09 mars 2009
Appel urgent au PCF, au PG et au NPA
***
Commentaire du Poireau Rouge
Le premier Conseil politique national du NPA a voté par une "écrasante majorité" un constat de désaccord avec ses partenaires potentiels pour les élections européennes de juin 2009. La principale condition posée - un "accord durable" jusqu'aux élections régionales de 2010 et au-delà - est parfaitement inutile. Faire l'unité pour les européennes est évidemment - je dis bien évidemment - le meilleur moyen de réaliser l'unité à plus long terme. En fait, les camarades jouent ici avec les mots afin de justifier une décision qui obéit à une logique d'auto-construction - la même logique que la décision de fonder un nouveau parti anticapitaliste était supposée dépasser. Le NPA a-t-il donc fermé la porte définitivement à tout regroupement électoral ? Si les camarades ont au coeur l'intérêt du mouvement général, ils ont encore le temps de se ressaisir. Cette pétition pourrait en être le déclencheur. Signez-la !
Réaliser ensemble une campagne unitaire pour les élections européennes, c’est possible
Un appel de militant-e-s, de citoyen-ne-s et d’élu-e-s de gauche de diverses sensibilités
Pourquoi faut-il un large front unitaire ? Nous le savons bien quand même !
Face à la crise économique et à la crise écologique, avec leurs conséquences sociales terribles, face à l’implacable volonté de détruire les solidarités et d’attenter aux fondements mêmes des sociétés, en France, en Europe et dans le monde, nous soutenons la construction d’un front le plus large possible dans les luttes, notamment dans la perspective de la mobilisation du 19 mars, et dans les urnes, à l’occasion des prochaines élections européennes.
Les choix de l’Union Européenne : aider les banques mais abandonner la masse de la population et se détourner des problèmes posés pour l’avenir même de la planète. Ces choix économiques, sociaux, politiques et éthiques, - du TCE de 2005 au Traité de Lisbonne - sont complices du capitalisme mondialisé et des politiques mortifères d’accompagnement de la crise.
Dans les mobilisations, les mouvements sociaux, les débats, partout la volonté d’unité s’exprime et de plus en plus souvent se concrétise. C’est vrai à la Guadeloupe, à la Martinique ; c’est vrai dans les luttes universitaires et dans de nombreuses initiatives, comme l’Appel des appels.
Ces mobilisations doivent dés que possible trouver une expression politique dans les urnes. Nous voulons y contribuer.
A l’occasion des élections de juin 2009, un souffle citoyen peut contrarier ces politiques d’un autre siècle. Il faut battre la droite et contester la fausse alternative du social-libéralisme. Ce scrutin de juin peut être un moment fort de contestation du capitalisme et sera l’occasion de confirmer la volonté d’une alternative sociale et écologique.
Il reste quelques semaines pour que ceux et celles qui veulent une autre politique se rencontrent et décident de faire front ensemble, le plus large possible !
Pour que le mouvement social qui chemine depuis les grandes grèves de 1995 se donne une expression politique, il faut changer la donne par une dynamique unitaire, en prolongeant celle qui a permis la victoire du NON de gauche au TCE en 2005, et en regroupant bien au-delà. La crise du capitalisme confirme que nous avions raison de combattre cette vision de l’Europe. Songeons bien que nous avons une très grande responsabilité: si un espoir d'alternative n'émerge pas, vraiment à gauche, la crise politique et sociale pourrait trouver une sortie très à droite.
Nous avons des engagements différents, mais, pour répondre à la situation politique insupportable, aucune force politique de la gauche de gauche n’a le droit de faire échouer ce qui est possible.
Le PCF et le PG ont lancé un appel à un « Front de gauche » . Le NPA vient de « réaffirmer ses propositions unitaires ». Nous disons: chiche !
Maintenant, il y a urgence : il s’agit de mettre en place un cadre pour co-élaborer une campagne, avec la participation des forces sociales et politiques qui le voudront. Le PC et le PG doivent par exemple répondre clairement à la Fédération qui demande à être considérée comme un interlocuteur.
Oui, de très nombreuses forces politiques, sociales, syndicales, associatives, citoyennes, partagent en commun le même objectif d’une autre Europe, sociale, démocratique, féministe, antiraciste, altermondialiste, écologiste.
Et nous n’acceptons pas que cela soit rendu impossible par des tactiques à courte vue.
Pour refuser la division, nous demandons qu’une rencontre ait lieu entre tous les courants de la gauche de transformation sociale (Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche, Parti Communiste Français, Fédération,…), afin de réaliser, et proposer à des composantes des mouvements sociaux, un front d’unité, le plus large possible, aux élections européennes.
Le souci de ne pas agir pour un simple “coup électoral sans lendemain ” est largement partagé, d’autant que personne ne peut prévoir aujourd’hui l’état des forces de gauche pour le 2ème tour des régionales de 2010.
Mener campagne ensemble serait, si aucune direction politique ne vient le rendre impossible, l’occasion de changer le rapport des forces dans la gauche, avec la possibilité d’un score à deux chiffres, et permettre que s’expriment ensemble les exigences des mouvements sociaux.
Cela permettrait de réaliser un collectif d’unité pour le soutien à la campagne, au sein duquel, nationalement et localement, pourraient prendre place toutes les forces militantes concernées, politiques, associatives, syndicales, citoyennes.
C’est d’ailleurs certainement la meilleure façon de constituer une alliance durable des forces porteuses d’une alternative au système, s’unir sur ce qui fait accord, en continuant à débattre ce qui fait problème, agir ensemble, mieux se connaître et consolider un cadre durable d’action, sur le plan politique, complémentaire de toutes les mobilisations sociales.
Pour signer, suivez le lien ...
Commentaire du Poireau Rouge
Le premier Conseil politique national du NPA a voté par une "écrasante majorité" un constat de désaccord avec ses partenaires potentiels pour les élections européennes de juin 2009. La principale condition posée - un "accord durable" jusqu'aux élections régionales de 2010 et au-delà - est parfaitement inutile. Faire l'unité pour les européennes est évidemment - je dis bien évidemment - le meilleur moyen de réaliser l'unité à plus long terme. En fait, les camarades jouent ici avec les mots afin de justifier une décision qui obéit à une logique d'auto-construction - la même logique que la décision de fonder un nouveau parti anticapitaliste était supposée dépasser. Le NPA a-t-il donc fermé la porte définitivement à tout regroupement électoral ? Si les camarades ont au coeur l'intérêt du mouvement général, ils ont encore le temps de se ressaisir. Cette pétition pourrait en être le déclencheur. Signez-la !
Réaliser ensemble une campagne unitaire pour les élections européennes, c’est possible
Un appel de militant-e-s, de citoyen-ne-s et d’élu-e-s de gauche de diverses sensibilités
Pourquoi faut-il un large front unitaire ? Nous le savons bien quand même !
Face à la crise économique et à la crise écologique, avec leurs conséquences sociales terribles, face à l’implacable volonté de détruire les solidarités et d’attenter aux fondements mêmes des sociétés, en France, en Europe et dans le monde, nous soutenons la construction d’un front le plus large possible dans les luttes, notamment dans la perspective de la mobilisation du 19 mars, et dans les urnes, à l’occasion des prochaines élections européennes.
Les choix de l’Union Européenne : aider les banques mais abandonner la masse de la population et se détourner des problèmes posés pour l’avenir même de la planète. Ces choix économiques, sociaux, politiques et éthiques, - du TCE de 2005 au Traité de Lisbonne - sont complices du capitalisme mondialisé et des politiques mortifères d’accompagnement de la crise.
Dans les mobilisations, les mouvements sociaux, les débats, partout la volonté d’unité s’exprime et de plus en plus souvent se concrétise. C’est vrai à la Guadeloupe, à la Martinique ; c’est vrai dans les luttes universitaires et dans de nombreuses initiatives, comme l’Appel des appels.
Ces mobilisations doivent dés que possible trouver une expression politique dans les urnes. Nous voulons y contribuer.
A l’occasion des élections de juin 2009, un souffle citoyen peut contrarier ces politiques d’un autre siècle. Il faut battre la droite et contester la fausse alternative du social-libéralisme. Ce scrutin de juin peut être un moment fort de contestation du capitalisme et sera l’occasion de confirmer la volonté d’une alternative sociale et écologique.
Il reste quelques semaines pour que ceux et celles qui veulent une autre politique se rencontrent et décident de faire front ensemble, le plus large possible !
Pour que le mouvement social qui chemine depuis les grandes grèves de 1995 se donne une expression politique, il faut changer la donne par une dynamique unitaire, en prolongeant celle qui a permis la victoire du NON de gauche au TCE en 2005, et en regroupant bien au-delà. La crise du capitalisme confirme que nous avions raison de combattre cette vision de l’Europe. Songeons bien que nous avons une très grande responsabilité: si un espoir d'alternative n'émerge pas, vraiment à gauche, la crise politique et sociale pourrait trouver une sortie très à droite.
Nous avons des engagements différents, mais, pour répondre à la situation politique insupportable, aucune force politique de la gauche de gauche n’a le droit de faire échouer ce qui est possible.
Le PCF et le PG ont lancé un appel à un « Front de gauche » . Le NPA vient de « réaffirmer ses propositions unitaires ». Nous disons: chiche !
Maintenant, il y a urgence : il s’agit de mettre en place un cadre pour co-élaborer une campagne, avec la participation des forces sociales et politiques qui le voudront. Le PC et le PG doivent par exemple répondre clairement à la Fédération qui demande à être considérée comme un interlocuteur.
Oui, de très nombreuses forces politiques, sociales, syndicales, associatives, citoyennes, partagent en commun le même objectif d’une autre Europe, sociale, démocratique, féministe, antiraciste, altermondialiste, écologiste.
Et nous n’acceptons pas que cela soit rendu impossible par des tactiques à courte vue.
Pour refuser la division, nous demandons qu’une rencontre ait lieu entre tous les courants de la gauche de transformation sociale (Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche, Parti Communiste Français, Fédération,…), afin de réaliser, et proposer à des composantes des mouvements sociaux, un front d’unité, le plus large possible, aux élections européennes.
Le souci de ne pas agir pour un simple “coup électoral sans lendemain ” est largement partagé, d’autant que personne ne peut prévoir aujourd’hui l’état des forces de gauche pour le 2ème tour des régionales de 2010.
Mener campagne ensemble serait, si aucune direction politique ne vient le rendre impossible, l’occasion de changer le rapport des forces dans la gauche, avec la possibilité d’un score à deux chiffres, et permettre que s’expriment ensemble les exigences des mouvements sociaux.
Cela permettrait de réaliser un collectif d’unité pour le soutien à la campagne, au sein duquel, nationalement et localement, pourraient prendre place toutes les forces militantes concernées, politiques, associatives, syndicales, citoyennes.
C’est d’ailleurs certainement la meilleure façon de constituer une alliance durable des forces porteuses d’une alternative au système, s’unir sur ce qui fait accord, en continuant à débattre ce qui fait problème, agir ensemble, mieux se connaître et consolider un cadre durable d’action, sur le plan politique, complémentaire de toutes les mobilisations sociales.
Pour signer, suivez le lien ...
Libellés : Anticapitalisme, Elections européennes 2009