12 mars 2009

 

Pourquoi haïr Pécresse n'est pas une impulsion irrationnelle


La même démarche que son maître

J'ai volontairement laissé de côté sur ce blog le problème de la réforme de l'enseignement supérieur et de la recherche qui est au coeur de la mobilisation actuelle dans les universités, d'abord parce que je ne connais strictement rien de ce milieu et ensuite parce qu'il est très bien traité sur des blogs frères comme celui de John Mullen.

Par contre, comme beaucoup de mes connaissances y compris les moins politisées, j'ai une aversion instinctive pour la ministre Valérie Pécresse que je n'arrivais pas à m'expliquer. Je me souviens de son visage pâle et de sa colère à peine contenue lors de la soirée électorale qui a vu la large victoire de la gauche aux dernières élections municipales. On sentait que cette femme-là ne supportait pas l'irruption du peuple sur la scène politique. Il y a aussi le fait que comme Rachida Dati elle doit son ascension politique essentiellement à la volonté de Nicolas Sarkozy de paraître comme le champion de la promotion des femmes (et dans le cas de l'effroyable Dati des femmes d'origine immigrée). Ni l'une ni l'autre n'a participé à la moindre lutte de libération des femmes ou pour l'égalité des chances, seulement à la recherche coûte que coûte de leur propre promotion sociale et de leur confort matériel. Et elles ne doivent leur position actuelle - et plus que précaire - qu'à la bonne volonté d'un seul homme qui règne en maître y compris sur ses propres ministres.

J'étais content donc de lire cet article sur Valérie Pécresse, une héritière au service des héritiers paru sur le site du collectif Papera qui explique son acharnement à contre-réformer l'enseignement supérieur par son propre trajectoire social de fille de papa. Il explique beaucoup de choses.

Le site Universités et universitaires en lutte ...

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