24 mars 2009
"Il n'y a pas de racisme anti-blanc en Guadeloupe"
Un quartier populaire de Pointe-à-Pitre quadrillé par les forces de répression, mai 1967
par Franciane et Joseph Ody
Commentaire
Un article qui plaide la nécessité de comprendre la situation sociale en Guadeloupe comme le résultat d'un système et des rapports de production. Mais sa conclusion est curieuse. Il faudrait, concluent les auteurs :
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Manifestation de solidarité à Paris
Pour mieux comprendre la genèse et le déroulement du mouvement social en Guadeloupe, voici la vidéo de l'intervention de Patrice Ganot, syndicaliste et militant du Cercasol (l'équivalent gaudeloupéen du NPA) au Congrès fondateur du NPA à Saint-Denis, le 6 février 2009
par Franciane et Joseph Ody
/.../ Il faut en finir avec une certaine désinformation et tordre le coup – par exemple – à cette approche racialo-raciale qu’on propage à l’envi sur les télés et sur le Net. Il n’y a pas comme certains s’évertuent à le répéter un racisme anti-blanc en Guadeloupe, mais il y a bien en revanche une problématique du pouvoir. Or il se trouve qu’ici, le pouvoir administratif et économique (autant dire le pouvoir tout court) est blanc.Lire l'article ...
Commentaire
Un article qui plaide la nécessité de comprendre la situation sociale en Guadeloupe comme le résultat d'un système et des rapports de production. Mais sa conclusion est curieuse. Il faudrait, concluent les auteurs :
• Egaliser l’accès au capital sans lequel aucune fluidité sociale n’est possible. Attention, il ne s’agit pas ici de «capital» pour ouvrir des petits commerces, mais de mécanismes permettant d’accéder à des activités hautement capitalistiques (par ex. fonds d’investissement). Il s’agit de permettre à ceux qui n’ont pas accumulé le capital grâce à l’histoire de participer à la construction du pays sur des opérations d’envergure (avantages: appropriation des leviers de commande, familiarisation au management stratégique) ;En d'autres termes, faire de la Guadeloupe un pays capitaliste 'normal', règlé par un marché non faussé par l'héritage de l'esclavage et du colonialisme.
• Egaliser l’accès au marché en faisant sauter les accords d’exclusivité, de concession et autres derrière lesquels les «capitaines d’industrie» locaux sont cadenassés et qui sont le contre sens le plus absolu par rapport au libéralisme qu’ils affichent.
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Manifestation de solidarité à Paris
Pour mieux comprendre la genèse et le déroulement du mouvement social en Guadeloupe, voici la vidéo de l'intervention de Patrice Ganot, syndicaliste et militant du Cercasol (l'équivalent gaudeloupéen du NPA) au Congrès fondateur du NPA à Saint-Denis, le 6 février 2009
Libellés : Antilles, Guadeloupe