20 mai 2007
Sur la signification du vote aux présidentielles
Des analyses du vote aux présidentielles, il n'en manque pas. En voici quelques uns ...
Alain Bertho : Quel avènement politique ?
/.../ Il n’y a pas besoin d’être le conseiller politique d’un grand institut de sondage pour s’en rendre compte : il s’est passé quelque chose de radicalement nouveau et vraissemblablement irréversible. Nous avons affaire à un événement et non à un accident. C’est cet événement qu’il nous faut tenter de décrypter.
L'article en version PDF
L'auteur est professeur à l'Université de Paris VIII (Saint-Denis) et militant du Collectif unitaire antilibéral de Saint-Denis. Il a fait partie de l'équipe de campagne de José Bové pour l'élection présidentielle de 2007.
Très utile pour comprendre la sociologie du vote, sur le site de PRS (Pour la République Sociale) :
Analyse des résultats des élections présidentielles 2007, 1er et 2ème tour (UMP, FN, Bayrou, catholiques pratiquants, patronat, ouvriers, femmes, syndicalistes, Verts, Royal, Buffet, Besancenot, Bové, motivations du vote...)
Et sur le même site, lire cette résolution du Conseil national de PRS du 12-13 mai 2007.
Pour Frédéric Borras de la LCR dans Rouge : "Il est évident que la victoire de Sarkozy est une très mauvaise nouvelle et qu’on a pris un coup sur la tête le 6 mai. Mais ce n’est pas la fin de l’histoire. Jamais aucun pouvoir n’a réussi à empêcher la lutte d’exister. Nous ne partons pas de rien : la victoire contre le CPE et les grandes mobilisations de ces dernières années ont forgé l’expérience de nouvelles équipes de jeunes étudiants, de jeunes travailleurs, de syndicalistes radicaux. Cela constituera un point d’appui pour les mobilisations qui ne manqueront pas de se produire. Elles peuvent redonner une boussole à des travailleurs qui ont voté pour l’apprenti Bonaparte en pensant qu’il leur permettrait de mieux boucler des fins de mois difficiles. Dans les quartiers, les facs, les entreprises, il faut commencer à préparer les luttes de demain."
Notons au passage qu'une minorité (23%) des délégués à la direction nationale de la LCR a voté pour une motion très critique du rôle des partis (PCF et LCR) dans l'échec du processus unitaire qui devait conduire à la désignation d'une candidature commune de la gauche antilibérale (et également critique des "incohérences" de la campagne Bové). Ce ne sont pas les déclarations de principe de la Ligue en faveur du "rassemblement" qui feront oublier leur politique sectaire, ni son soutien à une quarantaine de candidats unitaires aux législatives (contre 450 candidats de la LCR) - d'autant plus qu'elle a fait échouer d'autres tentatives unitaires avec des exigences de dernier moment et d'autres manoeuvres.
Alain Bertho : Quel avènement politique ?
/.../ Il n’y a pas besoin d’être le conseiller politique d’un grand institut de sondage pour s’en rendre compte : il s’est passé quelque chose de radicalement nouveau et vraissemblablement irréversible. Nous avons affaire à un événement et non à un accident. C’est cet événement qu’il nous faut tenter de décrypter.
L'article en version PDF
L'auteur est professeur à l'Université de Paris VIII (Saint-Denis) et militant du Collectif unitaire antilibéral de Saint-Denis. Il a fait partie de l'équipe de campagne de José Bové pour l'élection présidentielle de 2007.
Très utile pour comprendre la sociologie du vote, sur le site de PRS (Pour la République Sociale) :
Analyse des résultats des élections présidentielles 2007, 1er et 2ème tour (UMP, FN, Bayrou, catholiques pratiquants, patronat, ouvriers, femmes, syndicalistes, Verts, Royal, Buffet, Besancenot, Bové, motivations du vote...)
Et sur le même site, lire cette résolution du Conseil national de PRS du 12-13 mai 2007.
Pour Frédéric Borras de la LCR dans Rouge : "Il est évident que la victoire de Sarkozy est une très mauvaise nouvelle et qu’on a pris un coup sur la tête le 6 mai. Mais ce n’est pas la fin de l’histoire. Jamais aucun pouvoir n’a réussi à empêcher la lutte d’exister. Nous ne partons pas de rien : la victoire contre le CPE et les grandes mobilisations de ces dernières années ont forgé l’expérience de nouvelles équipes de jeunes étudiants, de jeunes travailleurs, de syndicalistes radicaux. Cela constituera un point d’appui pour les mobilisations qui ne manqueront pas de se produire. Elles peuvent redonner une boussole à des travailleurs qui ont voté pour l’apprenti Bonaparte en pensant qu’il leur permettrait de mieux boucler des fins de mois difficiles. Dans les quartiers, les facs, les entreprises, il faut commencer à préparer les luttes de demain."
Notons au passage qu'une minorité (23%) des délégués à la direction nationale de la LCR a voté pour une motion très critique du rôle des partis (PCF et LCR) dans l'échec du processus unitaire qui devait conduire à la désignation d'une candidature commune de la gauche antilibérale (et également critique des "incohérences" de la campagne Bové). Ce ne sont pas les déclarations de principe de la Ligue en faveur du "rassemblement" qui feront oublier leur politique sectaire, ni son soutien à une quarantaine de candidats unitaires aux législatives (contre 450 candidats de la LCR) - d'autant plus qu'elle a fait échouer d'autres tentatives unitaires avec des exigences de dernier moment et d'autres manoeuvres.
Libellés : Présidentielles