18 avril 2007
José Bové à Villeurbanne dans le 12/13 de France3, mercredi 18 avril
Bové persuadé qu'on assistera dimanche à des "choses étonnantes"
AFP 18.04.2007 10:31
Le candidat altermondialiste à la présidentielle, José Bové, s'est dit persuadé mardi à Villeurbanne (Rhône) d'"assister à des choses étonnantes dans les urnes" dimanche, appelant à "casser le rouleur compresseur de ceux qui veulent zapper le premier tour".
"Je suis sûr qu'on va assister à des choses étonnantes dans les urnes. On va arriver à casser le rouleur compresseur de ceux qui veulent zapper le 1er tour pour dire +Y a que le 2e tour qui compte+", a déclaré devant la presse José Bové, qui a ensuite animé une réunion publique devant quelque 1.500 personnes.
"Je pense que c'est très dangereux, c'est comme ça qu'on casse la démocratie et qu'on casse la logique d'engagement des citoyens (...). Il faut que les gens votent pour leurs idées", a-t-il poursuivi, condamnant "le chantage du vote utile". "On a classiquement l'habitude de voir le PS faire le chantage au vote utile en disant: +si vous ne votez pas pour nous au 1er tour, on ne sera pas présent au second+. Chaque fois qu'ils ont fait ça, ils ont perdu", a-t-il clamé.
Le candidat altermondialiste, accompagné dans le Rhône d'un député proche du président socialiste bolivien, Evo Morales, qui lui a apporté son soutien, a dénoncé le discours "mi-chèvre, mi-chou" du PS.
"Aujourd'hui, beaucoup de gens sont déçus de l'accompagnement du libéralisme tel que l'a fait le parti socialiste. On est dans une gauche tiède qui ne représente aucune alternative. (...) Il faut une gauche de combat et pas une gauche de renoncement", a-t-il martelé. José Bové s'est de nouveau présenté "comme la seule nouveauté dans cette élection (...), puisque tous les autres candidats étaient déjà présents, eux ou quelqu'un de leur parti, en 2002".
"La nouveauté, c'est la candidature de quelqu'un qui n'appartient à aucun parti. Qui sera arrivé à fédérer à la fois le milieu rural, les quartiers populaires, les banlieues, les gens issus de l'immigration...", a-t-il expliqué, assurant que cette élection ne serait "qu'un point de départ".
Bové persuadé qu'on assistera dimanche à des "choses étonnantes"
AFP 18.04.2007 10:31
Le candidat altermondialiste à la présidentielle, José Bové, s'est dit persuadé mardi à Villeurbanne (Rhône) d'"assister à des choses étonnantes dans les urnes" dimanche, appelant à "casser le rouleur compresseur de ceux qui veulent zapper le premier tour".
"Je suis sûr qu'on va assister à des choses étonnantes dans les urnes. On va arriver à casser le rouleur compresseur de ceux qui veulent zapper le 1er tour pour dire +Y a que le 2e tour qui compte+", a déclaré devant la presse José Bové, qui a ensuite animé une réunion publique devant quelque 1.500 personnes.
"Je pense que c'est très dangereux, c'est comme ça qu'on casse la démocratie et qu'on casse la logique d'engagement des citoyens (...). Il faut que les gens votent pour leurs idées", a-t-il poursuivi, condamnant "le chantage du vote utile". "On a classiquement l'habitude de voir le PS faire le chantage au vote utile en disant: +si vous ne votez pas pour nous au 1er tour, on ne sera pas présent au second+. Chaque fois qu'ils ont fait ça, ils ont perdu", a-t-il clamé.
Le candidat altermondialiste, accompagné dans le Rhône d'un député proche du président socialiste bolivien, Evo Morales, qui lui a apporté son soutien, a dénoncé le discours "mi-chèvre, mi-chou" du PS.
"Aujourd'hui, beaucoup de gens sont déçus de l'accompagnement du libéralisme tel que l'a fait le parti socialiste. On est dans une gauche tiède qui ne représente aucune alternative. (...) Il faut une gauche de combat et pas une gauche de renoncement", a-t-il martelé. José Bové s'est de nouveau présenté "comme la seule nouveauté dans cette élection (...), puisque tous les autres candidats étaient déjà présents, eux ou quelqu'un de leur parti, en 2002".
"La nouveauté, c'est la candidature de quelqu'un qui n'appartient à aucun parti. Qui sera arrivé à fédérer à la fois le milieu rural, les quartiers populaires, les banlieues, les gens issus de l'immigration...", a-t-il expliqué, assurant que cette élection ne serait "qu'un point de départ".