11 mars 2008

 

Communiqué du Mouvement des Indigènes de la République

Le Mouvement des Indigènes de la République ont toujours considéré la loi « anti-foulard » du 15 mars 2004 comme une loi raciste et sexiste.

En plus de l’immense injustice qu’a été cette loi, les exclusions qu’elle a entraîné et le climat de rejet qui s’est répercuté bien au-delà de l’école, il y a eu une confiscation de la parole des filles portant le foulard.

Quand elles n’étaient pas traitées en objet d’étude, elles étaient traitées en objet tout court.

Après une multitude de livres où toutes les composantes de la société française (politiques, savants, essayistes…) se sont autorisées à parler d’elles, paraît le 20 mars Les Filles voilées parlent : elles sont 45 à y prendre la parole dans les conditions qu’elles ont choisies.

Elles passent enfin du statut d’accusées au statut d’accusatrices.

Nous vous proposons donc une table ronde autour de ce livre en présence des trois coordinateurs-trices, Ismahane Chouder (membre du collectif « Une école pour tou-t-es » et anciennement présidente du collectif des « Féministes pour l’égalité »), Malika Latrèche (membre du collectif « Une école pour tou-t-es » et coprésidente du collectif des « Féministes pour l’égalité ») et Pierre Tevanian (professeur de philosophie, membre du collectif « Une école pour tou-t-es » et coanimateur du collectif « Les mots sont importants ») ainsi que certaines auteures (celles disponibles ce soir-là pour prendre la parole) des textes réunis dans le livre.

Vendredi 21 mars 2008 à 19h30 à la Maison Verte, 127-129 rue Marcadet, M° Lamark-Caulaincourt (ligne 12)

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