27 octobre 2007

 

De résistances en mobilisations, les luttes s'amplifient

Des nouvelles de la gauche alternative, sur le site Gauche Alternative 2007

Sur le site communistesunitaires.net, Emmanuel Chanial écrit À propos du nouveau parti anti-capitaliste que veut lancer la LCR.

Voici un extrait de son texte:

Si on veut garantir un minimum de succès à cette entreprise de nouveau parti, ne pas donner le sentiment de rassembler autour de soi et risquer de se couper de bon nombre de militant-es déjà largement sensibilisé-es, il semble raisonnable de n’exclure personne a priori au sein du mouvement ouvrier, du moment que la volonté est là de remettre en cause en profondeur la société dans laquelle nous vivons, au sein du mouvement social, et dans lesdites sensibilités politiques. Il ne peut s’agir, en dernière analyse, d’opposer la reconstruction par le bas à la recomposition par le haut, les deux vont de pair, à moins de vouloir se compter…

Enfin, rien n’est dit pour le moment du projet politique : ce nouveau parti épousera-t-il les contours programmatiques et stratégiques de l’organisation actuelle, auquel cas il y a fort à parier qu’il ne sera qu’une LCR bis ? (Vu l’acharnement mis à cliver de bon nombre d’orateur-rices du débat de l’université d’été, on peut nourrir quelques doutes sur la volonté d’ouverture qu’il faudra pourtant bien mettre en œuvre pour dépasser réellement l’actuelle organisation, faute de quoi l’élargissement se limitera à des sympathisant-es déjà quasi-acquis-es et se réduira à la portion congrue…). Ou alors, la LCR sera-t-elle un courant (révolutionnaire ?) de ce nouveau parti ? Pour l’heure, ces interrogations demeurent.


Et encore un autre texte, avec un peu de retard, cette fois-ci de mon député, Patrick Braouzec, qui plaide, dans une tribune publiée dans Le Monde du 145 octobre 2007, pour une véritable coordination structurée de la gauche radicale :
/.../ Alors, que faire ? Attendre ces grandes messes ? S’échiner chacun dans son coin ou se bouger ensemble ? Et si, pour une fois, nous choisissions la deuxième solution ? Et si nous mettions de côté les problématiques de chapelle, et que nous travaillions à l’unité des petits conglomérats qui prônent la transformation sociale ?

Et si la somme des micro-planètes de la galaxie gauche de gauche s’évertuait à la mise en commun, non pas pour collationner un catalogue, mais pour valider des contenus sur les enjeux sociaux, économiques, écologiques et sociétaux ?

Et si, cette fois, pour parvenir à cette mise en commun des contenus nous mettions la charrue avant les boeufs en menant ce travail à partir d’une organisation structurée et revendiquée comme telle, ce que, pour des raisons diverses, nous avons toujours refusé de faire ? Et si nous osions, enfin, créer une coordination, un réseau ayant pignon sur rue, statuts et porte- parole, qui permettrait aux citoyens sans carte comme aux militants encartés mais désireux de réfléchir pour agir, de pouvoir le faire au grand jour ?

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