19 novembre 2006
Plus de 650 délégués à l’assemblée populaire de Londres débattent l’islamophobie et la guerre contre le terrorisme
Plus de 650 délégués venus des quatre coins de la Grande Bretagne ont rempli le Camden Centre à Londres, samedi 18 novembre 2006 à l’occasion de l’Assemblée populaire contre l’islamophobie. Cette initiative a rassemblé des organisations pacifistes, des syndicats, des associations religieuses et communautaires, des partis politiques et d’autres organisations représentatives. Les participants sont venus discuter des liens entre les attaques contre les musulmans et les guerres en Afghanistan et en Irak, et comment le mouvement contre la guerre pourra organiser la résistance à ces attaques.
Parmi les personnalités qui ont pris la parole il y avait l’ancien ministre travailliste Tony Benn et trois députés dissidents du New Labour, Yvonne Ridley et Muhammed Ali (Islam Channel), l’écrivain David Edgar, l’ancien détenu de Guantanamo Moazzem Beg, Craig Murray (ancien ambassadeur), l’exil irakien Sami Ramadani, Anas Altakriti (ancien président de la Muslim Association of Britain), le comédien Mark Steel, le professeur Steven Rose, Lindsey German et Chris Nineham de la Coalition Stop the War, Paul Mackney du principal syndicat de l’enseignement supérieur et Salma Yaqoob (conseillère municipale de Birmingham pour le parti RESPECT).
Les délégués ont à la quasi unanimité :
- affirmé leur solidarité avec les musulmans résidant en Grande-Bretagne face à la tempête d’attaques juridiques, politiques et physiques, officielles et non-officielles
- déclaré que ces attaques sont racistes et anti-démocratiques, et découlent de la même logique qui a conduit à la guerre en Irak et en Afghanistan et qui menace l’Iran et d’autres pays
- condamné les récentes déclarations par des responsables politiques qui tendent à isoler, à diaboliser et même à criminaliser des pratiques religieuses musulmanes et certaines expressions de la diversité culturelle qui contribue au développement de la société
- condamné des attentats comme celui dans le métro de Londres en 2005 – des attaques qui ne sont justifiées en aucune circonstance. Mais ils sont convaincus que seul un changement dans la politique extérieure du pays est capable de réduire la menace de telles atrocités
Pour le texte complet de la déclaration, voir le site de la Stop the War Coalition
Over 650 delegates from across Britain, representing dozens of organisations, filled the People's Assembly against Islamophobia on 18 November 2006. The Assembly brought together peace and anti-war groups, trade unions, faith groups, community groups, political parties and other representative organisations. They came to discuss how attacks on Muslims are linked to the wars in Iraq and Afghanistan and how the anti-war movement can counter those attacks in the campaign to end the Bush/Blair wars.
Le blog de Salma Yaqoob sur le site de The Guardian.
L'intervention de Lindsey German “The attacks on Muslims are war propaganda,” said Lindsey German, national convenor of Stop the War. “The government has lost the argument over the war and its last refuge is to try to develop a scapegoat. We need to fight back together.”
Le blog de Lindsey German sur le site de la Stop the War Coalition.
Parmi les personnalités qui ont pris la parole il y avait l’ancien ministre travailliste Tony Benn et trois députés dissidents du New Labour, Yvonne Ridley et Muhammed Ali (Islam Channel), l’écrivain David Edgar, l’ancien détenu de Guantanamo Moazzem Beg, Craig Murray (ancien ambassadeur), l’exil irakien Sami Ramadani, Anas Altakriti (ancien président de la Muslim Association of Britain), le comédien Mark Steel, le professeur Steven Rose, Lindsey German et Chris Nineham de la Coalition Stop the War, Paul Mackney du principal syndicat de l’enseignement supérieur et Salma Yaqoob (conseillère municipale de Birmingham pour le parti RESPECT).
Les délégués ont à la quasi unanimité :
- affirmé leur solidarité avec les musulmans résidant en Grande-Bretagne face à la tempête d’attaques juridiques, politiques et physiques, officielles et non-officielles
- déclaré que ces attaques sont racistes et anti-démocratiques, et découlent de la même logique qui a conduit à la guerre en Irak et en Afghanistan et qui menace l’Iran et d’autres pays
- condamné les récentes déclarations par des responsables politiques qui tendent à isoler, à diaboliser et même à criminaliser des pratiques religieuses musulmanes et certaines expressions de la diversité culturelle qui contribue au développement de la société
- condamné des attentats comme celui dans le métro de Londres en 2005 – des attaques qui ne sont justifiées en aucune circonstance. Mais ils sont convaincus que seul un changement dans la politique extérieure du pays est capable de réduire la menace de telles atrocités
Pour le texte complet de la déclaration, voir le site de la Stop the War Coalition
Over 650 delegates from across Britain, representing dozens of organisations, filled the People's Assembly against Islamophobia on 18 November 2006. The Assembly brought together peace and anti-war groups, trade unions, faith groups, community groups, political parties and other representative organisations. They came to discuss how attacks on Muslims are linked to the wars in Iraq and Afghanistan and how the anti-war movement can counter those attacks in the campaign to end the Bush/Blair wars.
Le blog de Salma Yaqoob sur le site de The Guardian.
L'intervention de Lindsey German “The attacks on Muslims are war propaganda,” said Lindsey German, national convenor of Stop the War. “The government has lost the argument over the war and its last refuge is to try to develop a scapegoat. We need to fight back together.”
Le blog de Lindsey German sur le site de la Stop the War Coalition.
Libellés : Islam, Royaume-Uni