26 février 2008
Cuba, Castro et le socialisme
Hôtel de la chaîne française Accor à Cuba
Lire cet article en anglais de l'hebdomadaire britannique Socialist Worker :
/.../ Socialists today should defend Cuba against US imperialism, but we should not have illusions in the allegedly socialist character of the country.
Regimes such as Cuba’s can make all sorts of progressive reforms “from above” – but they cannot single handedly opt out of the world capitalist system, nor can they substitute for socialism “from below”, where the mass of ordinary people rise up and take their destinies into their own hands.
Despite all the crises and contradictions, Castro’s regime has survived. The undoubted authoritarianism of the Cuban system has certainly helped in this regard, but this fact alone doesn’t explain the regime’s durability.
Part of the reason is that Castro could draw on a genuine nationalist feeling of pride. Cubans are proud to have held out against all that the mighty US has thrown at them.
Yet the various forms of dissent in the country – still largely individual or small scale – indicate the difficulties ahead for a hierarchical regime used to giving orders and having them carried out.
Castro’s Cuba is a paradox. Once an attempt to break from colonial dependence, it was defeated by the impossibility of a small island breaking with the rules of the world market.
Once a revolution with mass popular backing, if not mass popular participation, it became a stagnant hierarchy with authoritarian control.
Un nouvel article de Romain Szencinski, paru dans l'édition électronique de Socialisme International, février 2008 : "Le guévarisme peut-il nous servir de modèle ?"
/.../ A l'occasion du quarantième anniversaire de sa mort en octobre 2007, deux tendances sont apparues dans le traitement de son souvenir. La première, menée par la presse bourgeoise, vise à salir sa légende en le faisant passer pour un sanguinaire chef révolutionnaire. La seconde, en réaction, menée notamment par la Ligue communiste révolutionnaire en France, idéalise le modèle qu'il incarne et utilise son image populaire pour rallier la jeunesse radicalisée autour d'un « socialisme du XXIème siècle » qu'il pourrait inspirer. Ainsi, le nouveau parti anticapitaliste voulu par la majorité de la LCR sera selon certaines versions d’inspiration « mi-guévariste, mi-libertaire ».
A Socialisme International, nous nous inscrivons en faux contre ceux qui veulent salir son image - extrêmement populaire donc potentiellement dangereuse - de révolutionnaire et, avant tout, l'image même de la révolution. En revanche, nous affirmons qu'il est absolument nécessaire de tirer un bilan politique de son action et non pas de l'idéaliser.
Libellés : Cuba