07 décembre 2007
Venezuela : Une défaite peut apprendre davantage que dix victoires
Un article de Michel Collon
Le Venezuela n’est pas l’enfer décrit par Bush & C°, mais ce n’est pas non plus le paradis où tout va bien. L’appareil d’Etat et aussi le mouvement bolivarien sont gangrenés par la bureaucratie : ceux qui sont chavistes pour s’approprier une part du gâteau. Quantité de réformes engagées par Chavez ne se réalisent pas sur le terrain à cause de cette bureaucratie. Le logement, par exemple, reste un problème dramatique. L’insécurité aussi pose tout le problème de la corruption dans la police. Il est hypocrite de dire que tout cela est de la faute à Chavez. Les mêmes maux règnent dans toute l’Amérique Latine et depuis longtemps. Mais ici l’opposition les exploite à fond.
(En anglais) Un article de Mike Gonzalez qui était à Caracas pour le referendum.
Why were Chavez's reforms defeated ? by Lee Sustar
Dans Rouge, François Sabado et Sébastien Ville analysent les raisons de la défaite de Chavez, qu'ils attribuent non pas à son "extrémisme", mais à sa tendance à s'allier avec la bureaucratie plutôt qu'à s'appuyer sur la mobilisation des masses. Ils y voient même une tendance "bonapartiste".
On peut lire d'autres articles sur le site du RISAL ici ...
et également sur l'excellent site Mouvements
Libellés : Amérique du Sud, Venezuela