06 juin 2009
Elections en Europe: les premiers effets politiques de la crise ?
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En Angleterre, les résultats du Parti travailliste (New Labour) de Gordon Brown aux élections locales et européennes sont catastrophiques. Ses 23% des voix aux élections locales sont son pire score de toute son histoire et le placent derrière les Conservateurs et les Liberal Democrats. C'est donc l'opposition de droite, relookée sous son nouveau et jeune leader David Cameron - un pur produit de l'establishment, qui en profite, mais l'extrême droite progresse en voix et gagne quelques sièges. Les Verts sont également en progression, avec un gain de seize sièges de conseiller local.
Aux Pays-Bas, un parti d'extrême droite spécialisée dans l'islamophobie arrive en deuxième position.
En Irlande, le principal parti gouvernemental (Fianna Fail - droite) prend une claque monumentale. FF est le premier parti irlandais depuis les années 1930 quand il représentait la lutte pour l'indépendance et la république. Il n'a reçu le soutien cette fois-ci d'un électeur sur cinq. Son partenaire au pouvoir, Les Verts, chute avec lui.
Un autre parti de droite (Fine Gael - droite libérale) est le principal bénéficiaire, même si le Parti travailliste s'en tire honorablement.
La bonne nouvelle, c'est la percée, à Dublin notamment, de la gauche radicale. Celle-ci comme ailleurs est divisée, mais cela ne l'a pas empêchée d'obtenir plusieurs élus, dont cinq pour l'alliance People before Profit et quatre pour le Socialist Party (extrême gauche). Plusieurs candidats de gauche indépendants ont également été élus ou ont fait de très bons scores.
Radical left breakthrough in Ireland
Déclaration de l'Alliance People Before Profit
En Angleterre, les résultats du Parti travailliste (New Labour) de Gordon Brown aux élections locales et européennes sont catastrophiques. Ses 23% des voix aux élections locales sont son pire score de toute son histoire et le placent derrière les Conservateurs et les Liberal Democrats. C'est donc l'opposition de droite, relookée sous son nouveau et jeune leader David Cameron - un pur produit de l'establishment, qui en profite, mais l'extrême droite progresse en voix et gagne quelques sièges. Les Verts sont également en progression, avec un gain de seize sièges de conseiller local.
Aux Pays-Bas, un parti d'extrême droite spécialisée dans l'islamophobie arrive en deuxième position.
En Irlande, le principal parti gouvernemental (Fianna Fail - droite) prend une claque monumentale. FF est le premier parti irlandais depuis les années 1930 quand il représentait la lutte pour l'indépendance et la république. Il n'a reçu le soutien cette fois-ci d'un électeur sur cinq. Son partenaire au pouvoir, Les Verts, chute avec lui.
Un autre parti de droite (Fine Gael - droite libérale) est le principal bénéficiaire, même si le Parti travailliste s'en tire honorablement.
La bonne nouvelle, c'est la percée, à Dublin notamment, de la gauche radicale. Celle-ci comme ailleurs est divisée, mais cela ne l'a pas empêchée d'obtenir plusieurs élus, dont cinq pour l'alliance People before Profit et quatre pour le Socialist Party (extrême gauche). Plusieurs candidats de gauche indépendants ont également été élus ou ont fait de très bons scores.
Radical left breakthrough in Ireland
Déclaration de l'Alliance People Before Profit
Libellés : Europe, Irlande, Pays-Bas, Royaume-Uni