16 mars 2007
Les unitaires du 1 - 3 votent Bové
RESOLUTION DE LA COORDINATION DES BOUCHES DU RHÔNE POUR LA REUNION NATIONALE DES CUAL DES 17 ET 18 MARS
Résolution adoptée le 14 mars par la coordination départementale des collectifs unitaires antilibéraux des Bouches du Rhône par 56 voix pour, 2 contre et 3 abstentions.
Les 20 et 21 janvier, la réunion nationale des CUAL proposait que José Bové soit le candidat de l’alternative à gauche et appelait toutes les composantes de la gauche antilibérale, alternative, écologique et solidaire à se rassembler autour de cette candidature. Le 1er février, José Bové s’est déclaré candidat et nous sommes entrés en campagne sur la base de la stratégie et des propositions adoptées par le mouvement de collectifs. Le bilan de la première phase de la campagne est largement positif. Certes, nous n’avons pas réussi à enrayer la mécanique de la division. Le PCF et la LCR sont restés sourds et aveugles à nos appels à l’unité et ont décidé de poursuivre leur cavalier seul. Mais la dynamique militante de la campagne et la sympathie politique que rencontre la candidature dans la population sont indéniables. D’Aubagne à Clermont-Ferrand, les meetings et les initiatives publiques qui se tiennent tous les jours sont de véritables succès populaires. Des milliers de militants de toutes sensibilités, de toutes origines et de toutes générations convergent autour de cette candidature pour faire vivre sur le terrain une campagne totalement inédite. Nombre d’entre eux s’engagent pour la première fois en politique avec enthousiasme. En un mois et demi, le chemin parcouru, sans moyens et sans organisation préexistante, par cette candidature montre qu’elle répond à l’attente et à l’espoir de centaines de milliers de citoyens engagés dans la résistance au libéralisme. Car la candidature de José Bové n’est pas une candidature de plus dans la gauche antilibérale. C’est la seule candidature porteuse de l’exigence unitaire et c’est, surtout, la seule candidature qui rassemble d’ores et déjà autour d’elle une multiplicité de sensibilités politiques, associatives et citoyennes et préfigure ainsi l’unité de toute la gauche antilibérale que nous voulons construire. Et c’est donc la seule candidature porteuse d’espérance pour l’avenir de notre combat. C’est pourquoi la coordination des collectifs unitaires des Bouches du Rhône considère que cette candidature doit aller jusqu’au bout et que la réunion nationale des 17 et 18 mars doit lui apporter un soutien sans réserves même si il est nécessaire d’améliorer le contenu et le profil de la campagne. Nos objectifs ne peuvent plus être ceux qu’une candidature unitaire de toute la gauche antilibérale aurait pu se fixer. Mais nous pouvons d’ici le 22 avril transformer l’important courant de sympathie dont bénéficie aujourd’hui la candidature de José Bové en un résultat électoral bien plus élevé que ce que nous prédisent les sondages. Meilleur sera ce résultat, plus grandes seront les possibilités d’engager l’indispensable refondation unitaire de la gauche antilibérale que la situation exige désormais.
Résolution adoptée le 14 mars par la coordination départementale des collectifs unitaires antilibéraux des Bouches du Rhône par 56 voix pour, 2 contre et 3 abstentions.
Les 20 et 21 janvier, la réunion nationale des CUAL proposait que José Bové soit le candidat de l’alternative à gauche et appelait toutes les composantes de la gauche antilibérale, alternative, écologique et solidaire à se rassembler autour de cette candidature. Le 1er février, José Bové s’est déclaré candidat et nous sommes entrés en campagne sur la base de la stratégie et des propositions adoptées par le mouvement de collectifs. Le bilan de la première phase de la campagne est largement positif. Certes, nous n’avons pas réussi à enrayer la mécanique de la division. Le PCF et la LCR sont restés sourds et aveugles à nos appels à l’unité et ont décidé de poursuivre leur cavalier seul. Mais la dynamique militante de la campagne et la sympathie politique que rencontre la candidature dans la population sont indéniables. D’Aubagne à Clermont-Ferrand, les meetings et les initiatives publiques qui se tiennent tous les jours sont de véritables succès populaires. Des milliers de militants de toutes sensibilités, de toutes origines et de toutes générations convergent autour de cette candidature pour faire vivre sur le terrain une campagne totalement inédite. Nombre d’entre eux s’engagent pour la première fois en politique avec enthousiasme. En un mois et demi, le chemin parcouru, sans moyens et sans organisation préexistante, par cette candidature montre qu’elle répond à l’attente et à l’espoir de centaines de milliers de citoyens engagés dans la résistance au libéralisme. Car la candidature de José Bové n’est pas une candidature de plus dans la gauche antilibérale. C’est la seule candidature porteuse de l’exigence unitaire et c’est, surtout, la seule candidature qui rassemble d’ores et déjà autour d’elle une multiplicité de sensibilités politiques, associatives et citoyennes et préfigure ainsi l’unité de toute la gauche antilibérale que nous voulons construire. Et c’est donc la seule candidature porteuse d’espérance pour l’avenir de notre combat. C’est pourquoi la coordination des collectifs unitaires des Bouches du Rhône considère que cette candidature doit aller jusqu’au bout et que la réunion nationale des 17 et 18 mars doit lui apporter un soutien sans réserves même si il est nécessaire d’améliorer le contenu et le profil de la campagne. Nos objectifs ne peuvent plus être ceux qu’une candidature unitaire de toute la gauche antilibérale aurait pu se fixer. Mais nous pouvons d’ici le 22 avril transformer l’important courant de sympathie dont bénéficie aujourd’hui la candidature de José Bové en un résultat électoral bien plus élevé que ce que nous prédisent les sondages. Meilleur sera ce résultat, plus grandes seront les possibilités d’engager l’indispensable refondation unitaire de la gauche antilibérale que la situation exige désormais.