06 juin 2006
UNE CANDIDATURE UNITAIRE AU BRESIL
La gauche radicale se met d'accord sur une candidate ... au Brésil. Selon Socialist Worker (G-B) du 10 juin 2006, le Parti communiste brésilien et la PSTU (extrême gauche) ont décidé de soutenir la sénatrice Héloïsa Helena du Parti du Socialisme et de la Liberté (PSOL) - une scission du Parti du Travail au gouvernement - aux élections présidentielles du mois de novembre 2006. Helena est crédité de 8 % des intentions de vote, selon les derniers sondages.
Le même numéro de Socialist Worker contient un entretien avec un porte-parole du Mouvement des travailleurs sans terre.
Le PSOL annonce la candidature d'Heloisa Helena
La sénatrice Heloisa Helena a annoncé dimanche sa pré-candidature à la présidence. Son parti, le PSOL, qui se définit comme d’extrême-gauche, a créé une alliance avec les autres partis PCB et PSTU pour établir une coalition de gauche contre le PT (vraisemblablement avec Lula) et le PSDB (avec G. Alkmin). La nouvelle candidate a renforcé sa posture marxiste en dénonçant les positions néo-libérales de Lula et de ses concurrents de droite. "Vous pouvez venir chauds contre moi, parce que je suis bouillante, telle la lave volcanique", a-t-elle lancée à ses adversaires. Le vice-président choisi par Heloisa Helena est l’économiste César Benjamim, fondateur du PT (qu’il a quitté par la suite), ancien "guerrilheiro" et prisonnier politique. Elle a également profité de ce moment pour rappeler à son auditoire ses convictions religieuses, en citant la Bible à plusieurs reprises. (LPJ – 30 mai 2006)
Pour ceux qui lisent le portugais / brésilien, voici les sites du PSOL et de Socialismo Internacional.
CONFERENCE NATIONALE DU P-SOL BRESILIEN (MAI 2006)
Un article paru dans le bulletin d'Avanti ! (un courant minoritaire de la LCR favorable aux candidatures unitaires de la gauche radicale) donne des informations intéressantes et difficle à trouver en français sur le débat interne au P-SOL. Pour y accéder, cliquez sur ce lien, et consulter le sommaire du bulletin n° 35 (juin-juillet 2006).
Libellés : Amérique du Sud, Brésil