26 décembre 2006
José Bové : "Nous pouvions peser à gauche"
Entretien avec José Bové pour le journal Sud Ouest ... (26 décembre 2006)
Le 7 janvier : Des militants des Collectifs lancent une nouvelle pétition (plus de 18 000 signatures le 17 janvier) :
Le 7 janvier : Des militants des Collectifs lancent une nouvelle pétition (plus de 18 000 signatures le 17 janvier) :
José Bové peut et doit etre le candidat de l'alternative à gauche !
Un immense espoir est né le 29 mai 2005 : la majorité de la gauche française a dit « Non » au projet libéral de constitution européenne. Cette majorité va-t-elle manquer le rendez-vous de 2007 et laisser le champ libre aux battus de 2005 ? La logique du « chacun pour soi » l’emportera t-elle finalement sur l’aspiration unitaire qui n’a cessé de grandir et de s’exprimer dans le mouvement des collectifs ? Nous ne pouvons pas nous résigner à ce gâchis historique. Il est encore temps d’éviter ce scénario-catastrophe si nous nous rassemblons autour de la seule candidature qui peut encore porter notre projet commun dans la bataille de l’élection présidentielle : celle de José Bové. José Bové est dans notre pays la principale figure de la résistance populaire à la mondialisation libérale. Il est l’un des acteurs de premier plan de cette résistance à l’échelle internationale. Connu de tous nos concitoyens pour ses combats de militant syndical et altermondialiste, il est l’un des plus à même de faire entendre et partager au plus grand nombre nos propositions pour en finir avec le chômage, la précarité, la misère, le pillage et la destruction de la planète. Il peut ainsi être le trait d’union entre tous ceux qui veulent que ça change vraiment. Un trait d’union entre les différents courants politiques de la gauche antilibérale. Un trait d’union entre ces courants politiques et le mouvement social, associatif, citoyen et altermondialiste qui s’est affirmé sur la scène publique ces dernières années. Un trait d’union entre les exigences sociales, écologiques et démocratiques qui ont convergé dans le « Non » en 2005. José Bové s’est depuis longtemps déclaré disponible pour être le candidat de notre rassemblement. Nous pensons qu’il doit l’être. Non pour ajouter de la division à la division, mais pour retrouver ensemble le chemin de l’union et de l’espoir et poursuivre l’expérience précieuse de centaines de collectifs unitaires. Nous voulons l’unité de la gauche antilibérale, alternative, solidaire et écologique. Pour tous ceux qui souffrent de l’injustice et de la régression sociale. Pour ceux qui n’en peuvent plus des bas salaires et des petits boulots précaires. Pour tous les laissés pour compte, les sans emploi, les sans logis, les sans-papiers. Pour les jeunes qui galèrent. Pour tous ceux qui ont peur du lendemain. Pour répondre à l’attente de ceux qui risquent de se tromper de colère ou de baisser les bras... C’est vital et c’est urgent.