24 septembre 2008
Construire le NPA
Ceci est un texte des Marxistes Unitaires, un petit groupe - dont les idées sont proches de celles de la tendance Socialisme International - qui se construit principalement à Paris dans quelques facs. Il publie un journal, Anticapitaliste. Pour tout contact, envoyez un message à ce blog.
Le congrès du parti socialiste, où les candidats font de la surenchère pour savoir qui est le plus libéral et le moins "social" est révélateur d'une tendance à gauche : "à droite toute !" Alors que le PS peine à trouver des désaccords de fond avec l'offensive libérale sur les droits sociaux, les ralliements de chefs socialistes (Besson, Lang, Allègre) au Sarkozysme se multiplient .
La fête de l'Huma, où Besancenot n'a pas été invité alors que Marie-George Buffet appelait à une alliance de la "gauche de gouvernement" avec un parti socialiste de plus en plus à droite, illustre le tournant à droite qu'est en train de faire la direction du parti communiste. Malgré les critiques de nombreux militants du PCF ("Communistes Unitaires" en tête), le PCF est en train de rentrer dans le giron du social-libéralisme.
Le ralliement de Bové aux "sociaux-libertaires" que représente Cohn-Bendit, l'alliance qui se forme pour les européennes avec des libéraux de droite comme Corinne Lepage (ancienne ministre de Juppé) ou Nicolas Hulot (le "monsieur écologie" de Bouygues et Rhône Poulenc), vont dans le même sens. L'affaiblissement des collectifs anti-libéraux, le mélange des genres avec des partisans du OUI à la constitution européenne libérale, remettent en cause l'alternative que le mouvement pour des candidatures unitaires a pu porter.
Le NPA se construit un peu partout en France, et est central dans des campagnes comme le mouvement contre la guerre en Afghanistan. C'est aujourd'hui la seule organisation qui se construise au niveau national en opposition claire au libéralisme, ce qui explique la popularité dont bénéficie Besancenot, qui est vu comme meilleur opposant à Sarkozy pour la motié des sympathisants de gauche, et pour lequel les militants CGT ont plus voté que pour M-G Buffet.
Il y a nécessité de participer à la construction d'une organisation politique anticapitaliste qui pousse à la lutte des travailleurs pour résister à Sarkozy, surtout quand les directions syndicales n'appellent à la résistance. Dans des facs comme Tolbiac, construire le NPA doit permettre de lier l'expérience des luttes passées et à venir à un perspective nationale ; un NPA large, en lien avec les expériences que font les militants sur le terrain, reliera notre activité, syndicale, antiguerre, avec les luttes que mènent des travailleurs dans d'autres secteurs.
Construire le NPA nous mettra en lien avec les luttes à La Poste, dans les hôpitaux, dans les lycées, dans le privé, dans des secteurs où les militants étudiants ne sont pas présents. Pour les militants de Marxistes Unitaires, c'est l'occasion de construire un parti politique aux cotés de syndicalistes qui se radicallisent par opposition au libéralisme et au social-libéralisme. C'est l'occasion de tester nos orientations à une échelle plus importante : convergence des luttes, constitution d'un parti politique pour renverser les gouvernements aux ordres des patrons.
A lire également, ce texte de John Mullen et Daniel Lartichaux : Quel parti nous faut-il ?
Le congrès du parti socialiste, où les candidats font de la surenchère pour savoir qui est le plus libéral et le moins "social" est révélateur d'une tendance à gauche : "à droite toute !" Alors que le PS peine à trouver des désaccords de fond avec l'offensive libérale sur les droits sociaux, les ralliements de chefs socialistes (Besson, Lang, Allègre) au Sarkozysme se multiplient .
La fête de l'Huma, où Besancenot n'a pas été invité alors que Marie-George Buffet appelait à une alliance de la "gauche de gouvernement" avec un parti socialiste de plus en plus à droite, illustre le tournant à droite qu'est en train de faire la direction du parti communiste. Malgré les critiques de nombreux militants du PCF ("Communistes Unitaires" en tête), le PCF est en train de rentrer dans le giron du social-libéralisme.
Le ralliement de Bové aux "sociaux-libertaires" que représente Cohn-Bendit, l'alliance qui se forme pour les européennes avec des libéraux de droite comme Corinne Lepage (ancienne ministre de Juppé) ou Nicolas Hulot (le "monsieur écologie" de Bouygues et Rhône Poulenc), vont dans le même sens. L'affaiblissement des collectifs anti-libéraux, le mélange des genres avec des partisans du OUI à la constitution européenne libérale, remettent en cause l'alternative que le mouvement pour des candidatures unitaires a pu porter.
Le NPA se construit un peu partout en France, et est central dans des campagnes comme le mouvement contre la guerre en Afghanistan. C'est aujourd'hui la seule organisation qui se construise au niveau national en opposition claire au libéralisme, ce qui explique la popularité dont bénéficie Besancenot, qui est vu comme meilleur opposant à Sarkozy pour la motié des sympathisants de gauche, et pour lequel les militants CGT ont plus voté que pour M-G Buffet.
Il y a nécessité de participer à la construction d'une organisation politique anticapitaliste qui pousse à la lutte des travailleurs pour résister à Sarkozy, surtout quand les directions syndicales n'appellent à la résistance. Dans des facs comme Tolbiac, construire le NPA doit permettre de lier l'expérience des luttes passées et à venir à un perspective nationale ; un NPA large, en lien avec les expériences que font les militants sur le terrain, reliera notre activité, syndicale, antiguerre, avec les luttes que mènent des travailleurs dans d'autres secteurs.
Construire le NPA nous mettra en lien avec les luttes à La Poste, dans les hôpitaux, dans les lycées, dans le privé, dans des secteurs où les militants étudiants ne sont pas présents. Pour les militants de Marxistes Unitaires, c'est l'occasion de construire un parti politique aux cotés de syndicalistes qui se radicallisent par opposition au libéralisme et au social-libéralisme. C'est l'occasion de tester nos orientations à une échelle plus importante : convergence des luttes, constitution d'un parti politique pour renverser les gouvernements aux ordres des patrons.
A lire également, ce texte de John Mullen et Daniel Lartichaux : Quel parti nous faut-il ?
Libellés : Anticapitalisme, Marxistes Unitaires, Nouveau parti anticapitaliste