15 avril 2007
Et si José Bové n'est pas présent au 2ème tour ?
Evoquant le second tour de l'élection présidentielle, José Bové a refusé, jeudi soir 12 avril, de donner une consigne de vote à ses électeurs. "Moi, je voterai pour le candidat de gauche qui est le mieux placé, ce qu'on appelle le désistement républicain. Mais je laisse les gens qui ont voté pour moi voter pour qui ils veulent. Je ne suis pas propriétaire de leur voix", a déclaré le candidat de la gauche altermondialiste avant un meeting à Dombasle (Meurthe-et-Moselle).
Il a par ailleurs affirmé "ne pas mettre sur le même plan Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy". "Aujourd'hui, son discours est plus à droite. Sarkozy se dévoile réellement. Tous ses derniers propos montrent qu'il y a une réelle filiation entre lui et Le Pen", a-t-il accusé.
Il a toutefois critiqué le programme de la candidate socialiste, le qualifiant de "brouillard avec un drapeau derrière" et d'"aménagement du libéralisme". "Ce qui m'inquiète chez Ségolène Royal, c'est que son projet comporte des différences [avec celui de Lionel Jospin en 2002] mais que le modèle est le même", a-t-il observé, remarquant qu'en 2002, le candidat socialiste n'était pas arrivé au second tour "parce que Le Pen avait fait beaucoup de voix, mais parce que le PS en avait fait beaucoup moins".
LeMonde.fr (13/04/07)
Il a par ailleurs affirmé "ne pas mettre sur le même plan Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy". "Aujourd'hui, son discours est plus à droite. Sarkozy se dévoile réellement. Tous ses derniers propos montrent qu'il y a une réelle filiation entre lui et Le Pen", a-t-il accusé.
Il a toutefois critiqué le programme de la candidate socialiste, le qualifiant de "brouillard avec un drapeau derrière" et d'"aménagement du libéralisme". "Ce qui m'inquiète chez Ségolène Royal, c'est que son projet comporte des différences [avec celui de Lionel Jospin en 2002] mais que le modèle est le même", a-t-il observé, remarquant qu'en 2002, le candidat socialiste n'était pas arrivé au second tour "parce que Le Pen avait fait beaucoup de voix, mais parce que le PS en avait fait beaucoup moins".
LeMonde.fr (13/04/07)