31 octobre 2006

 

Belgique : Chasse ouverte aux musulmanes voilées

NOUVEAU : VICTOIRE SUR L'ISLAMOPHOBIE EN BELGIQUE ! 14 novembre sur le site du MRAX

APRES L'ECOLE ET LE BUREAU DE VOTE... PLACE DESORMAIS AU CPAS : AU NOM DE LA NEUTRALITE, LE CPAS DE WAVRE REFUSE DE CONSIDERER LA DEMANDE D’AIDE SOCIALE D’UNE FEMME… DU SIMPLE FAIT DE SON FOULARD !

Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie (Belgique), 27 octobre 2006

Le 11 octobre dernier, Mlle Farah EL H., une usagère du Centre Public d’Action Sociale (CPAS) de Wavre, répond à une convocation pour une audition devant le Comité spécial de service social, afin d’être entendue sur les différents éléments relatifs à sa situation personnelle. Il s’agissait de considérer sa demande d’octroi du revenu d’intégration social… procédure ô combien ordinaire.

Seulement voilà, il s’avère que l’accès à cette audition lui fut refusé. Motif: ledit Comité ne veut pas auditionner une usagère du CPAS, si elle porte le foulard !

Au MRAX, nous avions du mal à croire cela au départ, jusqu’à ce que la plaignante nous remette la notification écrite de la décision de refus d’octroi du revenu d’intégration sociale, par le Comité, présidé par Monsieur Frédéric JANSSENS, Président du CPAS de Wavre en personne. Cette décision est donc tout a fait officielle et institutionnelle. Lire l'article en entier avec l'analyse du MRAX ...

Personnes de contact :
Radouane BOUHLAL, Président du MRAX 0475/75.14.89. radouane.bouhlal@skynet.be
Didier de LAVELEYE, Directeur du MRAX 02/209.62.59. didier.delaveleye@mrax.be
MRAX a.s.b.l.
37, rue de la Poste 1210 Bruxelles
Téléphone : +32 (0) 2/209.62.50. – Télécopie : +32 (0) 2/218.23.71. – mrax@mrax.be
Bienvenue sur notre site : http://www.mrax.be/

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29 octobre 2006

 

En Belgique, vers un nouveau parti de la gauche radicale ?

Compte-rendu de la journée pour une autre politique de gauche, Bruxelles, le 28 octobre 2006.

Commentaire du POS (Parti ouvrier socialiste - 4ème Internationale):

/.../ La journée s’est finalement achevée dans un grand enthousiasme avec le vote indicatif d'une motion dans laquelle le mouvement se propose de poursuivre son travail à travers la collaboration intensive entre le CAP et UAG afin de construire une alternative politique sur le plan fédéral et de participer aux élections législatives de 2007, là où les conditions le permettent de manière efficace. Le projet de tenir un congrès au cours duquel sera décidé la transformation ou non du mouvement en un parti politique et sur ses structures est également mis en chantier. Provisoirement donc, il s’agit de construire un mouvement politique composé des deux initiatives co-organisatrices mais qui bien entendu peut encore s’élargir selon les besoins.


The creation of a new left party in Belgium
David Dessers, 30 octobre 2006

Une Autre Gauche : quid ? une interview de Didier Brissa

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Interview : A Sivanandan sur l'attaque néo-libérale contre la diversité culturelle

Le « multiculturalisme » est souvent considéré comme une idée antirépublicaine et d’inspiration anglo-saxonne. Comme si les Français seraient incapables de reconnaître et d’accepter la diversité sociale et culturelle. Paradoxalement, de l’autre côté de la Manche, des voix s’élèvent pour demander si, après tout, les Français n’avaient pas raison en interdisant le voile à l’école, et beaucoup de Musulmans se sentent menacés dans un pays qui s’est toujours vanté de sa « tolérance ».

A. Sivanandan, né à Sri Lanka, est un auteur et activiste qui vit et milite en Angleterre depuis 1958, l’année des émeutes raciales du quartier de Notting Hill à Londres. Il est le fondateur de la revue Race and Class et directeur de l’Institute of Race Relations (1) à Londres.

Pour Sivanandan,
"La meilleure façon de comprendre la montée du racisme anti-musulman est de la considérer comme une tentative de punir ceux qui résistent la politique impérialiste du gouvernement britannique.

Les racistes mènent leur bataille sur le terrain de la religion, mais leur véritable objectif et de confronter et battre les opposants à l’impérialisme.

En Grande-Bretagne, cette bataille prend aujourd’hui la forme d’une attaque contre le multiculturalisme – une politique qui a fait consensus pendant plus de 30 ans. /.../"
Lire l'interview ...

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26 octobre 2006

 

Les socialistes et la question nationale : un point de vue québecois

par Benoît Renaud, membre de Socialisme International (Canada)* et de Québec Solidaire. L'article a paru dans le journal Résistance (Québec) en janvier 2006. On peut le lire sur le blog L'internationaliste (message posté le 24 septembre 2006)

L’élection d’un gouvernement du Parti Québécois étant fort probable en 2007, le Québec se dirige peut-être vers un troisième référendum sur la souveraineté dans un proche avenir. Déjà, la campagne électorale fédérale a été marquée par la question de « l’unité nationale » et les positions des différents partis sur la question du partage des pouvoirs entre les provinces et le fédéral.

Il convient donc de réexaminer comment les socialistes devraient aborder cette fameuse question nationale, puis d’en tirer des conclusions pratiques pour notre travail. /.../


* Tout en appartenant à la même tradition théorique que le groupe SI Canada auquel appartient l'auteur, la revue Socialisme International(France) n'a aucun lien avec celui-ci.

NOUVEAU : Lire cet article de Pierre Mouterde, membre du comité de rédaction de Presse-toi à gauche !, et l'échange intéressant qui le suit, sur l'orientation de Québec Solidaire et l'importance de la question nationale pour la stratégie de la gauche radicale québecoise.

 

We have turned Iraq into the most hellish place on Earth

by Simon Jenkins (The Guardian, 25/10/2006)

25 octobre 2006

 

European leaders stoke Islamophobia

Par Lee Sustar. Paru dans Socialist Worker (USA), 27/10/2006.

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24 octobre 2006

 

TRIBUNE DE P BRAOUZEC ET 5 MAIRES DE LA SEINE-SAINT-DENIS

Un an après les révoltes des banlieues, nous appelons citoyens, acteurs sociaux, élus, à préparer des états généraux des quartiers populaires.

Placer la périphérie au centre

Libération, mardi 24 octobre 2006

Patrick Braouezec député de Seine-Saint-Denis, Pascal Beaudet maire d'Aubervilliers, Michel Beaumale maire de Stains, Didier Paillard maire de Saint-Denis, Jacques Poulet maire de Villetaneuse et Gilles Poux maire de La Courneuve.

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21 octobre 2006

 

L'INDIGENE DE LA REPUBLIQUE


Le numéro un du mensuel du Mouvement des Indigènes de la République est sorti le 21 octobre. Bien maquetté et très lisible, ce qui n'est pas toujours le cas des journaux militants, il contient des articles signés (entre autres) par Sadri Khiari, Saïd Bouamama, Pierre Tevanian, François Burgat, Nicolas Qualander et Christine Delphy, ainsi qu'un entretien avec l'anticolonialiste malien Amadou Seydou Traoré.

Contact : journalindigene@yahoo.fr Tél 06 28 06 60 35
Site des Indigènes : www.indigenes-republique.org/

et aussi (transition un peu facile) cette critique fort intéressante du film choc du moment, A propos du film « Indigènes », par Akram Belkaïd. Paru sur oumma.com (24/10/2006).

 

La LCR et la campagne pour des candidatures antilibérales (suite)

Dans Rouge n° 2177 on peut lire l'article suivant sur la dernière réunion nationale des Collectifs pour des candidatures unitaires qui a eu lieu les 14 et 15 octobre 2006. Il reflète la ligne de la majorité de la LCR.
COLLECTIFS UNITAIRES : Polyphonie ou cacophonie ?

L'importance de l'opposition interne à cette ligne est telle que la direction a décidé de lui donner la parole, sous forme de tribune hebdomadaire. Le texte suivant est signé Léonce Aguirre et Alain Faradji :

NOUVEAU PAS FRANCHI

Les militants se retrouvant dans la plateforme B lors de la dernière conférence nationale ont demandé à pouvoir s’exprimer dans une tribune hebdomadaire, ce que la direction de la LCR leur a accordé.

Les 14 et 16 octobre, le rassemblement unitaire pour des candidatures de la gauche antilibérale a franchi une nouvelle étape, avec l’adoption des grands axes de son programme par plus de 500 délégués des collectifs. Depuis la réunion du 10 septembre, 200 nouveaux collectifs unitaires sont nés et près de 650 collectifs sont recensés à ce jour. Incontestablement, le mouvement s’élargit, comme en témoignent également les premiers meetings qui ont réuni 600 participants à Lyon et à Ivry, auxquels il faut ajouter des dizaines de réunions de moindre importance dans toute la France. L’esprit de la campagne du 29 Mai souffle sur les collectifs unitaires...

Nous avons toujours affirmé que la réussite du processus unitaire nécessitait trois conditions : un accord sur le refus de toute alliance gouvernementale ou parlementaire avec la direction du PS, un programme de rupture claire avec le libéralisme et le social-libéralisme et la levée des préalables de personne s’agissant de la candidature à la présidentielle. Où en est-on ?

Le document « Ambition-stratégie » affirme qu’il existe deux orientations contradictoires au sein de la gauche, que le programme actuel du PS tourne le dos aux attentes populaires et qu’il ne saurait être question de participer à une majorité parlementaire soutenant un gouvernement mettant en œuvre une politique sociale-libérale - et encore moins d’y participer. Évidemment, ce document ne règle pas tout, et il doit être soumis à la réalité de la pratique. Par exemple, il ne saurait être question que le collectif national participe au prochain sommet de la gauche. Ceux qui veulent y participer, avec comme objectif de coucher sur le papier « quelques points d’accord » - comme la renationalisation de GDF ou le droit de vote des étrangers aux élections locales - avec le PS, mettent le doigt dans un engrenage qui est contradictoire avec notre démarche.

Même s’il reste encore des points à éclaircir et des ajouts indispensables, le programme qui ressort des travaux de la réunion fournit le socle d’une perspective alternative au libéralisme et au social-libéralisme. Ce n’est pas uniquement un « programme de campagne électorale », mais également un corps de propositions pour les luttes. Car la rupture que nous entendons mettre en œuvre nécessitera la construction d’un rapport de force à même de vaincre la résistance des possédants. Enfin, sur les candidatures en présence, nous ne pensons pas qu’une figure de premier plan d’une des forces politiques partie prenante de notre démarche unitaire puisse symboliser la diversité de notre rassemblement. Cela vaut aussi bien pour Marie-George Buffet que pour Olivier Besancenot, si la LCR réintégrait le processus unitaire, et, pour préserver cette diversité, il faudra faire le choix audacieux entre l’un ou l’une des autres candidats et candidates déclarés.

Il est possible d’aboutir, avec à la clé une percée électorale de l’alternative antilibérale en 2007, mais aussi et surtout, un pas en avant vers l’émergence d’une nouvelle force politique antilibérale et anticapitaliste qui bouleverse la donne à gauche et dans le mouvement social. La LCR, ses militants et ses militantes ne peuvent pas ne pas en être.


Si nous nous battons pour construire les Collectifs unitaires da la gauche antilibérale c'est parce que, au-delà des échéances électorales immédiates, nous pensons qu'il nous faut un parti anticapitaliste de masse capable d'intervenir au moment des élections mais aussi dans les luttes - un parti qui serait implanté dans les quartiers, les facs et les lieux de travail. Il est évident qu'un tel parti doit être largement ouvert à tous ceux qui ont la volonté de se battre, même quand ils n'adhèrent pas à la totalité des arguments des socialistes révolutionnaires. Cela veut-il dire que ceux-ci doivent cacher leurs idées ou éviter de s'organiser de façon autonome ? C'est une question qui va bien au-delà des problèmes des alliances et du programme de gouvernement.

La LCR, tout en paraissant ultimatiste et sectaire aux militants antilibéraux par les conditions politiques qu'elle pose, ne défend pas ouvertement les idées révolutionnaires telles la nécessité de détruire l'Etat bourgeois et d'instaurer la démocratie directe exercée par les travailleurs eux-mêmes (la tradition marxiste, quoi !). Ou bien, quand elle le fait, c'est trop souvent sous forme de cours de type 'universitaire' destinées aux militants, sans parler d'un 'Manifeste' qui n'en finit pas de paraître, tellement sa forme est complexe et son contenu ambigü.

NOUVEAU : TRIBUNE DE LA MINORITE DE LA LCR DANS ROUGE N° 2179 (4 novembre 2006) : Oui, la LCR doit rejoindre la dynamique unitaire !

Lire aussi : Les collectifs ont leur programme
Michel Soudais et Clotilde Monteiro (Politis 19/10/2006)

Ce que nous voulons

La rencontre nationale des collectifs pour des candidatures unitaires antilibérales a adopté un document programme "Ce que nous voulons" soumis au débat public pour l'enrichir et le compléter. (Version 08 - 20 octobre 2006)

Les 9 et 10 décembre une nouvelle réunion nationale débattra des candidatures aux élections présidentielles et législatives.

Le site de campagne d'Olivier Besancenot

MEEING DU MANS (6 NOVEMBRE 2006) : La gauche antilibérale appelle Olivier Besancenot à l’unité

19 octobre 2006

 

Roissy : les musulmans perdent leur 'badge'

Plusieurs dizaines d'employés musulmans de l'aéroport de Roissy se sont vus récemment retirer leur habilitation à travailler en zone sous-douane. Des syndicats et les employés musulmans de Roissy dénoncent ce retrait "sans raison" de leur badge par la préfecture de Seine-Saint-Denis. Lire l'article sur Nouvelobs.com...

Des bagagistes musulmans de l'aéroport de Roissy portent plainte pour discrimination (Le Monde 20/10/2006)

Communiqué du Collectif contre l'islamophobie en France (12/10/2006)

COMMUNIQUE DU MRAP (20/10/2006)

NOUVELLES REVELATIONS (SaphirNews.com, 26/10/2006)

SUR LE SITE DE LA LIGUE DES DROITS DE L'HOMME (SECTION DE TOULON)Toi qui entres à Roissy, abandonne tout Islam

DANS 'ROUGE', LE 7 NOVEMBRE 2006 "Aéroport de Roissy : Discriminations=licenciements"

NOUVEAU (EN ANGLAIS) : French workers resist after Muslims are sacked, par Christophe Chataigné, Socialist Worker, 11 November 2006

Dans la lettre de SI n° 7 (novembre 2006)
BAGAGISTES DE ROISSY : UNE AFFAIRE QUI NOUS CONCERNE TOUS

Les organisations syndicales et les partis et associations de gauche doivent s’opposer énergiquement à la décision du Préfet de la Seine-Seine-Denis de retirer l’accréditation de 72 salariés musulmans. Ils doivent faire connaître leur position très largement et organiser des actions de solidarité.

Cette mesure est dans la droite ligne de l’idéologie de la guerre des civilisations et de la diabolisation des musulmans portée par des gens comme Philippe de Villiers, auteur d’un best-seller (!) Les Mosquées de Roissy. Elle est un coup porté à l’unité des travailleurs visant à mieux faire passer de nouvelles lois liberticides et toute la politique anti-ouvrière du gouvernement.

Les « raisons de sécurité » invoquées pour justifier un tel arbitraire n’ont aucune crédibilité, surtout dans la bouche d’un ministre de l’Insécurité qui allume le feu dans les banlieues et rampe devant le terroriste en chef de la Maison Blanche. L’assimiler au « principe de précaution » revient à dire que tout musulman pratiquant doit être considéré comme « présumé coupable ».

Le MRAP a annoncé sa décision de poursuivre le préfet et le sous-préfet pour discrimination à raison des origines ethniques et religieuses des salariés visés, dont plusieurs ont une activité syndicale.

Le 7 novembre, une réunion de l’Intersyndicale devait avoir lieu, suivie le lendemain par une réunion plus large avec des associations et organisations politiques.

Malgré le climat de peur et de suspicion créé par une campagne islamophobe médiatique qui va en crescendo, il est possible et urgent d’organiser la riposte.

PETITE VICTOIRE CONTRE L'ISLAMOPHOBIE EN ANGLETERRE

Daily Star journalists' action blocks anti-Muslim article

Socialist Worker online, 19/10/2006

Des journalistes travaillant pour le quotidien anglais (très) populaire le Daily Star ont empêché la publication aujourd'hui mercredi 19 octobre d'une série d'articles islamophobes présentés comme un faux journal islamiste (le Daily Fatwa). Les articles ont d'abord été approuvés par la rédaction, mais la section du Syndicat national des journalistes (NUJ) s'est réunie dans l'urgence et a condamné le contenu comme "offensant pour les Musulmans" et "dangereux pour le personnel du journal". Le secrétaire-général du NUJ a également condamné les articles comme "contraire au code de conduite de la profession". Il n'est pas exclu, cependant, que la direction du journal essaie de faire passer les articles demain, en dénonçant la "censure" du syndicat. Espérons que les journalistes tiennent bon, et qu'ils reçoivent le soutien d'autres travailleurs de la presse. Affaire à suivre ...

Dans The Independent :
Barry Fitzpatrick, the NUJ's national organiser for national newspapers, said his union would not normally seek to influence the editorial stance of a paper but said the content in this instance was "beyond the pale". He said: "The idea that this could be seen by readers or anybody else as a joke was ridiculous. The whole thing was appalling."


Read this week's Socialist Worker (n° 2023) for full coverage of islamophobic attacks in the UK and how anti-racists can successfully fight back.

A Glasgow en Ecosse, un rassemblement est prévu samedi 21 octobre pour protester contre les récentes déclarations islamophobes en Grande-Bretagne. Il est organisé par la Coalition contre la guerre (Stop the War) et l'Association musulmane de la Grande-Bretagne (MAB).

Glasgow rally to protest against 'unacceptable anti-Muslim rhetoric' (The Independent, 21 October 2006)

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17 octobre 2006

 

17 OCTOBRE 1961

Des dizaines d'Algériens tués à Paris il y a 45 ans

Il y a quarante-cinq ans, le 17 octobre 1961, la police parisienne a fusillé, massacré à coups de crosse et noyé dans la Seine des dizaines d'Algériens, qui avaient été appelés par le FLN à manifester pacifiquement contre le couvre-feu décrété deux semaines avant par le préfet de police de la capitale, Maurice Papon.
Le couvre-feu interdisait aux Français musulmans de circuler entre 20h30 et 5h30, et intervenait dans un contexte tendu: en deux mois, les commandos du FLN avaient abattu onze policiers. Le 2 octobre 1961, Maurice Papon avait déclaré: "Pour un coup reçu, nous en rendrons dix". "On vous couvrira, vous serez en état de légitime défense." /.../ Lire la suite
Nouvelobs.com 17/10/2006

16 octobre 2006

 

Hizbollah and the war Israel lost


Pourquoi Hizbollah a gagné - Une leçon du passé - Base sociale de Hizbollah - La réponse de la gauche - Nature de classe de l'Etat d'Israël - Conséquences d'une victoire - Quelle réponse des Etats-Unis ? (en anglais)
Hizbollah and the war Israël lost, par Chris HARMAN. Paru dans International Socialism (Londres), n° 112 (automne 2006).

Sur le même sujet, Liban : Une bataille qui ne fait que commencer , par Georges Corm (ancien ministre des finances du Liban)

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14 octobre 2006

 

Augmentation des agressions contre des Musulmans en Grande-Bretagne

SIGN THE OPEN LETTER : There has been a recent increase in racist hysteria directed against Muslims. We deplore Jack Straw’s remarks concerning the veil worn in public by some Muslim women. His intervention, the bullying attacks of John Reid and other Ministers, and stories in some sections of the media, are designed to isolate and demonise British Muslims. The result has been violence against, and intimidation of, Muslim people.

We express our solidarity with all people in Britain of the Muslim faith, affirm their right to dress as they please and live their lives in peace and security.

The current attacks on Muslims are rooted in the disastrous 'war on terror', of which this government has been such a prominent supporter. This war has made Britain more vulnerable, not less, to terrorist attack.

If the government is concerned about improving the cohesion of our communities, let it first abandon its support for the foreign policy of the US administration, including the occupations of Iraq and Afghanistan.




Selon The Independent du 14 octobre 2006, citant des associations musulmanes et anti-racistes, le nombre d'agressions verbales et physiques contre des Musulmans a augmenté considérablement suite aux récentes déclarations de Jack Straw, chef du groupe parlementaire travilliste, ancien ministre de l'intérieur et ministre des affaires étrangères de Tony Blair. Straw a déclaré dans un article que le port du voile contribuait à creuser un fossé entre les communautés et qu'il avait décidé de demander aux femmes qui portaient le niqab de l'enlever lors de ses permanences. De nombreuses voix se sont élevées contre cette déclaration, dont celles de plusieurs ministres.

Selon plusieurs témoins cités par The Independent, le climat dans le pays aurait changé depuis la publication de l'article, avec une nette augmentation du nombre d'incidents, allant de simples remarques caustiques ("Vous allez bientôt enlever ce voile") ou des lettres anonymes à des attaques contre des mosquées et des centres communautaires. Dans plusieurs incidents, des voiles ont été arrachés de force.

Un sondage publié par The Guardian (14 octobre 2006) révèle qu'une petite majorité seulement (53 %) des britanniques sont d'accord avec Straw, ce pourcentage étant plus élevé chez les hommes (58 %) que chez les femmes (49 %) et nettement plus élevé chez les plus de 65 ans (65 %) que chez les 18 - 24 ans (31 %). 74 % des britanniques (82 % des 18 - 24 ans) s'opposent à une interdiction du voile dans des endroits publics, selon le sondage ICM (réalisé auprès d'un échantillon de 1 023 personnes). Une majorité (59 %) pensent que les Musulmans doivent faire plus d'efforts pour s'intégrer. En réponse à une question sur ce qu'ils penseraient si une famille musulmane s'installait dans leur quartier, plus de personnes ont répondu qu'elles seraient "contentes" (12 %) qu'ont répondu qu'elles seraient "inquiètes" (11 %) - 52 % ont répondu qu'elles seraient "ni contentes, ni inquiètes" !.

Deux articles de The Independent qui démontrent qu'on peut mettre le New Labour sur la défensive sur la question de l'islamophobie :

Labour accused of aiding extremists by its focus on Muslim issues, by Nigel Morris and Ben Russell (17 October 2006)

Reid admits Iraq war has fuelled radicalism, by Colin Brown, Deputy Political Editor (17 octobre 2006)

mais pour réussir, il faut que la gauche elle-même ne soit prête à aucun compromis. C'est le sens du combat de RESPECT -The Unity Coalition, de la Stop the War Coalition et d'autres. Les liens qui suivent en donnent quelques exemples (en anglais, bien sûr).

TRIBUNE DE SALMA YAQOOB DANS 'THE GUARDIAN'
Why don't white feminists support Muslim women? asks Salma Yaqoob

EXTRAIT DU DISCOURS DE GEORGE GALLOWAY AU CONGRES DE 'RESPECT'
Watch the video of George Galloway at RESPECT Party Conference, 14 October 2006.

Stop scapegoating Muslims - it’s war and racism that fuel division, by Esme Choonara
SOCIALIST WORKER n° 2022, 14/10/2006

Jack Straw's attack on Muslim women wearing the veil was not an innocent attempt to “raise debate”. He was speaking in a climate of Islamophobia fuelled by the “war on terror”.

It is this climate that promotes segregation and fuels racist attacks, not the decision of some Muslim women to cover their faces, as Straw claimed.

Leading anti-war campaigners have challenged the latest round of scapegoating. /.../

NOUVEAU : 'ROISSY : LES MUSULMANS PERDENT LEUR BADGE' (19/10/2006)et 'PETITE VICTOIRE CONTRE L'ISLAMOPHOBIE EN ANGLETERRE'

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13 octobre 2006

 

Head of British Army joins Stop the War Coalition !

Communiqué de RESPECT, 12/10/2006

Britains top soldier, General Sir Richard Dannatt, has become the latest recruit to the stop the war movement, arguing that we should bring the troops home from Iraq as soon as possible.

In a direct repudiation of Blair's insistence that the occupation is helping Iraqis form a democracy the General said: "The original intention was that we put in place a liberal democracy that was an exemplar for the region, was pro West and might have a beneficial effect on the balance within the Middle East. That was the hope, whether that was a sensible or naïve hope history will judge. I don't think we are going to do that. I think we should aim for a lower ambition."
He was equally forthright in rebutting Blair's arguments that the war on terror has no impact on our safety in Britain, and the lie that Iraqis would see foreign troops as liberators, saying: " We are in a Muslim country and Muslims' views of foreigners in their country are quite clear. As a foreigner, you can be welcomed by being invited in a country, but we weren't invited certainly by those in Iraq at the time."

"The military campaign we fought in 2003 effectively kicked the door in. Whatever consent we may have had in the first place, may have turned to tolerance and has largely turned to intolerance.That is a fact. I don't say that the difficulties we are experiencing round the world are caused by our presence in Iraq but undoubtedly our presence in Iraq exacerbates them."

Commenting on the General's statements, George Galloway MP said:
"Mutiny in the ranks is one thing, but this is a declaration of mutiny by the very shiniest of the top brass. Britain's top soldier says that this war is at best naive and at worst a disaster, and that it is certainly untenable - in which case why should British soldiers risk leaving their bones in Iraq? If they listen to their Commanding Officer, they must surely conclude that now is the time to collectively demand that they return home."

Respect National Secretary John Rees, a founder of the Stop the War Coalition added:
"The head of the British Army is saying what we have been saying for years, that the invasion was a mistake, that we're making the situation worse, and that we should get out."

Le chef d'état-major de l'armée britannique demande le retrait de ses troupes d'Irak
LE MONDE, 13/10/2006
Le vent de lassitude qui s'est emparé de la Grande-Bretagne à propos de l'intervention en Irak gagne désormais le sommet de sa hiérarchie militaire. Dans un entretien paru dans l'édition du vendredi 13 octobre du Daily Mail, le chef d'état-major de l'armée britannique, le général Dannatt, estime que la présence des forces britanniques en Irak n'est pas seulement inutile, mais pire encore, qu'elle aggrave les problèmes de sécurité dans ce pays. Il préconise en conséquence leur retrait rapide. ...

12 octobre 2006

 

Le Pen à Valmy : réflexions sur la récupération d’un symbole

Un texte de l'universitaire Marc-Antoine Coppo paru sur Oumma.com. A lire par tous les tenants d'un "socialisme" républicain et national.

Première bataille décisive de la Révolution française, la victoire de Valmy du 20 septembre 1792 symbolise la nation républicaine victorieuse face aux puissances étrangères. Dans la foulée de cet événement retentissant, la Convention proclamait la République française « une et indivisible ».

La récente tentative de récupération de ce symbole par Jean-Marie Le Pen (1) et, plus généralement, la place importante qu’occupent les références à l’histoire de France dans les discours du vieux leader nationaliste m’a inspiré les réflexions suivantes qu’on peut voir comme une tentative d’explication (partielle) du phénoménal succès électoral qu’a rencontré ce personnage anachronique, succès qu’il pourrait bien - hélas - connaître à nouveau en 2007 et qui illustre a contrario l’extrême difficulté pour la gauche à refonder son identité sur le thème de « la République ». Lire la suite ...

11 octobre 2006

 

RESULTATS DES ELECTIONS LOCALES EN BELGIQUE


Manifestation du Vlaams belang contre la Turquie
Dans son article À propos des résultats des communales, François SCHREUER de Liège analyse longuement les résultats des élections locales en Belgique. Certaines de ses conclusions n'ont qu'un intérêt très relatif pour les non-Belges (il note entre autres l'extrême personnalisation de la politique locale en Wallonie ...). Sur le vote de l'extrême droite, il note des tendances contradictoires : 'plafonnement' du vote du Vlaams belang à Anvers ainsi que des percées locales en Flandre. En voici un extrait :

La défaite du Blok/Belang à Anvers est un énorme soulagement, même si ce n’est qu’une toute première étape qui vient d’être franchie par les partisans de la démocratie. Je crois qu’on peut parler de défaite dans le chef du Blok/Belang pour cinq raisons. 1. Tout d’abord, il recule par rapport à ses résultats des dernières régionales (un demi-pourcent) ; c’est peu de choses, mais c’est une rupture claire par rapport à toutes les précédentes élections depuis 15 ou 20 ans qui le voyaient progresser à chaque fois : peut-être le belang a-t-il atteint quelque chose comme un plafond qu’il aura beaucoup de difficultés à percer. 2. En outre, le Belang perd son titre de premier parti et M. Dewinter ne détient plus celui du candidat le plus plébiscité. C’est autant de grain à moudre en moins pour eux. 3. Ensuite, il ne faut pas oublier que le Belang s’était cette fois-ci allié à un partenaire relativement important en la personne de Hugo Coveliers — et de son petit parti Vlot — lequel faisait encore partie il y a peu de la droite flamande « respectable » et pesait dans le VLD, le parti du premier ministre ; ce transfuge aurait dû apporter plusieurs points au Belang, qui, fort de cet apport, visait ouvertement le mayorat jusqu’il y a peu. Il n’en a rien été. 4. Autre motif qui donne de l’espoir à Anvers : une majorité est possible sans avoir besoin d’unir les quatre partis démocratiques. Une alliance entre le SP.A et le CD&V devrait suffire, éventuellement complétée des deux élus de Groen !. Autrement dit, il devrait y avoir une opposition démocratique à Anvers qui, si elle fait correctement son travail, devrait couper pas mal d’herbe sous le pied du Belang. 5. Enfin, cette élection était clairement identifiée comme le kairos, le bon moment, par les leaders fascistes. C’était un peu « cette fois-ci ou jamais » : après 20 ans d’opposition et en l’absence d’une victoire annoncée, il n’est pas sûr que le Belang anversois puisse garantir sa cohésion qui reposait certainement en partie sur la dynamique de victoire dans laquelle il se trouvait. Si les démocrates agissent intelligemment, en harcelant les dirigeants néo-nazis, en cessant d’exonérer les électeurs du Belang de leur responsabilité, en martelant que le Belang a perdu et ne passera jamais et en permettant aux moins tapés parmi les Blokkers de trouver une porte de sortie honorable, il est bien possible que, la prochaine fois, ce soit à un recul sévère de l’extrême-droite qu’on puisse assister.

/.../ La situation anversoise, bien qu’elle ait été la plus préoccupante jusqu’à présent, ne reflète toutefois pas la dynamique générale sur laquelle le Belang s’appuie toujours dans une bonne partie du reste de la Flandre. Tout reste donc à faire de ce côté. Pour autant, et jusqu’à preuve du contraire, le cordon sanitaire tient toujours, ce qui constitue de la part de nos concitoyens flamands une très grande leçon de démocratie. /.../

Malgré quelques percées préoccupantes (notamment à Mons) et la confirmation d’une implantation dans le bassin carolo, on peut dire que l’extrême-droite a été contenue en Wallonie. On est loin du dimanche noir qu’on pouvait redouter (et auquel je m’attendais personnellement). Il y a malgré tout un élu fasciste à Liège, un autre à Dison et encore un à Verviers. Il faudra tout faire pour que cela ne se reproduise pas. Les divisions congénitales de l’extrême-droite sont sans doute pour beaucoup dans cet échec relatif. Il y aussi, j’ai l’impression, le fait que la société est en train de développer certains anticorps. Il me semble en particulier que prendre à la gorge l’extrême-droite est une bonne solution. Loin de la mansuétude dont a pu bénéficier le Vlaams Blok dans certaines sphères flamandes, il faut attaquer directement, viser la jugulaire, combiner la sensibilisation sur le terrain, les attaques juridiques, les attaques ayant des conséquences financières. Une campagne comme celle de La Cible me semble dans cette optique avoir marqué des points.


David DESSERS du Parti Ouvrier Socialiste (section de la IVème Internationale), quant à lui, tout en reconnaissant la "défaite" symbolique du Vlaams belang à Anvers, décrit les résultats du scrutin comme un véritable "dimanche noir". :

En Flandre, les résultats donnent une victoire claire en faveur de la droite et de l’extrême droite ; la démocratie chrétienne et le Vlaams Belang sortent renforcés du scrutin. Certes, comme le soulignent les commentaires médiatiques, on n’a pas assisté à la « marrée brune » tant redoutée puisque le VB est en train de stagner dans les grandes villes comme Anvers, Gand ou Malines. Mais il n’y a pas de quoi tomber dans le triomphalisme. Dans bon nombre de petites communes, le Vlaams Belang obtient plus de 10%, en s’y présentant pour la première fois, autrement dit à partir de rien du tout. Le problème (et le danger) reste donc entier ; la politique des partis traditionnels, dominée par le néolibéralisme, loin de stopper l’extrême droite, continue à le doper. Dans une ville comme Anvers, le SP.A devient malgré tout le plus grand parti, mais ce n’est pas au détriment du Vlaams Belang, qui progresse à nouveau avec un demi pourcent et qui ne perd aucun siège. Dans des petites villes comme Alost, le Vlaams Belang devient le plus grand parti. Bref, malgré la stagnation ou le progrès limité constatée ici ou là, ce 8 octobre est bel est bien un nouveau dimanche noir.

En Wallonie, le PS connaît un recul, mais certainement pas dans la mesure attendue après les affaires qui l’ont secoué au cours de la dernière période et il reste le parti dominant. Ce recul profite avant tout au CDH ou aux libéraux. L’extrême droite, dont on pensait qu’elle cueillerait tous les fruits, n’obtient pas de percée massive, mais gagne tout de même des scores parfois très importants si l’ont additionne les différentes listes qui s’arrachent le sigle « FN ». A Charleroi, le FN « historique » et son rival obtiennent ainsi ensemble près de 12%, soit le double du seul FN en 2000. Enfin, tant au Nord qu’au Sud du pays, les partis Verts continuent à reculer.


La gauche radicale en Belgique s'est présentée en ordre dispersé :

/.../ le 8 octobre n’a pas été le « grand tournant » en faveur de la gauche radicale. En ce qui concerne le POS, qui avait décidé de ne pas se présenter, mais dont une dizaine de camarades étaient présents sur des listes locales : notre camarade Jean-Paul Martens a été réélu à Zaventem avec 269 voix de préférence. A Anderlues, Freddy Dewille a été élu pour la troisième fois consécutive, cette fois-ci sur la liste « Gauche » (7,48%). Notre ami Filip De Bodt maintient ses deux sièges à Herzele (il avait espéré un troisième). Félicitations donc à Jean-Paul, Freddy ainsi que les deux élus de Leef !-Herzele. Ensuite, la liste « Vanonderuit », animée par notre camarade Bruno De Wit à Malines, a obtenu 1,44% des voix. Quant à la liste Alternative Forestoise, où deux candidats du POS étaient présents, elle a obtenu un bon score avec 3,55% mais rate de peu un élu.

Quant au PTB [Parti du Travail de Belgique], qui, une fois de plus, avait mis le paquet ; à Zelzate (à côté d’Anvers) il a obtenu un score monstre de 21%, ce qui lui donne six élus. Dans le district anversois de Hoboken, ses bons résultats (8,27%, 2 élus) permettent d’éviter au VB d’obtenir la majorité. Ses scores stagnent à Bruxelles, mais progressent dans certaines villes wallonnes comme Charleroi, Seraing (1 élu), La Louvière (1 élu), Herstal (pas de troisième élu comme espéré). Au total, les conseillers communaux PTB passent de 5 à 15. Ce n’est pas la « percée historique » tant attendue par ce parti, mais c’est un progrès significatif. Ajoutons que le PC obtient 1,27% à Liège ; 3,50% à Seraing et 5,39 à Flémalle (en cartel avec le Mouvement socialiste et le PTB). A La Louvière, la liste UDSC lancée par des syndicalistes gagne 5,81% et 2 élus. Le MAS [section belge du Comité pour une Internationale Ouvrière], qui présentait une dizaine de listes, obtient 0,45% en moyenne.

Tous ces résultats montrent qu’il faut continuer à élaborer une alternative à gauche pour les élections fédérales de 2007. Tous les élus de la gauche radicale et anti-néolibérale peuvent y contribuer d’une façon importante car ici et là, on constate que la gauche radicale a un certain potentiel. Il s’agit maintenant de faire converger toutes ces expériences dispersées à la Journée pour une alternative de gauche du 28 octobre prochain.

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Coalition A gauche toute! en Suisse

(Voir également notre message du 22 septembre 2006)

Il n'y a pas d'avenir du PST-POP hors de la coalition "A Gauche toute!": Josef Zisyadis/Marianne Huguenin. (18/06/2006)
Dans ce texte, deux militants du Parti Socialiste du Travail suisse (PST-POP) nous explique leur conception de l'unité de la "gauche combative et alternative" et les implications pour leur propre organisation.

Dans un autre texte, solidaritéS, le PdT, les Indépendants et les Communistes présenteront des listes communes aux prochaines élections, Marie-Eve Tejedor présente les "engagements" de la coalition genevoise pour les élections communales, cantonales et fédérales. Ils peuvent être lus sur le site www.solidarites.ch - Appels, commmuniqués, actualités (19/09/2006).

Un autre article à ce sujet : XVIIIE CONGRÈS DU PST/POP - AU-DELÀ DES REGROUPEMENTS, CONSOLIDER L'INFLUENCE DU PARTI

Renforcer un vrai pôle de gauche
En prévision des élections nationales de 2007, les délégués, réunis à Genève, appuient la participation du parti à l'alliance stratégique A Gauche toute ! Il est l'heure de réunir les forces. Lire la suite ...

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06 octobre 2006

 

Parti socialiste : en quête de clarification

par Michel Soudais (dans Politis, 5 oct 2006)

Les socialistes auront à choisir entre trois candidats aux options différentes. Si Ségolène Royal fait figure de favorite, sa manière d’aborder la politique, ses prises de position et sa vision du parti pourraient bien signifier la fin du parti d’Épinay, si elle est désignée. /.../

Un article intéressant sur les rapports de forces à l'intérieur du PS. L'extrême gauche a tort d'ignorer les débats internes du parti de François Hollande, en se basant sur une analyse très insuffisante de l'évolution de la social-démocratie. Si notre priorité doit être la construction d'une nouvelle force politique située clairement à gauche du PS et rejetant le parlementarisme, nous ne sommes pas indifférents à l'évolution du Parti socialiste. Même si Strauss-Kahn et Fabius ne représentent aucunement une véritable alternative au 'blairisme à la française' il reste vrai qu'une écrasante victoire pour Ségolène Royal représenterait un recul idéologique important. Aux militants et sympathisants du PS nous devons dire, "Nous pensons que vous avez tort de faire confiance à la voie parlementaire et à la possibilité d'utiliser le PS pour transformer la société, mais dans l'immédiat nous vous encourageons de résister à l'offensive social-libérale menée par Royal."

La révolution, soyons clairs, se fera sans le PS, mais sûrement pas sans la majorité des électeurs et de nombreux militants du PS (ou bien elle ne se fera pas du tout).

 

Jack Straw's veil comments threaten to inflame racism


Socialist Worker 6 Oct 2006

The racist onslaught on Muslims hit new and appalling levels this week.

Politicians from all the major parties have declared open season for all who want to blame Muslims for the problems in Britain and to blame the victims of racism for the racism in society.

It seems as though Labour ministers want to break down the unity ordinary people forged in the anti-war movement bit by bit, and wont be happy until they prove the problem lies not with their atrocities but with Muslims.

Tory leader David Cameron used his main speech to the Conservative conference to make a call to “ban Muslim ghettos”, as the Daily Mail put it.

Then former foreign secretary Jack Straw said he had begun asking Muslim women to take it off when they come to see him in his constituency surgery in Blackburn.

Straw added that the full veil was "such a visible statement of separation and of difference" that it was "bound to make better, positive relations between the two communities more difficult". In fact his disgraceful comments threaten to produce the deep ethnic divisions he says he opposes.

This is not simply some academic discussion. Hate filled words lead to hate filled actions. In Windsor Muslims have faced racial attacks for three nights running this week.

Last weekend in Preston a 16-year-old Asian was stabbed in the arm as disturbances involving 200 people flared following attacks on cars parked at a mosque.

In July Shezan Umarji, 20, was killed on the Callon Estate, one and a half miles away from where the present attack took place.

/.../

For other news on this subject ...

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Brazil: 6.5m vote for left alternative


Heloisa Helena

Dans cet article, Sean Purdy de Socialist Worker (GB) décrit comment une partie de l'électorat populaire du Brésil a exprimé sa colère contre la politique du président Lula da Silva en votant pour la candidate de la gauche radicale, Héloïsa Helena :

Last weekend’s elections expressed voters’ anger at President Lula’s policies - and saw radical left candidate Heloisa Helena win a strong vote.

Cependant, la campagne n'a pas exploité tout le potentiel de ce mécontentement (je traduis) : "Globalement, la campagne était mal financée et mal organisée. L'accent était mis trop sur les vedettes du parti, et pas assez sur les syndicalistes de base et les militants des mouvements sociaux qui construisent le parti (P-Sol : parti pour le socialisme et la liberté).

Plus important encore, des critiques moralistes du PT étaient mises au centre de la campagne, plutôt que le programme politique du P-Sol. Les qualités personnelles de Héloïsa étaient mises en avant au dépend de la lutte pour une réforme agraire, le non-paiement de la dette du Brésil, une réduction de la journée du travail et des investissements dans les services publics. /.../ Les militants du du parti doivent exiger un débat honnête et démocratique de la campagne et de la direction du parti. /.../ Ils doivent se débarrasser du moralisme qu'ils ont hérité du PT et recentrer le parti sur les luttes des travailleurs brésiliens et les mouvements sociaux."


Dans Rouge n° 2175 (5 octobre 2006), Joao Machado conclut que "De toute façon, 6,85% sont un résultat significatif pour une candidate considérée comme "radicale", qui a conclu le dernier débat entre les candidats en disant que le sens de la campagne était la réaffirmation du socialisme abandonné par le PT. /.../ Les résultats du Psol confirment qu'il y a, au Brésil, un espace pour une gauche socialiste, qui n'accepte pas le cours social-libéral du PT." Le correspondant de Rouge ne nous dit pas s'il existe des critiques à l'intérieur du P-Sol de la manière dont la campagne a été menée.

Le P-Sol ne soutient, semble-t-il, aucun candidat au deuxième tour, laissant ses sympathisants faire le choix, ou pas, entre Lula - un candidat considéré malgré tout par de larges fractions des pauvres au Brésil comme "leur" président - et le champion de la droite libérale, Géraldo Alckmin.

NOUVEAU : Lire cet article de Charles-André Udry qui revient longuement sur les leçons de la campagne du P-Sol ...

Le P-SOL dans les elections brésiliennes : Un important succès politique, mais un bilan en demi-teinte, de J-P Divès dans le bulletin d'Avanti! (courant de la LCR) (n° 37, octobre 2006). Divès partage plusieurs des analyses de Sean Purdy de Socialist Worker (voir plus haut), en fournissant des informations précises et utiles. Voici une partie de sa consclusion :

Le Manifeste du Front de gauche, un document élaboré spécifiquement pour ces élections, définissait trois axes : démocratique radical, anti-impérialiste et anticapitaliste. Seul le premier a été réellement développé et du second, il n’est pratiquement resté que les taux d’intérêt. Quant au troisième axe, qui préconisait une « nouvelle abolition de l’esclavage » en s’attaquant aux profits, avec des mesures telles que le doublement des salaires et la réduction du temps de travail, il a été absent des interventions télévisés et des grandes interviews accordées à la presse écrite. Le slogan central de la campagne d’Heloísa Helena ayant par ailleurs été « Seuls les corrompus et les spéculateurs seront perdants sous notre gouvernement », l’explication selon laquelle il se serait agi d’un choix tactique, d’une question de sur quoi insister pour être mieux compris, laisse perplexe.

Mais d’autres problèmes se sont ajoutés. C’est le cas des déclarations de la candidate8 sur le fait que son programme présidentiel était nettement différent du programme du P-SOL car ce dernier, à savoir le socialisme, était « à échéance de trente ou quarante ans » tandis que « le programme de gouvernement ne peut pas s’abstraire de la législation en vigueur dans le pays » ; ou encore de ses affirmations selon lesquelles, sous son gouvernement, il n’y aurait plus d’occupations de terres et d’affrontements à la campagne car, contrairement à ceux de Cardoso et de Lula, il réaliserait une véritable réforme agraire. Sans parler des ses propos opposés au droit à l’avortement, qui ont suscité en retour des protestations publiques des commissions femmes du P-SOL comme du Front de gauche.

Les défis à venir

Sans doute une grande partie de ces problèmes ont-ils à voir avec le faible niveau d’organisation collective de la campagne (dont la plupart des responsables du P-SOL reconnaissent qu’elle a fonctionné dans l’improvisation) et de structuration interne du parti. Celui-ci, d’ailleurs, reste toujours un front de tendances et d’individus davantage qu’une véritable organisation.

Maintenant que l’épreuve électorale est passée, le P-SOL va pouvoir entreprendre de surmonter ces carences, dans le cadre de la préparation de son premier congrès. L’enjeu en sera double.

Premièrement, constituer une organisation militante unifiée, avec une presse, des instances de bases et de direction fonctionnant régulièrement, et des droits effectifs et égaux pour tous les militants – qu’ils soient ou non membres d’un courant – à définir l’orientation et à contrôler son application par la direction ; en dépassant par conséquent le stade des consensus de tendances (unanimes ou majoritaires), donc aussi en redéfinissant le rôle de ces dernières, évidemment dans le cadre du maintien du pluralisme démocratique qui caractérise ce projet unitaire et qui a permis son lancement.

Deuxièmement, ancrer fermement le parti sur une orientation anticapitaliste. Son programme provisoire a clairement un tel caractère, mais encore faut-il qu’il soit compris comme un guide pour l’action quotidienne, et non comme une déclaration de principes pouvant être déconnectée de la politique concrète. Sa re-discussion est, par ailleurs, d’autant plus nécessaire qu’une bonne partie des militants et courants ont rejoint le P-SOL après l’adoption de ce texte lors de la conférence nationale de fondation.

Comme tous les militants révolutionnaires et anticapitalistes qui soutiennent le P-SOL, nous suivrons ce débat avec beaucoup d’intérêt et d’espoir. Il y a de sérieux motifs d’espérer, et de bonnes bases de départ. Le résultat électoral du 1er octobre en fait partie, et il en va de même de la position, quasi unanime au sein du parti, consistant à ne pas appeler à voter pour Lula le 29 octobre.

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01 octobre 2006

 

C. HARMAN : 'RUSSIE : COMMENT LA REVOLUTION A ETE VAINCUE'

Chris Harman
L'article de Chris Harman est indispensable pour une compréhension du processus révolutionnaire et contre-révolutionnnaire en Russie à partir de la Révolution russe de 1917. Paru en anglais dans la revue International Socialism en 1967, puis sous forme de brochure en 1969, il fut publié en France et en Belgique par Socialisme International sous le titre Pourquoi l'échec de la révolution russe ? Il peut être lu sur le site mondialisme.org en deux parties :

Pour lire la première partie, cliquez ici ... Et la deuxième partie, ici ...

La brochure serait très utile pour des cours de formation marxiste ou pour alimenter une table de presse. Elle peut être commandée auprès de john.mullen@wanadoo.fr (demander les tarifs).

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