04 février 2007

 

Problèmes de construction de la gauche anticapitaliste en Europe

Un texte de SolidaritEs (Suisse), dont voici un extrait :

/.../la constitution de fronts électoraux comme « A Gauche Toute ! » ne constitue pas non plus un substitut à la construction d’organisations politiques anticapitalistes, socialistes et féministes comme solidaritéS. Quelles que soient les formes d’existence organisationnelles que nous nous donnions à l’avenir, nous devons maintenir un courant capable d’agir autour de notre projet politique, qui comprend certes l’absolue nécessité de résister pied à pied au quotidien, mais en indiquant constamment les lignes de force d’un projet alternatif radical au capitalisme patriarcal. /.../

Afin de baliser la réflexion de notre week-end [le FORUM SOCIALISTE du 3-4 février], nous pourrions tenter de débattre des deux questions suivantes :

1. Que représentent aujourd’hui les expériences de regroupement de la gauche antilibérale en Europe ? S’agit-il seulement du pendant politique de la construction d’un front unique antilibéral (WASG en Allemagne, RESPECT en Angleterre, « A Gauche Toute ! » en Suisse) ? S’agit-il aussi de nouvelles organisations de la gauche anticapitaliste unifiée (Bloc de Gauche portugais, Alliance verte et rouge danoise, SSP écossais) ? S’agit-il d’un mixte des deux ? Comment caractériser le PRC italien ?

2. Comment les militant-e-s anticapitalistes peuvent-ils-elles se donner les moyens de résister aux dérives opportunistes possibles de ces coalitions antilibérales ou des nouveaux partis de la gauche radicale, qui risquent de se muer en caution gauche de gouvernements sociaux-libéraux ou pro-impérialistes (la majorité de PRC en Italie) ? Faut-il poser des conditions politiques strictes au point de départ de telles coalitions (ou nouveaux partis), notamment l’engagement à refuser toute alliance (gouvernementale ou parlementaire) avec les partis sociaux-libéraux, au risque de faire échouer la constitution de tels fronts (majorité de la LCR) ? Ou faut-il au contraire préférer une bataille politique au sein de ces fronts (ou organisations unifiées) en formation (minorité de la LCR) en prenant le risque d’entrer en opposition avec les autres composantes en cas de concessions inacceptables (comme le courant Sinistra Critica au sein du PRC) ?

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