30 novembre 2007
Le bêtisier du jour : Nicolas Sarkozy
"Quand on veut expliquer l’inexplicable, c’est qu’on s’apprête à excuser l’inexcusable."
Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter un président capable de nous sortir une telle imbécilité ?
"L'inexplicable" ? Voilà une drôle d'idée. Les habitants des cités, les jeunes, les parents, les animateurs, sans parler des chercheurs (mais justement Sarkozy se moque éperdument de sciences humaines, il ne fait que flatter les préjugés de ceux qui pensent qu'"il n'y a qu'à" pour des raisons bassement électoralistes), en fait, tous ceux qui n'ont pas renoncé à réfléchir, plutôt que de gesticuler comme lui, savent très bien qu'il existe de multiples raisons pour la crise des banlieues.
Chômage des jeunes, mauvaises conditions de logement, racisme, piteux état des transports, humiliation des anciens, baisse du pouvoir d'achat, comportement de la police, services publics à rabais, un Etat qui reste sourd aux revendications les plus élémentaires de ces citoyens de deuxième zone, conjugués avec l'arrogance des riches qui se remplissent les poches grâce entre autres aux mesures fiscales de Nicolas Sarkozy, voilà quelques explications à méditer, "Monsieur" le Président.
Et bien sûr, cela n'excuse rien, mais on n'avait pas besoin des leçons d'un politicien de bas étage élevé bien au-dessus de son rang pour le savoir.
Lire cet excellent papier du journal Ouest France, Les fins de mois, on ne vend plus de viande.
Au lieu d'éjacter comme le petit dictateur en puissance qu'il est, Nicolas Sarkozy ferait mieux de lire cet entretien avec le sociologue Laurent Mucchielli
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Je suis étonné par le manque de réaction aux propos de Sarkozy sur l'immigration. Il a clairement établi un lien entre "le malaise social" (qui n'aurait évidemment rien à voir avec des problèmes sociaux) et "l'immigration non-maîtrisée". Des propos qui passent sans doute très bien dans l'électorat d'extrême droite mais qui devraient susciter un grand mouvement de protestation à gauche. Il y a quelques années, des remarques similaires venant de Jean-Marie Le Pen - exprimées sans doute plus crûment - aurait provoqué un tollé chez tous les bons "républicains" de gauche, voire du centre. Le message n'a pas changé - "c'est la faute des étrangers" - seulement le langage - et le messager.
Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter un président capable de nous sortir une telle imbécilité ?
"L'inexplicable" ? Voilà une drôle d'idée. Les habitants des cités, les jeunes, les parents, les animateurs, sans parler des chercheurs (mais justement Sarkozy se moque éperdument de sciences humaines, il ne fait que flatter les préjugés de ceux qui pensent qu'"il n'y a qu'à" pour des raisons bassement électoralistes), en fait, tous ceux qui n'ont pas renoncé à réfléchir, plutôt que de gesticuler comme lui, savent très bien qu'il existe de multiples raisons pour la crise des banlieues.
Chômage des jeunes, mauvaises conditions de logement, racisme, piteux état des transports, humiliation des anciens, baisse du pouvoir d'achat, comportement de la police, services publics à rabais, un Etat qui reste sourd aux revendications les plus élémentaires de ces citoyens de deuxième zone, conjugués avec l'arrogance des riches qui se remplissent les poches grâce entre autres aux mesures fiscales de Nicolas Sarkozy, voilà quelques explications à méditer, "Monsieur" le Président.
Et bien sûr, cela n'excuse rien, mais on n'avait pas besoin des leçons d'un politicien de bas étage élevé bien au-dessus de son rang pour le savoir.
Lire cet excellent papier du journal Ouest France, Les fins de mois, on ne vend plus de viande.
Au lieu d'éjacter comme le petit dictateur en puissance qu'il est, Nicolas Sarkozy ferait mieux de lire cet entretien avec le sociologue Laurent Mucchielli
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Je suis étonné par le manque de réaction aux propos de Sarkozy sur l'immigration. Il a clairement établi un lien entre "le malaise social" (qui n'aurait évidemment rien à voir avec des problèmes sociaux) et "l'immigration non-maîtrisée". Des propos qui passent sans doute très bien dans l'électorat d'extrême droite mais qui devraient susciter un grand mouvement de protestation à gauche. Il y a quelques années, des remarques similaires venant de Jean-Marie Le Pen - exprimées sans doute plus crûment - aurait provoqué un tollé chez tous les bons "républicains" de gauche, voire du centre. Le message n'a pas changé - "c'est la faute des étrangers" - seulement le langage - et le messager.
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http://tunisie-harakati.mylivepage.com
Quelle tristesse de voir que les mentalités évoluent dans le mauvais sens.
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