08 juin 2009
Européennes: premières déclarations à la gauche de la gauche
***
Des déclarations un peu 'langue de bois' quand même ...
Déclaration du Comité exécutif national du PCF
Les résultats dont nous disposons à cette heure pour la France, sont marqués, comme dans de nombreux pays d’Europe, par un niveau d’abstention record. Ils traduisent, d’une part, l’ampleur de la défiance des électrices et des électeurs envers une construction européenne qui se refuse obstinément à entendre les exigences d’une refondation sociale et démocratique de l’Union européenne. D’autre part, ces résultats illustrent dans le même temps la difficulté persistante à transformer cette défiance en une alternative forte et crédible aux politiques libérales.
Quatre électeurs sur dix seulement se sont rendus aujourd’hui aux urnes dans notre pays. Il faut dire que tout a été fait, au niveau du pouvoir comme de ses relais médiatiques, pour brouiller les repères, dissimuler les enjeux du scrutin, refuser le débat, et ainsi pouvoir continuer la politique de libéralisation, de concurrence à tout va, de casse sociale qui est celle de l’Union européenne.
Dans ce contexte, un peu plus d’un votant sur quatre a exprimé son soutien à Nicolas Sarkozy et aux listes UMP. Mais la confusion a été systématiquement entretenue sur les votes qui permettraient d’exprimer clairement son opposition aux politiques libérales en France et en Europe. La fausse compétition mise en scène dans les derniers jours entre les listes d’Europe-écologie et du Modem, sur fond de consensus libéral, en a été une illustration éloquente. Quant au Parti socialiste, son très net recul confirme le divorce entre les attentes du peuple de gauche et ses orientations actuelles.
Dans ces conditions, le seul signe d’espoir à gauche vient ce soir des résultats des listes du Front de gauche.
Sa campagne a permis d’ouvrir un débat constructif sur les conditions d’une alternative à gauche. La dynamique unitaire et politique créée par cette campagne a suscité un intérêt croissant. La démarche des listes du Front de gauche démontre qu’il y a décidément une place pour une gauche déterminée qui, dans le prolongement du mouvement social, oeuvre à rendre meilleure la vie de nos concitoyens.
Il reste beaucoup à faire dans cette voie, et cette perspective est d’autant plus nécessaire au lendemain des résultats enregistrés en France et en Europe.
Ces résultats devraient permettre de renforcer le nombre de députés européens français qui iront siéger au groupe de la Gauche unitaire européenne au Parlement européen.
Le Parti communiste, qui va analyser dans les prochains jours avec attention ces résultats, entend poursuivre la démarche qu’il a initiée dans cette élection : travailler à la construction de fronts politiques unitaires porteurs de propositions et de projets alternatifs susceptibles de faire gagner la gauche et de répondre aux attentes sociales et démocratiques de notre peuple.
Paris, 7 juin, 20 heures
_________________________________________________________________________
Européennes - Déclaration du NPA
dimanche 7 juin 2009 (20h58)
Avec un taux d’abstention très élevé, le scrutin du 7 juin marque le rejet, ou pour le moins le désintérêt, qui frappe les institutions européennes. En restant chez eux, nombre d’électeurs, en particulier parmi les jeunes et les classes populaires, envoient un message clair : cette Europe n’est pas la nôtre !
Il faut dire que tout a été fait pour que grandissent cette colère et cet éloignement. Les partis institutionnels, dont le Parti Socialiste, se sont assis sur le non au référendum de 2005 en faisant passer par la voie parlementaire un traité jumeau. Quelle façon de dire clairement à la population, que son avis ne compte pas, que la gestion de l’Europe capitaliste est une affaire trop sérieuse pour être confiée au peuple !
C’est aussi cette politique que le PS paye aujourd’hui.
Le Parlement qui sort de ce suffrage manque de légitimité. Il ne donne pas une photographie réaliste du poids de chaque formation politique dans le pays.
Cependant, dans cette situation, le NPA, né voilà quatre mois, s’affirme, d’après les premières estimations qui le situe autour de 5%, comme une force politique nationale.
Le pouvoir ne sort pas grandi de cette échéance. Il a voulu évacuer la crise économique de cette élection, en jouant une nouvelle fois sur les peurs et les fantasmes : l’insécurité et la Turquie. Pourtant l’essentiel de la crise et des mobilisations sociales sont devant Sarkozy et le Medef.
Les attaques qui redoubleront venant du pouvoir et du patronat nécessitent une opposition déterminée et la défense d’une politique anticapitaliste. Une gauche de combat, pas une gauche de cogestion du système capitaliste, des institutions européennes aux collectivités locales. Nous continuons à proposer à toutes les formations de la gauche antilibérale et anticapitaliste un accord durable valable dans les échéances sociales et politiques à venir, pour encourager la convergence des luttes, plus que jamais nécessaire.
_____________________________________________________________________________________
Les Alternatifs
COMMUNIQUE 7 JUIN 2009
DU PAIN SUR LA PLANCHE
Un taux d'abstention élevé dans tous les pays européens en dit long sur la défiance à l'encontre de l'Europe libérale, mais, plus profondément sur la crise de la politique. Les timides propositions des partis sociaux-démocrates européens n'ont pas convaincu, le PS français subit un grave revers. Dans beaucoup de pays, des droites nationalistes ou xénophobes marquent des points.
En France, les listes avec lesquelles les Alternatifs avaient constaté des convergences politiques importantes obtiennent un score appréciable puisque le total des suffrages du Front de Gauche et du NPA se situe aux environs de 11%, mais sans que la critique large du système capitaliste et les mobilisations sociales de la dernière période aient abouti à une forte poussée de la "gauche de gauche".
Par ailleurs, de vraies divergences politiques traversent cet espace de la gauche de gauche, notamment autour de questions comme celles de l'indépendance à l'égard du PS et de la construction d'un bloc social majoritaire.
Le simple appel à l'unité ne peut permettre de dépasser ces contradictions : elles doivent être mises en débat, la construction de cadres unitaires sur le terrain social est indispensable, d'autant plus que le cycle des "journées d'action" du premier semestre trouve ses limites.
Les interrogations qui traversent la société sur l'avenir de la Planète, comme sur les modes de production et de consommation, se traduisent par des scores élevés des listes Europe Ecologie et, à la marge, des autres
listes écolos.
A l'évidence, le métissage entre exigences sociales et écologiques radicales ne s'est pas profondément concrétisé sur le terrain électoral.
La construction de l'unité contre les régressions sociales, les plans de licenciements, est une priorité des mois à venir, les débats stratégiques qui traversent la gauche antilibérale doivent être abordés de front, la convergence, le métissage, des exigences sociales et écologiques reste à construire en France comme en Europe : les Alternatifs, la gauche autogestionaire, s'engagent sur ces trois terrains.
Des déclarations un peu 'langue de bois' quand même ...
Déclaration du Comité exécutif national du PCF
Les résultats dont nous disposons à cette heure pour la France, sont marqués, comme dans de nombreux pays d’Europe, par un niveau d’abstention record. Ils traduisent, d’une part, l’ampleur de la défiance des électrices et des électeurs envers une construction européenne qui se refuse obstinément à entendre les exigences d’une refondation sociale et démocratique de l’Union européenne. D’autre part, ces résultats illustrent dans le même temps la difficulté persistante à transformer cette défiance en une alternative forte et crédible aux politiques libérales.
Quatre électeurs sur dix seulement se sont rendus aujourd’hui aux urnes dans notre pays. Il faut dire que tout a été fait, au niveau du pouvoir comme de ses relais médiatiques, pour brouiller les repères, dissimuler les enjeux du scrutin, refuser le débat, et ainsi pouvoir continuer la politique de libéralisation, de concurrence à tout va, de casse sociale qui est celle de l’Union européenne.
Dans ce contexte, un peu plus d’un votant sur quatre a exprimé son soutien à Nicolas Sarkozy et aux listes UMP. Mais la confusion a été systématiquement entretenue sur les votes qui permettraient d’exprimer clairement son opposition aux politiques libérales en France et en Europe. La fausse compétition mise en scène dans les derniers jours entre les listes d’Europe-écologie et du Modem, sur fond de consensus libéral, en a été une illustration éloquente. Quant au Parti socialiste, son très net recul confirme le divorce entre les attentes du peuple de gauche et ses orientations actuelles.
Dans ces conditions, le seul signe d’espoir à gauche vient ce soir des résultats des listes du Front de gauche.
Sa campagne a permis d’ouvrir un débat constructif sur les conditions d’une alternative à gauche. La dynamique unitaire et politique créée par cette campagne a suscité un intérêt croissant. La démarche des listes du Front de gauche démontre qu’il y a décidément une place pour une gauche déterminée qui, dans le prolongement du mouvement social, oeuvre à rendre meilleure la vie de nos concitoyens.
Il reste beaucoup à faire dans cette voie, et cette perspective est d’autant plus nécessaire au lendemain des résultats enregistrés en France et en Europe.
Ces résultats devraient permettre de renforcer le nombre de députés européens français qui iront siéger au groupe de la Gauche unitaire européenne au Parlement européen.
Le Parti communiste, qui va analyser dans les prochains jours avec attention ces résultats, entend poursuivre la démarche qu’il a initiée dans cette élection : travailler à la construction de fronts politiques unitaires porteurs de propositions et de projets alternatifs susceptibles de faire gagner la gauche et de répondre aux attentes sociales et démocratiques de notre peuple.
Paris, 7 juin, 20 heures
_________________________________________________________________________
Européennes - Déclaration du NPA
dimanche 7 juin 2009 (20h58)
Avec un taux d’abstention très élevé, le scrutin du 7 juin marque le rejet, ou pour le moins le désintérêt, qui frappe les institutions européennes. En restant chez eux, nombre d’électeurs, en particulier parmi les jeunes et les classes populaires, envoient un message clair : cette Europe n’est pas la nôtre !
Il faut dire que tout a été fait pour que grandissent cette colère et cet éloignement. Les partis institutionnels, dont le Parti Socialiste, se sont assis sur le non au référendum de 2005 en faisant passer par la voie parlementaire un traité jumeau. Quelle façon de dire clairement à la population, que son avis ne compte pas, que la gestion de l’Europe capitaliste est une affaire trop sérieuse pour être confiée au peuple !
C’est aussi cette politique que le PS paye aujourd’hui.
Le Parlement qui sort de ce suffrage manque de légitimité. Il ne donne pas une photographie réaliste du poids de chaque formation politique dans le pays.
Cependant, dans cette situation, le NPA, né voilà quatre mois, s’affirme, d’après les premières estimations qui le situe autour de 5%, comme une force politique nationale.
Le pouvoir ne sort pas grandi de cette échéance. Il a voulu évacuer la crise économique de cette élection, en jouant une nouvelle fois sur les peurs et les fantasmes : l’insécurité et la Turquie. Pourtant l’essentiel de la crise et des mobilisations sociales sont devant Sarkozy et le Medef.
Les attaques qui redoubleront venant du pouvoir et du patronat nécessitent une opposition déterminée et la défense d’une politique anticapitaliste. Une gauche de combat, pas une gauche de cogestion du système capitaliste, des institutions européennes aux collectivités locales. Nous continuons à proposer à toutes les formations de la gauche antilibérale et anticapitaliste un accord durable valable dans les échéances sociales et politiques à venir, pour encourager la convergence des luttes, plus que jamais nécessaire.
_____________________________________________________________________________________
Les Alternatifs
COMMUNIQUE 7 JUIN 2009
DU PAIN SUR LA PLANCHE
Un taux d'abstention élevé dans tous les pays européens en dit long sur la défiance à l'encontre de l'Europe libérale, mais, plus profondément sur la crise de la politique. Les timides propositions des partis sociaux-démocrates européens n'ont pas convaincu, le PS français subit un grave revers. Dans beaucoup de pays, des droites nationalistes ou xénophobes marquent des points.
En France, les listes avec lesquelles les Alternatifs avaient constaté des convergences politiques importantes obtiennent un score appréciable puisque le total des suffrages du Front de Gauche et du NPA se situe aux environs de 11%, mais sans que la critique large du système capitaliste et les mobilisations sociales de la dernière période aient abouti à une forte poussée de la "gauche de gauche".
Par ailleurs, de vraies divergences politiques traversent cet espace de la gauche de gauche, notamment autour de questions comme celles de l'indépendance à l'égard du PS et de la construction d'un bloc social majoritaire.
Le simple appel à l'unité ne peut permettre de dépasser ces contradictions : elles doivent être mises en débat, la construction de cadres unitaires sur le terrain social est indispensable, d'autant plus que le cycle des "journées d'action" du premier semestre trouve ses limites.
Les interrogations qui traversent la société sur l'avenir de la Planète, comme sur les modes de production et de consommation, se traduisent par des scores élevés des listes Europe Ecologie et, à la marge, des autres
listes écolos.
A l'évidence, le métissage entre exigences sociales et écologiques radicales ne s'est pas profondément concrétisé sur le terrain électoral.
La construction de l'unité contre les régressions sociales, les plans de licenciements, est une priorité des mois à venir, les débats stratégiques qui traversent la gauche antilibérale doivent être abordés de front, la convergence, le métissage, des exigences sociales et écologiques reste à construire en France comme en Europe : les Alternatifs, la gauche autogestionaire, s'engagent sur ces trois terrains.
Libellés : Les Alternatifs, Nouveau parti anticapitaliste, PCF
Comments:
<< Home
Chers amis,
Pendant toute la campagne je me suis tenue volontairement en retrait. Je m'autorise maintenant à vous dire ce que j'ai sur le coeur.
Très vite j'ai su que je ne voterais ni pour le NPA, ni pour le Front de Gauche, malgré bien sûr des accords sur leurs diverses positions.
Je ne l'ai pas choisi, c'est eux qui ont choisi en m'excluant: j'ai compris que je n'avais pas de place. Le NPA ne laisse venir à lui que ses semblables. J'ai baptisé cela l'endogamie politique. Le refus que le PCF a signifié à la Fédération, et à une partie des collectifs antilibéraux (et il n'a pas été démenti par le Parti de Gauche) appartient à la même logique: celle de "l'entre soi".C'est en soi seulement qu'est la vérité. Je ne peux m'empêcher d'y trouver une parenté avec les pensées totalitaires. Je crois, moi, au contraire que c'est dans la rencontre avec d'autres que se trouvent les idées nouvelles dont nous avons besoin.
Cette dynamique de division, initiée par le NPA, poursuivie par le PCF (comme lors des présidentielles d'ailleurs) me dégoute. Que chacun reste donc chez soi, seul dans sa vérité. J'irai voir ailleurs, et durablement.
J'avais donc pensé à m'abstenir. Mais il s'agissait des Européennes, et m'abstenir aurait été vider de tous sens mon "Non" de 2005. J'ai voté Non alors parce que je suis profondément européenne.
C'est pour cette raison que je me suis ralliée à la liste Europe Ecologie, au moins c'est un mouvement européen, obstinément, fédéraliste, favorable à l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne etc...C'était la seule façon pour moi de donner un sens à mon vote non. Et ce sens ne pouvait être qu'européen. Une autre Europe certes, mais une Europe unie.
Je vous souhaite bon courage, dans ces logiques d'organisation stériles et mortifères.
Pendant toute la campagne je me suis tenue volontairement en retrait. Je m'autorise maintenant à vous dire ce que j'ai sur le coeur.
Très vite j'ai su que je ne voterais ni pour le NPA, ni pour le Front de Gauche, malgré bien sûr des accords sur leurs diverses positions.
Je ne l'ai pas choisi, c'est eux qui ont choisi en m'excluant: j'ai compris que je n'avais pas de place. Le NPA ne laisse venir à lui que ses semblables. J'ai baptisé cela l'endogamie politique. Le refus que le PCF a signifié à la Fédération, et à une partie des collectifs antilibéraux (et il n'a pas été démenti par le Parti de Gauche) appartient à la même logique: celle de "l'entre soi".C'est en soi seulement qu'est la vérité. Je ne peux m'empêcher d'y trouver une parenté avec les pensées totalitaires. Je crois, moi, au contraire que c'est dans la rencontre avec d'autres que se trouvent les idées nouvelles dont nous avons besoin.
Cette dynamique de division, initiée par le NPA, poursuivie par le PCF (comme lors des présidentielles d'ailleurs) me dégoute. Que chacun reste donc chez soi, seul dans sa vérité. J'irai voir ailleurs, et durablement.
J'avais donc pensé à m'abstenir. Mais il s'agissait des Européennes, et m'abstenir aurait été vider de tous sens mon "Non" de 2005. J'ai voté Non alors parce que je suis profondément européenne.
C'est pour cette raison que je me suis ralliée à la liste Europe Ecologie, au moins c'est un mouvement européen, obstinément, fédéraliste, favorable à l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne etc...C'était la seule façon pour moi de donner un sens à mon vote non. Et ce sens ne pouvait être qu'européen. Une autre Europe certes, mais une Europe unie.
Je vous souhaite bon courage, dans ces logiques d'organisation stériles et mortifères.
Je m'exprime rarement sur les listes si ce n'est pour donner des informations concernant certaines luttes dans des immeubles de notre ville.
Je tenais à dire aujourd'hui que je partage totalement ce que nous écris [AT] et d'ailleurs j'ai fait le même choix pour les mêmes raisons, ce qui m'a, aussi, permis de partager avec mes enfants (27 et 19 ans) un même vote. Pour une fois c'est moi qui les ai suivis.
Merci [AT] d'avoir si bien dit ce que j'avais dans ma tête et ... mon cœur.
Je tenais à dire aujourd'hui que je partage totalement ce que nous écris [AT] et d'ailleurs j'ai fait le même choix pour les mêmes raisons, ce qui m'a, aussi, permis de partager avec mes enfants (27 et 19 ans) un même vote. Pour une fois c'est moi qui les ai suivis.
Merci [AT] d'avoir si bien dit ce que j'avais dans ma tête et ... mon cœur.
Je partage également ce que dit AT, mais seulement jusqu'à son dernier paragraphe.
Et j'en suis resté, meurtri, à l'abstention.
Je ne vois pas comment j'aurais pu donner un sens à mon "non" au TCE en votant pour des gens qui nagent comme poissons dans l'eau dans le Traîté de Lisbonne.
Ceci dit, je prends positivement la montée du souci écologique bien que bousté artificiellement par une opération médiatique sans précédent avec le film Home de Yann Atrhus Bertrand à la veille des élections. Inquiet cependant que dans ce cadre on ne cherche qu'à corriger la direction
libérale de la marche du monde, ce qui ne règlera pas le problème.
Enregistrer un commentaire
Et j'en suis resté, meurtri, à l'abstention.
Je ne vois pas comment j'aurais pu donner un sens à mon "non" au TCE en votant pour des gens qui nagent comme poissons dans l'eau dans le Traîté de Lisbonne.
Ceci dit, je prends positivement la montée du souci écologique bien que bousté artificiellement par une opération médiatique sans précédent avec le film Home de Yann Atrhus Bertrand à la veille des élections. Inquiet cependant que dans ce cadre on ne cherche qu'à corriger la direction
libérale de la marche du monde, ce qui ne règlera pas le problème.
<< Home