21 novembre 2006
Appel pour la candidature de José Bové
Lors du référendum sur le traité constitutionnel européen, une majorité de Françaises et de Français ont clairement dit « Non » à la société « néo-libérale » que tente d’imposer le capitalisme mondial.
Néanmoins, l’UMP et le PS font comme si ce vote n’avait pas eu lieu. Et les perdants du référendum s’apprêtent à confisquer l’élection présidentielle, sur la base d’un enterrement silencieux de la volonté populaire.
Nous nous réjouissons que le mouvement du « Non » de gauche trouve aujourd’hui une expression politique dans les collectifs unitaires qui se sont réunis sur un programme très acceptable par la vraie gauche.
Outre les mesures sociales les plus urgentes (SMIC, allocations, emploi, logement…), ce programme se donne des moyens politiques et économiques d’un vrai changement : rupture avec le pacte de stabilité européen et la tutelle de la BCE, arrêt des privatisations, socialisation de plusieurs secteurs décisifs de l’économie, suppression de l’élection du président de la république au suffrage universel, retrait des soldats français engagés sur les terrains d’opérations guerrières de l’OTAN…
Il est certain qu’un programme ne suffit pas à changer les choses s’il n’y a pas un soutien et un mobilisation populaire, dans l’unité. Mais il peut y contribuer.
C’est pourquoi le candidat qu sera présenté par les collectifs doit symboliser cette volonté d’unité sans soupçon d’arrière-pensée.
Il ne faut pas que les intérêts d’appareils fassent échouer cette possibilité d’union.
Le choix du candidat est maintenant essentiel.
Ce candidat doit être une personnalité connue et respectée, qui s’est montré actif dans les luttes populaires et anti-capitalistes, et a su faire preuve, quand nécessaire, de courage.
Ce candidat ne doit pas pouvoir être soupçonné de mettre en avant son parti, pour des raisons électorales.
Ce candidat ne doit pas prêter le flanc au reproche d’avoir fait montre de connivence avec le gouvernement Jospin, lors de ses privatisations répétées et dans ses aventures militaires (en Yougoslavie)…
La gauche alternative est certes riche de nombreuses personnalités qui ont contribué à la victoire du « Non ».
Mais, à partir des trois critères énoncés, il nous paraît que José Bové est celui qui est le plus rassembleur, au sein de ce courant qui est fort de sa diversité. Qui plus est, il a une réelle envergure internationale.
Les signataires soutiendront le candidat qui sera désigné par les collectifs et participeront à sa campagne, mais ils pensent, que, dans les circonstances actuelles, il est de leur devoir de faire connaître leur opinion.
premiers signataires :
Yves Vargas, philosophe – Patricia Latour, journaliste, maire adjointe d’Aubervilliers – Francis Combes, poète et éditeur
Néanmoins, l’UMP et le PS font comme si ce vote n’avait pas eu lieu. Et les perdants du référendum s’apprêtent à confisquer l’élection présidentielle, sur la base d’un enterrement silencieux de la volonté populaire.
Nous nous réjouissons que le mouvement du « Non » de gauche trouve aujourd’hui une expression politique dans les collectifs unitaires qui se sont réunis sur un programme très acceptable par la vraie gauche.
Outre les mesures sociales les plus urgentes (SMIC, allocations, emploi, logement…), ce programme se donne des moyens politiques et économiques d’un vrai changement : rupture avec le pacte de stabilité européen et la tutelle de la BCE, arrêt des privatisations, socialisation de plusieurs secteurs décisifs de l’économie, suppression de l’élection du président de la république au suffrage universel, retrait des soldats français engagés sur les terrains d’opérations guerrières de l’OTAN…
Il est certain qu’un programme ne suffit pas à changer les choses s’il n’y a pas un soutien et un mobilisation populaire, dans l’unité. Mais il peut y contribuer.
C’est pourquoi le candidat qu sera présenté par les collectifs doit symboliser cette volonté d’unité sans soupçon d’arrière-pensée.
Il ne faut pas que les intérêts d’appareils fassent échouer cette possibilité d’union.
Le choix du candidat est maintenant essentiel.
Ce candidat doit être une personnalité connue et respectée, qui s’est montré actif dans les luttes populaires et anti-capitalistes, et a su faire preuve, quand nécessaire, de courage.
Ce candidat ne doit pas pouvoir être soupçonné de mettre en avant son parti, pour des raisons électorales.
Ce candidat ne doit pas prêter le flanc au reproche d’avoir fait montre de connivence avec le gouvernement Jospin, lors de ses privatisations répétées et dans ses aventures militaires (en Yougoslavie)…
La gauche alternative est certes riche de nombreuses personnalités qui ont contribué à la victoire du « Non ».
Mais, à partir des trois critères énoncés, il nous paraît que José Bové est celui qui est le plus rassembleur, au sein de ce courant qui est fort de sa diversité. Qui plus est, il a une réelle envergure internationale.
Les signataires soutiendront le candidat qui sera désigné par les collectifs et participeront à sa campagne, mais ils pensent, que, dans les circonstances actuelles, il est de leur devoir de faire connaître leur opinion.
premiers signataires :
Yves Vargas, philosophe – Patricia Latour, journaliste, maire adjointe d’Aubervilliers – Francis Combes, poète et éditeur