28 mars 2008
Retraites : le gouvernement attaque, Organisons la riposte !
Profitant de l'offensive gouvernementale, le patronat prépare une attaque en règle contre nos retraites : Retraites : le passage à 41 ans de cotisation "non négociable", selon le Medef,
Xavier Bertrand l'a clairement laissé entendre sur France 2 ce soir : l'allongement de la durée de cotisation à 41 ans n'est pas négociable. Pire, si les Français ont élu Nicolas Sarkozy en mai 2007 c'est qu'ils l'ont voulu. Il n'y a de toute façon, selon le ministre, aucune alternative.
Xavier Bertrand est un menteur. Il faut le faire avaler ses mots.
Les moyens existent. X. Bertrand appartient à un gouvernement qui a fait des cadeaux fiscaux aux riches et réduit les emplois dans le secteur public. Des millions de demandeurs d'emploi ne demandent qu'à travailler et à cotiser. Des millions d'autres - des femmes surtout - subissent le temps partiel imposé. Parmi ces millions, beaucoup se débrouillent comme ils peuvent en travaillant 'au noir', se privant ainsi les caisses de sécutiré sociale et de retraite de fonds considérables.
Il appartient à un gouvernement qui gaspille l'argent que nous avons durement gagné sur des sous-marins nucléaires et s'engage aux côtés des Américains en Afghanistan.
Cotiser 41 ans, c’est non ! C’est 37,5 pour tous.
Communiqué de la LCR
Vous voulez une preuve que les moyens existent ? Il suffit d'aller les chercher ...
Dans Le Monde :
Xavier Bertrand l'a clairement laissé entendre sur France 2 ce soir : l'allongement de la durée de cotisation à 41 ans n'est pas négociable. Pire, si les Français ont élu Nicolas Sarkozy en mai 2007 c'est qu'ils l'ont voulu. Il n'y a de toute façon, selon le ministre, aucune alternative.
Xavier Bertrand est un menteur. Il faut le faire avaler ses mots.
Les moyens existent. X. Bertrand appartient à un gouvernement qui a fait des cadeaux fiscaux aux riches et réduit les emplois dans le secteur public. Des millions de demandeurs d'emploi ne demandent qu'à travailler et à cotiser. Des millions d'autres - des femmes surtout - subissent le temps partiel imposé. Parmi ces millions, beaucoup se débrouillent comme ils peuvent en travaillant 'au noir', se privant ainsi les caisses de sécutiré sociale et de retraite de fonds considérables.
Il appartient à un gouvernement qui gaspille l'argent que nous avons durement gagné sur des sous-marins nucléaires et s'engage aux côtés des Américains en Afghanistan.
Cotiser 41 ans, c’est non ! C’est 37,5 pour tous.
Communiqué de la LCR
X. Bertrand a reçu, jeudi 27 mars, les organisations syndicales, au sujet de l’allongement de la durée de cotisations. Mais, sur le fond, la décision est déjà prise. Il faudra cotiser 41 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein dans le privé, dans la Fonction Publique et pour les ex-régimes spéciaux. Nul besoin d’accéder à la demande du patronat de reculer l’âge de la retraite au-delà de 60 ans. L’allongement de la durée de cotisations poussera inévitablement les salariés à travailler plus longtemps, tout au moins ceux qui auront encore un emploi. On nage en pleine hypocrisie. La cessation d’activité tourne autour de 58 ans et l’emploi des seniors n’a en rien décollé depuis 2003 : 38%, un des taux d’emploi les plus bas en Europe.
Il n’y a rien à attendre des auditions chez X. Bertand. Ce ne sont que des simulacres de concertation, destinées à donner le change. L’ensemble des organisations syndicales refuse l’allongement à 41 ans de la durée de cotisations. Il est de leur responsabilité d’engager la mobilisation sur la durée pour faire reculer le gouvernement. La LCR est contre tout allongement de la durée de cotisations à 41 annuités. Entre 1960 et 2006, le Produit intérieur brut (PIB) en euros constants a augmenté de 328%, les besoins de financement des retraites de + 104%. Pour la LCR, les moyens financiers existent pour un retour aux 37,5 annuités pour tous, la retraite à 60 ans, avec un taux de remplacement égal à 75%. C’est pourquoi, la LCR sera présente à la manifestation du 29 mars, avec O.Besancenot, au point fixe à la hauteur du métro Faidherbe-Chaligny, à 14h30.
Le 28 mars 2008.
Vous voulez une preuve que les moyens existent ? Il suffit d'aller les chercher ...
Dans Le Monde :
C'est devant un auditoire clairsemé que se déroulait, au tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine), vendredi 28 mars, le nouvel épisode de la guerre que se livrent le numéro un mondial du BTP, Vinci, et son ancien président, Antoine Zacharias.Lire la suite ...
Ce dernier est venu, depuis sa retraite suisse, réclamer 81 millions d'euros, représentant le bénéfice des stocks-options qu'il n'a pu exercer depuis son départ. L'ex-patron de Vinci avait en effet brutalement démissionné de la présidence de l'entreprise, lors d'un conseil d'administration, le 1er juin 2006, devant le refus de neuf administrateurs sur seize de licencier son numéro deux, Xavier Huillard.
Libellés : Retraites