03 octobre 2008
Comment réagir politiquement à la crise ?
Paradoxalement, à l'heure où des politiciens de droite comme N Sarkozy se sentent obligés de se poser en opposants du "capitalisme financiarisé" et même de promettre quelques mesurettes comme l' "encadrement" des parachutes dorés accordés aux requins du monde des affaires (des mesures contre lesquelles même le MEDEF ne trouve rien à dire) - à l'heure donc ou sur toutes les chaînes on entend des commentaires sur la fin d'un système économique devenu "fou" - la gauche ne semble pas réaliser qu'elle a la possibilité de frapper un grand coup contre l'idéologie dominante.
Mais dans toute situation de crise du capitalisme il y a des opportunités mais aussi des dangers.
Nous ne pouvons pas savoir si la récession qui s'annonce et qui a déjà conduit à une hausse importante du chômage prendra des proportions dramatiques ou si les dirigeants économiques réussiront à limiter la casse (à notre dépend, bien sûr). Mais dans les deux cas, les conséquences sociales et politiques seront incalculables. Même avant l'éclatement de la crise, l'importance du vote pour les partis de l'extrême droite en Autriche, le durcissement de la politique d'immigration du gouvernement social-démocrate en Espagne et les progrès des idées xénophobes dans l'Italie de Berlusconi sont des avant-coureurs de ce qui pourrait nous arriver.
Il est particulièrement important de résister aux appels à l' "union nationale" venant de la droite et que nous voyons déjà en action aux Etats-Unis avec l'union sacrée (assez logique, il est vrai s'agissant des partis démocrate et républicain qui sont tous les deux des partis ouvertement capitalistes) entre Obama et McCain. Jusqu'à présent, le parti socialiste français n'est pas tombé dans ce piège, mais l'alternative qu'elle propose à la politique de Sarkozy est peu lisible, c'est le moins qu'on puisse dire.
La seule réponse réaliste à cette crise est la refondation d'une gauche combative et claire sur la nécessité de défendre coûte que coûte les intérêts des travailleurs. C'est la raison pour laquelle nous avons besoin plus que jamais de l'unité des anticapitalistes, qu'ils soient membres ou sympathisants du Nouveau parti anticapitaliste qui verra le jour en janvier 2009, ou des participants au processus de l'Appel de Politis qui se réuniront le weekend prochain à Gennevilliers.
Editorial du site de la Coordination nationale des collectifs unitaires ...
Courrier du CNCU à la LCR/NPA (1 octobre 2008)
Mais dans toute situation de crise du capitalisme il y a des opportunités mais aussi des dangers.
Nous ne pouvons pas savoir si la récession qui s'annonce et qui a déjà conduit à une hausse importante du chômage prendra des proportions dramatiques ou si les dirigeants économiques réussiront à limiter la casse (à notre dépend, bien sûr). Mais dans les deux cas, les conséquences sociales et politiques seront incalculables. Même avant l'éclatement de la crise, l'importance du vote pour les partis de l'extrême droite en Autriche, le durcissement de la politique d'immigration du gouvernement social-démocrate en Espagne et les progrès des idées xénophobes dans l'Italie de Berlusconi sont des avant-coureurs de ce qui pourrait nous arriver.
Il est particulièrement important de résister aux appels à l' "union nationale" venant de la droite et que nous voyons déjà en action aux Etats-Unis avec l'union sacrée (assez logique, il est vrai s'agissant des partis démocrate et républicain qui sont tous les deux des partis ouvertement capitalistes) entre Obama et McCain. Jusqu'à présent, le parti socialiste français n'est pas tombé dans ce piège, mais l'alternative qu'elle propose à la politique de Sarkozy est peu lisible, c'est le moins qu'on puisse dire.
La seule réponse réaliste à cette crise est la refondation d'une gauche combative et claire sur la nécessité de défendre coûte que coûte les intérêts des travailleurs. C'est la raison pour laquelle nous avons besoin plus que jamais de l'unité des anticapitalistes, qu'ils soient membres ou sympathisants du Nouveau parti anticapitaliste qui verra le jour en janvier 2009, ou des participants au processus de l'Appel de Politis qui se réuniront le weekend prochain à Gennevilliers.
Editorial du site de la Coordination nationale des collectifs unitaires ...
Courrier du CNCU à la LCR/NPA (1 octobre 2008)
Libellés : Anticapitalisme, Crise capitaliste de 2008, Economie