29 octobre 2007
APPEL AUX ASSISES NATIONALES
Coordination nationale des collectifs unitaires antilibéraux
Six mois après l’élection de Nicolas Sarkozy, comme on pouvait s’y attendre, la société française est confrontée à une offensive libérale et réactionnaire d’une extrême violence : de la xénophobie d’état à la mise en pièces du modèle social français en passant par l’imposition antidémocratique de la nouvelle mouture de la constitution européenne, il n’est pas un domaine de notre vie collective qui échappe à cette offensive générale et d’une ampleur inégalée.
Mais, comme on pouvait également s’y attendre, cette offensive se heurte déjà à des résistances qui ne sont pas seulement symboliques. Les mouvements sociaux commencent à relever la tête. Le 18 octobre a permis une première convergence des combats contre la régression sociale. Les mobilisations en solidarité avec les sans-papiers et pour les droits des migrants se renouvellent et se renforcent. Une riposte unitaire au traité européen « modifié » se dessine. La vitalité et la force des aspirations écologiques qui se sont affirmées à l’occasion du Grenelle de l’environnement les rendent de plus en plus incontournables. Le refus du libéralisme reste profond dans la société française et le sarkozysme est loin d’avoir partie gagnée.
Dans cette situation, le spectacle que nous offre la gauche est plus désolant que jamais. Dérive droitière accentuée du Parti Socialiste dont on ne compte plus les transfuges, actuels ou en devenir, vers la droite. Division mortifère maintenue à sa gauche. Nous continuons à payer lourdement le prix de l’échec du rassemblement des antilibéraux de gauche autour d’une candidature unitaire à l’élection présidentielle.
Ce rassemblement pourtant est encore plus nécessaire aujourd’hui. Tant pour résister au quotidien que pour préparer la véritable alternative de gauche dont notre pays a besoin. De la gauche du PS à l’extrême-gauche, des communistes aux Verts qui n’ont pas renoncé à la transformation sociale, en passant par les milliers de militants syndicaux, associatifs et de citoyens engagés au quotidien dans la résistance à la contre-révolution libérale, le potentiel de ce rassemblement reste le même. Nous appelons de nos vœux la tenue, le plus rapidement possible, d’Etats Généraux regroupant toutes ces forces.
Les collectifs unitaires antilibéraux, dans le prolongement des collectifs du 29 mai et du processus unitaire de 2006, poursuivent ce combat avec obstination et détermination. Pas simplement en paroles, mais en commençant à construire concrètement ce rassemblement partout où cela est possible. Riches de leur diversité et de leur pluralisme, ils sont ouverts à tous ceux qui souhaitent y travailler ensemble. Les Assises Nationales qu’ils organisent les 1 et 2 décembre prochain seront une étape importante dans la voie de leur relance et de leur affirmation comme acteur irremplaçable du rassemblement à venir.
La coordination nationale des collectifs, réunie les 27 et 28 octobre à St Denis, appelle tous les collectifs maintenus, tous ceux qui ont participé aux collectifs du 29 mai, aux CUAL de 2006 ou aux comités « Bové », tous les groupes locaux de la gauche antilibérale, alternative, écologique, antiraciste et féministe, à faire de ces Assises Nationales les Assises de tous ceux qui entendent combattre le libéralisme dans une perspective de transformation radicale de la société. Elle les appelle à tenir partout des rencontres préparatoires et à se donner les moyens de participer nombreux à ce rendez-vous essentiel.
Saint Denis, le 28 octobre 2007.
Six mois après l’élection de Nicolas Sarkozy, comme on pouvait s’y attendre, la société française est confrontée à une offensive libérale et réactionnaire d’une extrême violence : de la xénophobie d’état à la mise en pièces du modèle social français en passant par l’imposition antidémocratique de la nouvelle mouture de la constitution européenne, il n’est pas un domaine de notre vie collective qui échappe à cette offensive générale et d’une ampleur inégalée.
Mais, comme on pouvait également s’y attendre, cette offensive se heurte déjà à des résistances qui ne sont pas seulement symboliques. Les mouvements sociaux commencent à relever la tête. Le 18 octobre a permis une première convergence des combats contre la régression sociale. Les mobilisations en solidarité avec les sans-papiers et pour les droits des migrants se renouvellent et se renforcent. Une riposte unitaire au traité européen « modifié » se dessine. La vitalité et la force des aspirations écologiques qui se sont affirmées à l’occasion du Grenelle de l’environnement les rendent de plus en plus incontournables. Le refus du libéralisme reste profond dans la société française et le sarkozysme est loin d’avoir partie gagnée.
Dans cette situation, le spectacle que nous offre la gauche est plus désolant que jamais. Dérive droitière accentuée du Parti Socialiste dont on ne compte plus les transfuges, actuels ou en devenir, vers la droite. Division mortifère maintenue à sa gauche. Nous continuons à payer lourdement le prix de l’échec du rassemblement des antilibéraux de gauche autour d’une candidature unitaire à l’élection présidentielle.
Ce rassemblement pourtant est encore plus nécessaire aujourd’hui. Tant pour résister au quotidien que pour préparer la véritable alternative de gauche dont notre pays a besoin. De la gauche du PS à l’extrême-gauche, des communistes aux Verts qui n’ont pas renoncé à la transformation sociale, en passant par les milliers de militants syndicaux, associatifs et de citoyens engagés au quotidien dans la résistance à la contre-révolution libérale, le potentiel de ce rassemblement reste le même. Nous appelons de nos vœux la tenue, le plus rapidement possible, d’Etats Généraux regroupant toutes ces forces.
Les collectifs unitaires antilibéraux, dans le prolongement des collectifs du 29 mai et du processus unitaire de 2006, poursuivent ce combat avec obstination et détermination. Pas simplement en paroles, mais en commençant à construire concrètement ce rassemblement partout où cela est possible. Riches de leur diversité et de leur pluralisme, ils sont ouverts à tous ceux qui souhaitent y travailler ensemble. Les Assises Nationales qu’ils organisent les 1 et 2 décembre prochain seront une étape importante dans la voie de leur relance et de leur affirmation comme acteur irremplaçable du rassemblement à venir.
La coordination nationale des collectifs, réunie les 27 et 28 octobre à St Denis, appelle tous les collectifs maintenus, tous ceux qui ont participé aux collectifs du 29 mai, aux CUAL de 2006 ou aux comités « Bové », tous les groupes locaux de la gauche antilibérale, alternative, écologique, antiraciste et féministe, à faire de ces Assises Nationales les Assises de tous ceux qui entendent combattre le libéralisme dans une perspective de transformation radicale de la société. Elle les appelle à tenir partout des rencontres préparatoires et à se donner les moyens de participer nombreux à ce rendez-vous essentiel.
Saint Denis, le 28 octobre 2007.
Libellés : Anticapitalisme