linke, et sur la recomposition politique en cours en Italie.
Libellés : Anticapitalisme, LCR
02 juillet 2007
La France à la croisée des chemins
Et cet éditorial de la revue International Socialism que j'ai traduit vite fait :
Ce refrain des commentateurs bourgeois les plus optimistes est un refrain qui trouve des échos parmi les plus pessimistes à gauche. Sarkozy, selon cette analyse, est libre dès maintenant de faire en France ce que Margaret Thatcher put faire en Grande-Bretagne – lancer un assaut frontal contre les derniers bastions de la résistance anti-néolibérale. Toutes sortes de « théories » sur l’évolution de la classe ouvrière et des mouvements sociaux ont déjà été élaborées pour expliquer à l’avance les raisons de sa réussite.